Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations - Mot-clé - Crowdsourcing2023-11-09T22:14:23+00:00urn:md5:e7ec1fbd7729b619d22bab365af406cbDotclearHype Cycle 2012: Big data, BYOD, gamification, humain augmenté, commande vocale...urn:md5:142bdfca45c308aad6f3f63fa1ba7ff82012-08-31T08:41:00+02:002012-08-31T16:59:51+02:00Capucine CousinR&D, innovationsBig dataBYODCrowdsourcingGartnerHype CycleSiri <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.546601_10150995859305855_1217040381_n_m.jpg" alt="546601_10150995859305855_1217040381_n.jpg" title="546601_10150995859305855_1217040381_n.jpg, août 2012" /></p>
<p>Source: Gartner</p>
<p><strong>C</strong>ette année de nouveau, il m'a semblé intéressant de me
plier à l'un des exercices attendus de rentrée: le passage en revue de la "Hype
cycle" des technologies émergentes, salutaire passage en revue des innovations
de rupture d'aujourd'hui et de demain, ou déjà dépassées. que publie chaque
année l'institut Gartner, mi-août, comme je l'analysais déjà en 2010 <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2010/08/18/Hype-Cycle-2010-de-Gartner%3A">dans ce billet</a>. Le
principe est toujours le même, comme expliqué par Gartner <a href="http://www.gartner.com/technology/research/methodologies/hype-cycle.jsp">sur
cette page</a> : cette courbe de l'innovation est découpée en 5
étapes-clés pour le cycle de vie de technologies.</p>
<p>Dans les innovations technologiques attendues pour (après-)demain, à peine
émergentes (<strong>"technology trigger"</strong>, où l'on en est à peine à
l'étape du prototype), on distingue notamment l'<strong>"augmentation
humaine"</strong>: l'humain augmenté de demain, qui se dotera de puces RFID,
etc, comme en parlait Cyril Fiévet dans son vertigineux livre <em>Body
hacking</em>, <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2012/06/28/Le-%22body-hacking%22%2C-les-pr%C3%A9misses-de-l-humain-%22augment%C3%A9%22">
que je chroniquais</a> en mai dernier. Décidément, l’immixtion toujours plus
importante entre le corps humain et les technologies (le mythe de
l'androïde...) est une tendance naissante...</p>
<p><strong>D</strong>ans les <strong>"expectations"</strong>, l'institut
Gartner évoque aussi, sans surprise, les "véhicules autonomes", alors que l'on
a déjà les premières voitures <a href="http://www.strategies.fr/actualites/marques/183373W/l-arrivee-des-auto-mobiles.html">
embarquant des dispositifs connectés</a>, voire pilotables à la voix. On
retrouve les thèmes omniprésents de l'<strong>Internet des objets</strong>, ces
objets qui communiquent entre eux, le <strong>crowdsourcing</strong> (qui
émergeait <a href="http://archives.lesechos.fr/archives/2007/LesEchos/20029-105-ECH.htm">en
France dès 2007</a>), ou encore les <strong>questions-réponses en langage
nature</strong>l, ce qu'esquissent déjà des services de commande vocale tels
que Siri chez Apple, comme je l'évoquais parmi les <a href="http://blog.miscellanees.net/post/2011/12/22/10-tendances-technologiques,-innovations-so-2012-%28et-au-del%C3%A0...%29">
tendances technos 2012</a> (rappelez-vous... <a href="http://archives.lesechos.fr/archives/2008/LesEchos/20187-100-ECH.htm">il y a
quelques années</a> s'esquissaient les premiers moteurs de recherche "en
langage sémantique") .</p>
<p><strong>Big data, gamification, BYOD pour demain</strong></p>
<p>Du côté des innovations les plus attendues à court terme (au risque d'être
surestimées ?), qui parviennent au <strong>"pic of inflated
expectations"</strong>, on trouve notamment le <strong>big data</strong>, dont
on va beaucoup reparler ces prochaines semaines (dont ici même...), cette
culture de l'algorithme qui s'étend du marketing à la Bourse, la
<strong>gamification</strong>, mot-valise pour désigner la reprise des
mécanismes du jeu vidéo dans divers secteurs, comme le monde du travail - un
peu comme les serious games). Mais aussi le <strong>"BYOD"</strong> ("Bring
Your Own Device", ou "Apportez votre appareil personnel"), autant injonction
que tendance naissante du salarié qui apporte son matériel informatique perso
(de la tablette au laptop) dans le cadre professionnel, traduction ambiguë de
la disparition de la frontière entre les univers "pro" et "perso". Gartner,
précisément, expliquait cela dans une étude par la banalisation de l’équipement
