Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations - Mot-clé - LeWeb2023-11-09T22:14:23+00:00urn:md5:e7ec1fbd7729b619d22bab365af406cbDotclearTwitter / Instagram / Google: la guerre photo est déclaréeurn:md5:6a10884f7c219f16f737e6bf2d20e6262012-12-11T08:10:00+01:002012-12-13T08:36:59+01:00Capucine CousinPhotoFiltres photoFlickrInstagramKodakLeWebMuseogeeksSnapseedTwitter <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.twitter_m.jpg" alt="twitter.jpg" title="twitter.jpg, déc. 2012" /></p>
<p><strong>L</strong>a photo, l'image, se place décidément à l'épicentre des
médias sociaux. J'en parlais <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2012/09/12/Appareil-Photo-Facebook%2C-Instagram%3A-comment-la-photo-%28vintage%29-devient-centrale-sur-les-media-sociaux">
plus tôt dans l'année</a>, le rachat d'Instagram par Facebook pour 1 milliard
de dollars l'illustrait, tout comme le lancement par Facebook de sa propre app
mobile photo. Car l'utilisation de la photo est devenue centrale dans les
usages des mobinautes - apprentis photographes: encore un sondage CNIL/ TNS
Sofres publié mercredi 12 décembre le montre: 58% des mobinautes sondés
publient des photos sur Internet pour les partager avec d’autres, et même 86%
des 18-24 ans.</p>
<p>Même les constructeurs IT l'ont compris, à voir la bataille acharnée que
livrent Apple et Samsung, <a href="http://www.macg.co/news/voir/258137/google-et-apple-s-allient-pour-acheter-les-brevets-de-kodak">
prêts à s'allier</a> pour racheter les nombreux <strong>brevets photo de
Kodak</strong>, en train de dépérir... Maintenant, la guerre se déplace entre
médias sociaux, qui ont bien compris que les fonctionnalités photo + mobile
deviennent centrales.</p>
<p><strong>Filtres photo Twitter...</strong></p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.youtube.com/v/2giNzaZunqE?version=3&hl=fr_FR&feature=player_embedded&version=3" width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/2giNzaZunqE?version=3&hl=fr_FR&feature=player_embedded&version=3" />
<param name="wmode" value="transparent" /></object></div>
<p><strong>C</strong>'est officiel depuis ce lundi soir, Twitter se lance à son
tour dans la course aux filtres photo : de facto, il a lancé les siens
avec deux mises à jour gratuites de ses apps sur Android et iOS. Au menu, huit
filtres (du délicieux vintage couleur sepia au classique noir et blanc), que
lui fournit l'entreprise <a href="http://www.aviary.com/about">Aviary</a>,
laquelle avait déjà un partenariat avec Flickr. L'utilisateur a pour l'instant
juste accès à des fonctions d'édition basiques (recadrage, contrastes, etc), à
l'inverse d'Instagram. Par ailleurs, ces fonctions de filtres ne semblent
applicables que sur les clichés pris directement via Twitter.</p>
<p>La rumeur courait, relayée <a href="http://allthingsd.com/20121208/twitter-aims-to-release-photo-filters-in-time-for-the-holidays/">
par AllThingsD</a>, d'autant qu'il y a quelques jours, un des co-fondateurs de
Twitter, Jack Dorsey, publiait des clichés persos avec un filtre noir et
blanc.</p>
<p><strong>C</strong>'est en tous cas une nouvelle bataille dans la guerre des
images que se livrent les médis sociaux. Il y avait déjà eu un indice il y a
quelques jours : la rumeur courait que les photos provenant d' Instagram,
publiées sur sur Twitter, y étaient coupées, voire floutées. Instagram ayant
décidé de couper les ponts avec Twitter. Histoire de doper son audience</p>
<p><strong>... Réseau social Instagram</strong></p>
