Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations - Mot-clé - The Walt Disney Company2023-11-09T22:14:23+00:00urn:md5:e7ec1fbd7729b619d22bab365af406cbDotclearDisney+, embarquant Marvel, LucasFilms, Pixar... sur les écrans dans l'Hexagoneurn:md5:58a72a17b49cd8e0d43520608a164d242020-04-07T12:17:00+02:002020-04-07T12:17:00+02:00Capucine CousinMédiasbinge watchingDisneyNetflixThe Walt Disney Company <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/disney_.jpg" alt="disney_.jpg" title="disney_.jpg, avr. 2020" /></p>
<p><strong>C</strong>'est parti: Mickey débarque pleinement sur nos écrans. La
date de lancement ne pouvait mieux tomber pour Disney, qui lance enfin son
service de vidéo à la demande sur abonnement Disney+ en France ce mardi 7
avril, alors que les Français sont confinés chez eux depuis pile 3
semaines.</p>
<p>Avec, une fois encore, un petit goût d'exception française, son lancement,
initialement prévu le 24 mars, comme dans les autres pays européens, avait été
repoussé de deux semaines à la demande du gouvernement français, qui craignait
un engorgement des réseaux - mais l'opérateur télécoms Orange a aussi pesé de
tout son poids ;)</p>
<p>Disney+ est le premier concurrent poids lourd face à Netflix: il peut
s'aligner avec des tarifs moindres, étant proposé pour 6,99 euros par mois, ou
69,99 euros par an. Autres atouts, la très forte notoriété de la marque Disney
dans l'Hexagone, une <strong>marque quasi-patrimoniale</strong> depuis des
décennies: entre nos soirées Disney Channel dans les années 80, les dessins
animés classiques siglés, Disney, les parcs d'attraction Disneyland... Et en
voyant Disney+ à l'écran, le téléspectateur pense Disney + Pixar + Lucas Films
Alors que Netflix, comme je le racontais dans mon livre, a dû faire connaître
sa marque lors de son arrivée en France en septembre 2014.</p>
<p>Résultat, il devrait rapidement engranger des millions d’abonnés, comme
ailleurs. Lancé en novembre dernier aux Etats-Unis, au Canada, aux Pays-Bas, en
Australie et en Nouvelle-Zélande, il y comptait déjà 28,6 millions d’abonnés
début février.</p>
<p>Point de détail savoureux, le chiffre d’affaires généré en France ne sera
pas encaissé dans l’Hexagone, mais... aux Pays-Bas, comme <a href="https://www.capital.fr/entreprises-marches/disney-choisit-la-fiscalite-avantageuse-des-pays-bas-1366917">
le révèle ''Capital''</a>. De fait, les CGU (conditions générales d’abonnement
indiquent que l’abonné français contracte avec une filiale immatriculée près
d’Amsterdam, The Walt Disney Company Benelux BV. Ce qui n'empêchera pas Disney
de devoir verser son obole pour financer l’audiovisuel français: soit une taxe
de 5,15% de son chiffre d'affaires français auprès du Centre national du cinéma
(CNC), et d'investir 25% de ses recettes hexagonales dans des productions
européennes (dont environ 20% dans des productions françaises).</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/disney_.jpg" alt="disney_.jpg" title="disney_.jpg, avr. 2020" /></p>
<p>En tous cas, Disney+ débarque avec un <em>catalogue gargantuesque</em>: soit
plus de 500 films et plus de 300 séries, dont tous les dessins animés mythiques
(<em>Aladdin, Les Aristochats</em>, etc.), aux animations Pixar (<em>Toy Story,
Cars</em>…), les Marvel (<em>Avengers, Iron Man</em>…) aux Star Wars, les 30
premières saisons des <em>Simpson</em>...</p>
<p>En parcourant la plateforme, on remarque que la firme de Burbank a pris soin
de classifier ses contenus par marques: sous l'onglet Disney, les Originals
(dont les séries originales <em>The Clone Wars, The Mandalorian</em>), des
films d'animation (tels les classiques <em>La reine des neiges, Le roi
lion</em>), les Favoris Disney Channel, des "films nostalgiques" (des
catégories qui raviveront la nostalgie des parents quadras, au passage)...
L'onglet Pixar donne accès aux pépites de dessins animés (<em>Le monde de Nemo,
Ratatouille)</em> et sagas (<em>Cars, Toy Story)</em> du studio d'animation
acquis par Disney en 2006 pour quelque 7,4 milliards de dollars. S'y ajoutent
tout l'univers des super héros Marvel: longtemps "loué" à Netflix, Bob Iger,
alors patron de Disney, avait déclaré la guerre à Netflix lorsque, en plein été
2017, il avait annoncé qu'il allait récupérer son catalogue Marvel... pour
lancer sa propre offre de streaming vidéo. ainsi que l'univers Star Wars, et
celui des documentaires National Geographic.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.binge-watching-tv-session_m.jpg" alt="binge-watching-tv-session.jpg" title="binge-watching-tv-session.jpg, avr. 2020" /></p>
<p>Dans les usages, la Walt Disney Company entend <strong>ne pas se plier à la
règle du <em>binge watching</em></strong> <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2015/04/16/De-Netflix-%C3%A0-Spotify%2C-un-nouveau-consum%C3%A9risme-culturel">
créée par Netflix</a>: comme Apple TV+, certaines de ses séries originales
seront proposées uniquement à un rythme de diffusion au rythme d’un épisode par
semaine. Soit chaque vendredi à 9h pour <em>The Mandalorian</em>, la première
série live de l’univers Star Wars, aux premières critiques dithyrambiques,
supervisée par Jon Favreau, réalisateur d’Iron Man et du Roi Lion. Une manière
de créer l'événement par la rareté - et, paradoxe, la reprise des codes des
grilles télé old school. Après tout, la très attendue saison 5 du <em>Bureau
des légendes</em> est diffusée à dose homéopathique, depuis ce lundi soir sur
Canal+.</p>