informatique (tendance au suréquipement) et par l’arrivée de la génération Y
dans les entreprises. Viennent aussi l'impression 3D, et le "<strong>social
analytics</strong>" (soit la mesure, la collecte et l’analyse de données
d’usages et de comportements des internautes au sein des médias sociaux,
d'après <a href="http://www.mediassociaux.fr/2010/05/05/3-approches-differentes-des-social-media-analytics/">
Fred Cavazza</a>).</p>
<p><strong>Appstores, réalité augmentée, paiement par NFC... "Ttrough of
disillusionment"</strong></p>
<p><strong>E</strong>n revanche, pour Gartner, des innovations commencent à
attendre l'étape fatidique du <strong>"trough of disillusionment"_ (premiers
échecs à la suite d'expérimentations, quand bien même quelques investissements
se poursuivent) : à savoir le</strong> private cloud computing
<strong>(soit des services de cloud computing en version personnalisée,
sécurisée... et payante), les</strong> App stores<strong>, la</strong> réalité
augmentée<strong>, mais aussi, le paiement par</strong> NFC__: logique, les
multiples tests menés par des opérateurs et banques commencent à lancer, alors
que des solutions de portefeuille électronique et d’applications mobiles vont
débarquer en Europe cet automne, telle l'application de m-paiement S-Money, que
doit lancer le Groupe Banque Populaire Caisse d'Epargne cet automne, ou encore
le futur Apple Passbook, qui sera proposé avec la prochaine version d'iOS.</p>
<p>Etonnamment, Gartner considère comme déjà victimes d'un effet de lassitude
les services de <strong>cloud computing</strong>, mais aussi le
<strong>contrôle gestue</strong>l, et, moins étonnant, les mondes virtuels
(remember feu Second Life... Mais viserait-il aussi des mondes virtuels tels
que Farmville ?).</p>
<p><strong>La biométrie, le la reconnaissance vocale, les tablettes media
mainstream</strong></p>
<p>A l'étape du <strong>"Slope of enlightenment"</strong> (une seconde ou une
troisième génération de produits autour de ces technologies émergent): on
trouve, sans surprise, les tablettes media, le paiement mobile OTA
("Over-The-Air", un standard de communication sans-fil, alternatif au NFC), les
méthodes d'identification biométrique (qui se multiplient sur les
smartphones)...</p>
<p>Enfin, ont atteint le stade <em>mainstream</em> du <strong>"Plateau of
productivity"</strong> (début d'adoption par le grand public), pour le
<strong>consumer telematics</strong> (des <a href="http://www.gartner.com/it-glossary/consumer-telematics/">services d'assistance
automobile à distance</a> comme le GPS ou la localisation de points d'intérêt),
la reconnaissance vocale (effet <strong>Siri</strong> et consorts, qui
s'annonçait <a href="http://www.strategies.fr/etudes-tendances/tendances/177800W/ici-la-voix.html">dès
le début de l'année</a>... et s'étend de l'automobile <a href="http://www.strategies.fr/etudes-tendances/dossiers/188252/187033W/la-tele-commandee-au-geste-et-a-la-voix.html">
aux téléviseurs</a>).</p>"Le chemin qui menait vers vous", premier roman-feuilleton pour iPhoneurn:md5:c3b41004c5b497737465f845b4aecd5b2010-02-28T17:50:00+01:002010-03-05T09:59:33+01:00Capucine CousinR&D, innovationsBDBD numériqueBlüpanCrowdsourcingiPadiPhoneWilliam Rejault <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.fevr10_Buro_eBay_010_m.jpg" alt="fevr10_Buro_eBay_010.jpg" title="fevr10_Buro_eBay_010.jpg, fév. 2010" /></p>
<p>(Les deux co-auteurs dudit roman... Eh oui, je leur ai fait prendre la pause
;) Crédit photo : C. C.</p>
<p>Un roman diffusé exclusivement sur l'iPhone, sous forme de feuilleton, par
épisodes téléchargeables, interactif (donc ouvert aux commentaires), qui plus
est écrit à 4 mains : il fallait oser. Dans une période où l'on est en
plein <strong>bouillonnement créatif</strong>, avec de nouveaux contenus, de
nouveaux formats qui émergent à l'heure de l'iPhone, des Readers, tablettes (et
bientôt l'iPad....) et autres supports nomades, cette initiative ne pouvait pas
passer inaperçue.</p>
<p>Il y a certes quelques précédents : des applis iPhone, comme Reader ou
S<a href="http://www.lexcycle.com/download">tanza</a>, permettent déjà de
télécharger et lire des eBooks sur iPhone. Des start-ups s'essaient aussi au