<p><strong>C</strong>ar Instagram est, désormais, à la fois <strong>outil de
publication et d'édition de photos (avec ses fameux filtres), et réseau
social</strong>. Au passage, il annonçait hier <a href="http://blog.instagram.com/post/37657978245/instagram-3-2-improved-camera-with-a-new-filter">
sur son blog</a> de nouvelles fonctionnalités photo: nouvelle ergonomie de sa
fonctionnalité de caméra, nouveau filtre, "Willow", enregistrement des photos
dans iOS dans un dossier Instagram...</p>
<p>Fort de ses 120 millions d'utilisateurs, disponible sur Android et l’App
Store, il est aussi accessible, depuis peu, sur le web. Les utilisateurs
d'Instagram peuvent y créer un profil comme sur Facebook, avec une bannière,
une biographie, des followers, etc. Comme Twitter. Oups.</p>
<p><strong>P</strong>lus question, pour Instagram, de rediriger son audience
vers Twitter. <em>"Il y a quelques mois, nous avions accepté les cartes Twitter
parce que notre présence sur le web était minime"</em>, expliquait la semaine
dernière Kevin Systrom, cofondateur d'Instagram, lors des conférences LeWeb,
organisées aux Docks d'Aubervilliers. Ces cartes Twitter permettent à des
contenus(images, etc) d’être inclus dans les tweets, et de ne pas être
redirigés vers d’autres sites ou applications. <em>"Nous avons fait évoluer
notre plateforme afin que les utilisateurs puissent directement réagir à des
contenus Instagram via des ‘like’, des commentaires et des mots-clés.
Désormais, la meilleure chose pour nous est de tout rediriger directement vers
le site Instagram"</em>. Ça a le mérite d'être clair.</p>
<p>Son propriétaire, Facebook, espère ainsi concurrencer des plateformes à
succès, telle la <a href="http://www.strategies.fr/actualites/medias/176609W/tumblr-faites-tourner.html">
plateforme de microblogging</a> Tumblr. Alsro que l'on voit émerger des
communautés de fans de culture, qui partagent leurs photos d'événements
culturels... sur Instagram. Il y a 15 jours, lors des Rencontres du
wsebjournalisme à Metz, Nicolas Loublet, fondateur de Knowtex, nous racontait
ainsi l'essor des <em>"communautés créatives"</em>, constituées de
"museogeeks", dont certains effectuent carrément des livetweets d’expositions.
Ce qu'ont repéré certains musées, tel le Musée du Quai Branly, qui va jusqu'à
organiser des événements pour ces Instagramers...</p>
<p><strong>Google</strong> n’est pas en reste dans cette bataille. Il a racheté
en septembre la société Nik Software, à l'origine du service d'application
photo pour mobile, <strong>Snapseed</strong>, disponible elle aussi sur l’App
Store. Google l'a rendue, il y a peu, gratuite sur Android et sur l'Apple
Store. Snapseed était jusque-là vendu pour 4,99$ sur l'App Store. Fort de
Goole+, Google compte bien <strong>faire de Snapseed son propre
Instagram</strong> en l'intégrant davantage à son réseau social. Avec notamment
l'ouverture de son nouveau service sur Google+, <strong>Google+
Communities</strong>, qui comporte des thématiques verticales (photo, people,
et bien sûr marques).</p>
<p><strong>Màj 13/12</strong> : Dernier-venu dans cette bataille,
<strong>Flickr</strong>, filiale de Yahoo!, à son tour à l'assaut, avec son
application pour iOS qui passe en version 2.0... et comporte, elle aussi des
filtres photographiques (carrément 16), d'après <a href="http://www.zdnet.fr/actualites/flickr-se-la-joue-aussi-instagram-sur-ios-39785381.htm#xtor=RSS-1">
ZDNet</a>. Ces photos "améliorées" pourront être partagées sur Twitter, ou
géolocalisées via Foursquare. A la clé aussi, un nouveau système de
téléchargement de photos, de nouveaux modes d’affichage et la possibilité de
rajouter des informations à propos de chaque photo (type d’objectif, réglages,
éclairage, etc).</p>Le numérique, au centre de la campagne électorale ?urn:md5:a41c16a875ed8239b30be83882bca50b2011-12-11T22:25:00+01:002012-03-17T18:37:51+01:00Capucine CousinCulture numérique2012Antonin TorikianArnaud Champrenier-TriganoCNNFleur PellerinGoogleLeWebMarie-Morgan Le Barzicnet-campagneNicolas PrincenNicolas Sarkozy <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.nicolas_sarkozy_google_paris_m.jpg" alt="nicolas_sarkozy_google_paris.jpg" title="nicolas_sarkozy_google_paris.jpg, déc. 2011" /></p>
<p><strong>L</strong>undi dernier, il inaugurait l'ouverture du site de données
publiques Datagouv.fr. Mardi matin, il s'offrait l'inauguration du siège de
Google, avec Sergey Brin en personne, et une poignée d'entrepreneurs
médiatiques. Mercredi, à l'occasion de l'ouverture de la conférence LeWeb'11,
grand-messe annuelle des start-ups (et des fonds d'investissement) fondée par
Loïc Le Meur, il recevait à dîner à l'Elysée 300 entrepreneurs et blogueurs. Le
tout en pleine "Semaine du numérique", montée par son conseiller Nicolas
Princen, émaillée de plusieurs raouts et conférences autour des technologies -
qui permettait d'emblée de mettre Sarkozy au cœur de cette actualité.</p>
<p>Il avait déjà inauguré son "tournant numérique" - du moins auprès des médias
- en mai dernier, en organisant l'eG8 du Web aux Tuileries, en direct avec
l'agence Publicis, quitte à zapper quelque peu les ministres habituellement en
charge du sujet, comme nous le détaillions <a href="http://www.strategies.fr/actualites/agences/164060W/dans-les-coulisses-de-l-e-g8.html">
dans cette enquête</a>. En préalable, il avait installé <a href="http://www.gouvernement.fr/gouvernement/le-conseil-national-du-numerique-voit-le-jour">
le 27 avril</a> dernier un Conseil national du numérique (CNN), organe
consultatif (déjà <a href="http://www.conseil-national-du-numerique.com/">contesté sur la Toile</a>)
comptant... des entrepreneurs - ça tombe bien - comme le patron de Rentabiliweb
Jean-Baptiste Descroix-Vernier, Giuseppe Di Martino (Dailymotion, Asic), Frank
Esser (SFR, FFT), Gabrielle Gauthey (Alcatel-Lucent), un anti-sarkozyste (belle
prise) Nicolas Voisin (Owni), et avec pour président Gilles Babinet (Eyeka,
CaptainDash...).</p>
<p><strong>Le numérique et l'innovation, sujet de campagne à
truster</strong></p>
<p><strong>N</strong>icolas Sarkozy est en campagne, à 5 mois des élections
présidentielles. Pour lui comme pour François Hollande - et les autres
candidats - le numérique et l'innovation pourraient bien en être un des
sujets-clés. Il drague assidûment les acteurs du numérique, pas totalement en
vain. <em>"Jean-Baptiste Descroix-Vernier, Gilles Babinet, étaient tous
retournés lors de son discours au nouveau siège de Google"</em>, me racontait
un entrepreneur (libéral) la semaine dernière.</p>
<p>C'est peut-être en quelque sorte son discours d'Hourtin. Chez Google, son
échange, près d'une heure de questions-réponses avec des entrepreneurs,
blogueurs ou salariés de Google (sélectionnés au préalable), a été largement
tweeté, relayée sur Facebook. Retour sur image garanti pour l'Elysée, avec
<a href="https://blog.miscellanees.net/post/2011/12/11/Le-num%C3%A9rique%2C-au-centre-de-la-campagne-%C3%A9lectorale#">
ce book</a> de photos "entrepreneuriales".</p>
<p><strong>I</strong>nternet, cette étrange chose, où il faut réfléchir à