jeu du récit-feuilleton pour iPhone, que ce soit en <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2010/02/28/BD%20num%C3%A9riques%20lisibles%20sur%20iPhone%20(et%20bient%C3%B4t%20sur%20iPad)%20%C3%A0%20Angoul%C3%AAme">
BD</a> (comme je l'évoquais dans <strong><a href="https://blog.miscellanees.net/post/2010/02/28/BD%20num%C3%A9riques%20lisibles%20sur%20iPhone%20(et%20bient%C3%B4t%20sur%20iPad)%20%C3%A0%20Angoul%C3%AAme">
ce billet</a></strong>), ou en diffusant des romans initialement "papier" sur
iPhone, comme le propose <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2009/10/14/Livres-num%C3%A9riques-et-Readers-%3A-bient%C3%B4t-mainstream-ou-r%C3%A9serv%C3%A9s-aux-early-adopters">
SmartNovel</a> avec des auteurs tels que Marie Darrieusecq.</p>
<p>William Rejault vient de publier avec Laurent Lattore, <em>"Le chemin qui
menait vers vous"</em>, un roman-feuilleton, donc, diffusé exclusivement par
iPhone, via <a href="http://itunes.apple.com/fr/app/le-chemin-qui-menait-vers-vous/id352576374?mt=8">
cette application</a>. La story : un récit d'anticipation, situé en 2017,
où la France vis un semi-chaos, alors que Nicolas Sarkozy vient de décéder, et
que la pénurie d'essence et d'électricité (et donc de transports,
d'Internet...) a contraint les populations à s'adapter. En fait, les co-auteurs
ont été démarchés par la start-up <a href="http://www.blupan.com/">Blüpan</a>,
un éditeur d'application pour iPhone, qui voulait, du même coup, lancer son
appli idoine(et s'offre un joli coup de pub à cette occasion ;). Si William
Rejault, initialement blogueur (initialement infirmier, il est auteur du blog
Ron l'infirmier), qui vient de rejoindre LeFigaro.fr, a surtout une expérience
d'auteur "classique" (<em>"La chambre d'Albert Camus"</em>, ed. Privé,
<em>"Quel beau métier vous faites"</em>, documentaire <em>"Maman est-ce que la
chambre te plaît"</em>, et un <em>"roman de gare"</em> à paraître en
septembre), l'exercice n'était pas pour lui déplaire.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.lechemin__s.jpg" alt="lechemin_.jpg" title="lechemin_.jpg, fév. 2010" /></p>
<p>A la différence des manuscrits classiques, rendus intégralement à l'éditeur
avant publication, là, les auteurs <strong>écrivent au fur et à
mesure</strong>. <em>"Nous avons le début et la fin du roman, deux/trois
épisodes, et la trame générale. Nous nous retrouvons chaque démanche pour
préparer un des épisodes à paraître"</em>, m'expliquait cette semaine William
Rejault.</p>
<p><strong>Roman-feuilleton pour iPhone... et pour iPad (et plus si
affinités...)</strong></p>
<p>La lecture de ce <em>roman-feuilleton</em> particulier (avec au compteur 20
000 téléchargements, d'après les auteurs) est une expérience en soi : pour
ma part, j'ai trouvé un peu déstabilisant de lire les chapitres sur le petit
écran d'iPhone. Le récit (passionnant et accrocheur, on se laisse facilement
prendre par l'histoire) perd un peu en fluidité avec cette lecture hachée
induite par le petit format de l'écran. Il faut souvent faire défiler les pages
(l'aime bien le bruit de la page "papier" tournée, à chaque page), chaque
épisode représentant environ 10 minutes de lecture. Ce qui est passionnant est
que cela induit de nouvelles formes de lecture : dans le métro, les
transports en commun, durant des temps d'attente...</p>
<p>Une autre des grandes nouveautés : les auteurs revendiquent une
<strong>écriture interactive</strong> ! Dans une véritable logique de
<em>crowdsourcing</em> / <strong>co-création</strong>, ils se nourrissent des
commentaires des lecteurs, tant sur le fond que sur la forme. Avec parfois un
esprit critique impitoyable, que ce soit pour pointer les erreurs factuelles du
roman ou le style (comme sur les "<em>cliffangers</em>", concept issu des
séries télé, avec des chutes à suspense de fins d'épisodes censés servir
d'accroche pour l'épisode suivant).</p>
<p>De fait, en testant l'appli iPhone, outre les chapitres, une fonctionnalité
"Partage" permet de laisser son avis, que l'on envoie par mail vers <a href="http://www.lecheminquimenaitversvous.fr/">le site</a>, ou que l'on laisse sur
la page Facebook dédiée, ou sur le fil Twitter.</p>
<p>Une autre innovation me semble intéressante : le concept de
<strong>roman co-écrit à 4 mains</strong>, inhabituel dans les romans.
Indéniablement, le format d'épisodes interactifs facilite l'exercice. Mais
comment empêcher que le style d'un des auteurs n'empiète sur l'autre, et éviter
toute guerre des égos (j'ai connu cela moi-même avec un co-auteur potentiel
;) ? <em>"Parfois, le style de William ressort, à d'autres moments; il
s'efface derrière nous. Car le principal, pour nous deux, reste de porter le
livre, l'histoire. Souvent, l'un écrit un épisode, le deuxième rajoute, réécrit
avec ses propres éléments par-dessus"</em>, estime Laurent Lattore.</p>
<p>Le <em>business-model</em> est simple : un nouvel épisode est publié en
moyenne une fois par semaine sur l'AppStore d'Apple.Les 6 premiers sont
gratuits,puis le lecteur paiera 0,79 centime d'euro par pack de 3 épisodes.
Avec un total de 30 épisodes, "cela reviendra à 7,90 €au lecteur", précise
William Rejault. Le prix d'un livre de poche, l'interactivité et la
"portabilité" en plus, pour résumer...</p>
<p>Le vrai enjeu derrière tout cela, bien sûr - les co-auteurs l'avaient en
tête dès le début du projet - sera la <strong>déclinaison de ce
roman-feuilleton sur d'autres supports mobiles</strong>. Avec au premier chef,
bien sûr, la tablette iPad d'Apple (sur laquelle les applications iPhone sont
parfaitement compatibles). Parce que le format, plus grand, se prête davantage
à la lecture numérique. Et du coup, la mise en page va gagner en
esthétique : ils prévoient déjà d'insérer des illustrations, des photos,
pour la version iPad de leur roman.</p>
<p>Autre aspect, qui est loin d'être accessoire : <em>"c'est notamment la
technologie qui nous a permis d'être publiés"</em>,estiment les deux auteurs.
En clair, ces nouveaux supports, émancipés des circuits classiques des maisons
d'édition, pourraient constituer un nouveau circuit pour des auteurs d'un
nouveau genre.</p>
<p>Màj : merci à <strong><a href="http://owni.fr/2010/03/01/le-chemin-qui-menait-vers-vous-premier-roman-feuilleton-pour-iphone/">
Owni</a></strong>, <strong><a href="http://electronlibre.info/spip.php?page=article-syndic&id_syndic_article=2850">
ElectronLibre</a></strong>, et <strong><a href="http://www.lsdi.it/2010/03/04/anche-il-feuilleton-abbandona-la-carta-e-sbarca-sull%E2%80%99-iphone/">
Lsdi</a></strong> (Italie) pour les reprises :)</p>Vous aimez le ciné ? Eh bien votez (et participez !). PeopleForCinema.com, la nouvelle start-up de Simon Istolainenurn:md5:46bd077dd9029fa0ab54c59bb5979ee92009-11-24T22:02:00+01:002009-11-24T22:02:42+01:00Capucine CousinR&D, innovationsCrowdsourcingMyMajorCompanyPeopleForCinemaSimon Istolainen <p>Je vous parlais la semaine dernière <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2009/11/15/Un-reportage-du-New-York-Times-pay%C3%A9-par-des-internautes">
dans ce billet</a>, il y a quelque chose qui est en train de se passer autour
du crowdsourcing (littéralement l'<a href="https://blog.miscellanees.net/post/2007/10/30/Le-crowdsourcing-pour-federer-lintelligence-collective-sur-le-Net">intelligence
collective</a> ) appliqué à la culture.</p>
<p>On commence à voir émerger le <strong>crowdraising</strong> (je sais, c'est
du jargon... parfois utile pour formaliser de nouvelles notions), ce mélange
<em>crowdsourcing</em> + <em>fundrainsing</em>, soit la possibilité de
<strong>lever des fonds en ligne</strong> auprès d'une communauté d'internautes
disséminés géographiquement.</p>
<p>Un modèle qui commence donc à s'appliquer dans le domaine de la production
culturelle : dans le journalisme, comme je l'expliquais avec l'exemple de
SpotUS, mais aussi en musique avec MyMajorCompany, une des premières start-ups
à tester ce modèle - faire émerger une 'Nouvelle star' via Internet, de la
volonté d'internautes qui misaient sur elle... Avec par exemple le succès de
Greg.</p>
<p>Preuve que cette tendance se confirme, Simon Istolainen, co-fondateur de
'MMCompany', vient de lancer une nouvelle start-up, sur un schéma similaire,