<em>"comment mettre un minimum de règles en gardant la liberté du Web", il
reconnaît s'"être trompé quand je parlais de régulation. J'ai pris le risque de
crisper un univers qui est fondé sur le partage et la liberté"</em>. On est
loin dans le discours de la <em>"jungle sauvage où il serait permis de piller
les oeuvres des créateurs"</em>, qu'il fustigeait <a href="http://www.pcinpact.com/news/48822-nicolas-sarkozy-hadopi-creation-internet.htm">
en 2009</a>, en pleine promo acharnée pour la loi Hadopi. Maintenant, c'est
promis, il comprend les entrepreneurs du numérique: <em>"Il a fallu que je m'y
mette pour comprendre les valeurs derrière (...). Le Web n'est pas simplement
une technologie, c'est aussi une façon d'être"</em>.</p>
<p>En 2006, le candidat aux élections présidentielles était fraîchement
accueilli à la conférence LeWeb. cette année donc, il organisait mercredi 7
décembre un dîner post - Web'11: pour défendre son programme sur la
compétitivité de la France dans les technologies ? Retour sur images
garanti : trop content d'y être invités, nombre de privilégiés ont posté
vidéos, twitpics ou photos via Facebook.</p>
<p><strong>R</strong>este à voir qui il comptera comme relais médiatiques pour
son programme numérique - et qui mènera sa net-campagne, laquelle en est à
peine à ses débuts, à gauche comme à droite. Parmi ses ministres, celui en
charge de l'Economie numérique, Eric Besson, ne cache plus <a href="http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/12/07/eric-besson-n-a-plus-tres-envie-de-faire-de-la-politique-il-prefere-le-football_1614291_1471069.html">
son ennui</a>, et tweete à tout-va. A l'Elysée, seul <strong>Nicolas
Princen</strong> est présenté comme conseiller numérique. A 27 ans, le
normalien diplômé d'HEC, arrivé pour gérer la net-campagne de Sarkozy en 2006,
fustigé sur le Net <a href="http://revuedeweb.blogs.nouvelobs.com/archive/2008/03/19/nicolas-princen-une-taupe-pas-tres-discrete.html">
en 2008</a>, décroche ce mois-ci la 33ème place dans la "powerlist" du très
branché <em>Technikart</em>. Il y a certes des parlementaires pointus, comme
Laure de la Raudière, Patrice Martin-Lalande ou Lionel Tardy (ce dernier
n'avait pas hésité à exprimer ses réserves sur Hadopi), très bons connaisseurs
des dossiers mais <em>"qui n'auront pas forcément une vision d'ensemble pour un
programme numérique"</em>, me confiait la même source.</p>
<p>L'agence en charge depuis quelques mois de la stratégie digitale de l'UMP,
Emakina, dirigée par Manuel Diaz, demeure discrète pour l'instant. Mais
l'entrepreneur de 32 ans, initialement aux côtés de son frère, fondateur de
BlueKiwi, a croisé depuis ses 19 ans la fine fleur des start-ups et des grandes
agences digitales. Un avantage non négligeable.</p>
<p><strong>Quid à gauche ?</strong></p>
<p><strong>A</strong>u PS, les candidats ont bien présenté des semblants de
programmes numériques avant les primaires, comme Martine Aubry. Mais depuis,
François Hollande a changé plusieurs fois de positions sur Hadopi. Pourtant, il
commence à bien s'entourer sur le sujet : <strong>Fleur Pellerin</strong>,
37 ans, énarque, conseillère à la Cour des Comptes, peu connue mais pointue,
chargée de théoriser son programme numérique, a commencé à le dévoiler dans les
médias (comme <a href="http://electronlibre.info/Fleur-Pellerin-Sur-le-numerique,01494">sur Electron
Libre</a> ), elle prend ses marques sur Twitter...</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.nuage_sur_les_pistes_de_reforme_0__2__m.jpg" alt="nuage_sur_les_pistes_de_reforme_0__2_.jpg" title="nuage_sur_les_pistes_de_reforme_0__2_.jpg, déc. 2011" /> Nuage de tags "sur