cette fois dans le cinéma. Sympathique, affable, indéniablement brillant,
<a href="http://www.lentreprise.com/1/1/2/avec-peopleforcinema-le-fondateur-de-mymajorcompany-propose-aux-internautes-d-investir-dans-des-films-bientot-a-l-affiche_21920.html">
il m'a reçue</a> hier pour me présenter son nouveau bébé, <strong><a href="http://www.peopleforcinema.com/">PeopleForCinema</a></strong>. A vous de
juger... Qu'en pensez-vous ? Seriez-vous prêts à verser votre
obole ?</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.dailymotion.com/swf/xb98h3&related=0" width="400" height="316"><param name="movie" value="http://www.dailymotion.com/swf/xb98h3&related=0" />
<param name="wmode" value="transparent" />
<param name="FlashVars" value="playerMode=embedded" /></object><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xb98h3_people-for-cinema-simon-istolainen_tech">
People For Cinema / Simon Istolainen</a></div>Monopoly + Googler Maps = Monopoly City Streetsurn:md5:d2a4acd18df76ad9ff0471078e276d332009-09-13T17:45:00+02:002009-09-13T17:45:00+02:00Capucine CousinWebCrowdsourcingGoogle mapsHasbroMMORPGMonopolyWeb 2.0 <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/monopoly-58574.jpg" alt="monopoly" title="monopoly, sept. 2009" /></p>
<p>Intéressante cette initiative ,qui annonce peut-être une
<strong>virtualisation</strong> des jeux qui ont bercé notre enfance... Le
célèbre jeu <strong>Monopoly</strong> existe maintenant en une version à
l'échelle planétaire, sur Internet... Et de cette manière, l'éditeur de jeux
Hasbro le fait entrer en trombe dans l'univers du Web 2.0, et surtout, des jeux
en réseau, dans la lignée des MMORPG.</p>
<p>Sur <strong><a href="http://www.monopolycitystreets.com/">Monopoly City
Streets</a></strong>, assez impressionnant, le jeu (qui nous a tous initiés au
système capitaliste ;), dans un environnement virtuel, les internautes du monde
entier peuvent jouer ensemble en direct. La règle du jeu s'adapte à cette
échelle mondiale : à partir d'un portefeuille de 3 millions de dollars,
chaque joueur peut construire une maison ou acheter un building, un monument
célèbre...</p>
<p>Une fois connecté et que l'on s'est créé un compte, il suffit d'entrer le
nom de toute rue dans le monde que l'on souhaite acheter. Elle est alors
localisée sur une carte, au niveau local. Forcément, j'ai commencé par chercher
à acheter ma propre rue (damned ! déjà prise, pour 941 000 $).</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.monopoly_m.jpg" alt="Monopolygame" title="Monopolygame, sept. 2009" /></p>
<p>Sur le plan technologique, Hasbro s'est associé à Google (rien que cela...)
pour développer ce jeu, à partir des données de Google Maps. Mis en ligne
depuis le 9 septembre pour une période de quatre mois, le site semble déjà
dépassé par l'afflux de visiteurs.</p>
<p><strong><a href="https://blog.miscellanees.net/post/2007/10/30/Le-crowdsourcing-pour-federer-lintelligence-collective-sur-le-Net">
Crowdsourcing</a></strong> oblige, le <strong><a href="http://blog.monopolycitystreets.com/">blog</a></strong> du jeu lance
d'ailleurs un appel à contributions sous forme d'un <strong>concours</strong>
destiné aux internautes : modéliser en 3D un maximum de monuments encore
inexistants, puis les soumettre à Google jusqu'au 27 septembre. Les gagnants
verront notamment leurs œuvres intégrées au jeu.</p>
<p>Sur le plan marketing, à l'ère d'Internet, cette initiative est
passionnante : elle vise à <em>adapter un jeu</em> old school, né à l'ère
des jeux de sociétés bien 'réels', connu mondialement, aux habitudes de loisirs
d'aujourd'hui. En le déclinant sous forme de gigantesque jeu en réseau. Les
joueurs de ces jeux en ligne étant tous passés, petits, par ces jeux de
sociétés... Sûr que d'autres jeux de sociétés pourraient être, un jour,
déclinés en jeux en ligne, comme le fameux jeu de stratégie Risk.</p>