les pistes de la réforme" - <a href="http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/12/12/vos-contributions-lappel-du-ps-sur-la-politique-numerique-227453">
Eco89</a></p>
<p>Elle a lancé un appel à contributions sur la politique numérique du PS
<a href="http://www.rue89.com/rue89-eco/2011/12/12/vos-contributions-lappel-du-ps-sur-la-politique-numerique-227453">
sur Eco89</a>. <em>"Hussarde de la diversité"</em>, présidente du très influent
club XXIe siècle, elle avait été portraitisée <a href="http://www.liberation.fr/societe/0101629420-hussarde-de-la-diversite">par''
Libé'' dès 2009</a>. Mais habile, elle apparaît de nouveau dans la presse grand
public, comme ce papier dans <em>Elle</em> où elle humanise son image, en tant
que <em>"working mum"</em>.</p>
<p>En tous cas, preuve qu'elle ne laisse pas indifférent, elle commence à
essuyer des attaques très directes sur Twitter, comme de la part d'Arnaud
Dassier, entrepreneur, ex-responsable de la campagne Internet de Nicolas
Sarkozy - et lui-même en campagne pour les législatives.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.dassier_pellerin_m.jpg" alt="dassier_pellerin.jpg" title="dassier_pellerin.jpg, déc. 2011" /></p>
<p>Dans cette équipe, Vincent Feltesse, responsable de la campagne digitale du
candidat, a fait venir à ses côtés <strong>Marie-Morgan Le Barzic</strong>, 36
ans, ex-déléguée générale de Silicon Sentier et directrice de La Cantine, spot
parisien qui accompagne les acteurs du numérique. Elle y sera chargée <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2011/12/11/Le-num%C3%A9rique%2C-au-centre-de-la-campagne-%C3%A9lectorale#">
des opérations</a>. Autre nouvelle recrue, selon mes informations,
<strong>Antonin Torikian</strong>, ex-responsable du programme étudiant Imagine
Cup chez Microsoft. Et Challenges évoquait récemment le nom de Jean-Noël Tronc,
nouveau patron de la Sacem (et auteur du discours d'Hourtin, je dressais
<a href="http://archives.lesechos.fr/archives/2002/LesEchos/18735-529-ECH.htm?texte=jean-no%EBl%20tronc">
son portrait</a> en 2002), qui le conseillerait à titre personnel. François
Hollande doit lancer son site officiel en janvier prochain.</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xmbh20"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xmbh20_en-marche-la-bande-annonce_news" target="_blank">En marche, la bande annonce</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/PlaceauPeuple" target="_blank">PlaceauPeuple</a></i><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/PlaceauPeuple" target="_blank">PlaceauPeuple</a></div>
<p><strong>D</strong>'autres candidats innovent davantage sur la Toile. Surtout
les petits candidats, moins relayés par les médias, qui se doivent d'affirmer
leur présence numérique. Jean-Luc Mélenchon surprend déjà: avec pour directeur
de campagne web le prolixe <strong>Arnaud Champrenier-Trigano</strong>
(ex-responsable de l'Une, chroniqueur web, fondateur du magazine TOC), il
dispose d'un <a href="http://www.placeaupeuple2012.fr/">site web novateur</a>,
et dévoilera à la presse son appui iPhone ce jeudi 15 décembre. Mieux, son
équipe a conçu une web-série hebdomadaire, <em>En marche</em>, lancée le 21
novembre. Sous influence <em>Lost</em> et autres séries US, tous les lundis,
elle suit les pérégrinations du candidat, ralentis et flash-backs à l'appui. Le
premier docu-soap de campagne. A suivre...</p>