Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations - Mot-clé - cinéma2023-11-09T22:14:23+00:00urn:md5:e7ec1fbd7729b619d22bab365af406cbDotclearRey (Star Wars) et Imperator Furiosa (Mad Max), deux badass girls dans le cinéma mainstream de 2015urn:md5:1403d296ab7d7677a108e70fb78463852016-01-03T16:20:00+01:002016-01-03T18:01:08+01:00Capucine CousinCulture numériquecinémaImperator FuriosaMad MaxmainstreamReyStar Wars <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/jill-01.jpg" alt="jill-01.jpg" title="jill-01.jpg, janv. 2016" /></p>
<p>Jill dans <em>La trilogie Nikopol</em> (Enki Bilal, ed. Les humanoïdes
associés)</p>
<p><strong>2016</strong>, ça y est, nous y sommes... J'aurais pu, comme
beaucoup, tels <a href="http://www.slate.fr/story/111831/adieu-2015-enfin">Titiou Lecocq</a> ou
<a href="http://bigbrowser.blog.lemonde.fr/2015/12/31/le-top-33-des-meilleures-et-des-pires-retrospectives-de-lannee/">
Bigbrowser,</a> écrire un bilan de l'année 2015. Une année particulière, dure
(j'avais l'impression de regarder le zapping annuel de Canal+ sous Xanax ces
derniers jours..), "poisseuse" me disait-on encore hier, où on a été secoués
par les attentats, où le vivre-ensemble de manière sereine est devenu
essentiel. Dans l'après-13 novembre, les questionnements (légitimes) se sont
multipliés. Pour ma part je me suis sentie sûre de ma chance, d'être toujours
là (en clair, en vie), à ma place, avec pour 2016 de nouveaux projets
professionnels bien kiffants (cela, vous en saurez plus ces prochains jours ;)
et personnels, plein d'envies, de nouvelles choses à accomplir. Alors je vis
sans doute plus dans le présent et l'avenir à préparer que le bilan du
passé...</p>
<p>Quoi qu'il en soit, j'en profite pour vous remercier pour cette nouvelle
année où vous avez continué à me lire, pour ce blog qui fêtera en février ses 9
ans (9 ans !) d'existence, et où vous avez été en moyenne 35 000 lecteurs par
mois à me lire ! Alors merci pour votre intérêt, vos réactions et votre
bienveillance. Et tous mes vœux de bonne année 2016, lectrices et lecteurs
chéris !</p>
<p>Pour bien attaquer 2016, outre le bilan de l'année 2015, j'ai envisagé le
traditionnel billet-marronnier sur les innovations et tendances tech les plus
attendues 2016 (donc comme vous pouvez l'imaginer, l'an I de la réalité
virtuelle, le nouveau chapitre des objets connectés, la multiplication des
écrans, l'après-4G, etc etc). Nooon pitié, m'a supplié un ami-lecteur hier. Ou
encore le 135ème billet sur <em>Star Wars</em> et la folie commerciale des
produits dérivés: sujet déjà traité à l'envi, dont par votre dévouée <a href="http://www.strategies.fr/actualites/marques/1027622W/star-wars-le-reveil-de-la-marque.html">
dans cette enquête</a>...</p>
<p>Finalement, en y réfléchissant, <strong>dans les événements de la culture
mainstream de 2015</strong>, un point commun positif s'est dégagé: enfin des
femmes fortes, des nouvelles super-héroïnes s'imposent comme personnages
principaux ! Je pense à deux films, deux des blockbusters les plus
attendus de 2015, <em>Mad Max : Fury road</em> (sorti en mai 2015), et
<em>Star Wars : Le réveil de la Force</em> (décembre 2015).</p>
<p><strong>Deux wonder women dans deux blockbusters</strong></p>
<p><strong>D</strong>eux films qui ont plusieurs points communs : ils
s'inscrivent dans des sagas à gros budgets, avaient suscité une certaine
attente, pour l'un parce que c'était la première production par le géant Disney
(et non plus par le - soit-disant - petit poucet LucasFilms) ; pour
l'autre parce que ce quatrième opus était attendue depuis la sortie en 1985 de
Mad Max : Au-delà du dôme du tonnerre, avec plusieurs tentatives avortées
de George Miller. Tous deux sont des sagas-cultes de science-fiction,
inaugurées à l'aube des années 80 : le premier est une saga
intergalactique, dans le genre de <em>space opera</em>, le second une série de
courses-poursuites dans un monde post-apocalyptique, où les survivants tentent
d'organiser un monde nouveau.</p>
<p>Enfin et surtout, ces deux sagas ont longtemps été connotées plutôt
"masculines", en tous cas visant initialement un public plutôt masculin :
vous noterez que je prends beaucoup de pincettes ;) car à titre personnel, j'ai
beaucoup baigné dans la culture <em>Star Wars</em> (grâce à mon cher papa),
mais en sondant mes collègues et amies femmes, je me suis aperçue que cela
était loin d'être un film de chevet pour petites filles dans les années 80 ;)
Quant à <em>Mad Max</em> (que je connais beaucoup moins j'avoue), il montre une
dystopie, un univers sombre, assez violent, où l'on a beaucoup de scènes
d'action (comprenez de bastons, de courses-poursuites, d'explosions
spectaculaires).</p>
<p>Et donc, ça y est : reflet de l'époque, pour la première fois cette
année, Star Wars et Mad Max mettaient (enfin) en scène des vraies femmes
fortes, le pendant des super-héros. <strong>Des vraies badass girls</strong>,
"qui en ont". Un petit point vocabulaire s'impose quant à la définition de
Badass: le terme (appliqué initialement aux mecs) désignait initialement un
mauvais garçon dans l'argot US, avant de dériver de façon positive vers un dur
à cuire, qui a la classe, une sorte de héros en somme. Comme Clint Eastwood
dans <em>Le bon, la brute et le truand</em> : tout le monde s'interrompt,
même le pianiste, lorsqu'il pousse les portes battantes du bar, et commande son
double scotch. Il a ses dignes successeurs, comme Jules Winnfield dans <em>Pulp
fiction</em>.</p>
<p>Certes, on a vu quelques badass girls apparaître dans la culture mainstream
en sci-fi, telle <strong>Lara Croft</strong>, devenue l'icône de la franchise
de jeux vidéos <strong><em>Tomb Raider</em></strong>, <strong>Sarah
Connor</strong> dans <strong><em>Terminator 2: Le soulèvement des
machines</em></strong>, ou <strong>Trinity</strong> dans
<strong><em>Matrix</em></strong> (Et vous en trouverez sûrement
d'autres...).</p>
<p><strong>Rey dans Star Wars : Le Réveil de la Force, "scavenger" habitée
par la Force</strong></p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.rey-finn-star-wars-episode-vii_m.jpg" alt="rey-finn-star-wars-episode-vii.jpg" title="rey-finn-star-wars-episode-vii.jpg, janv. 2016" /></p>
<p><strong><em>Star Wars : Le réveil de la Force</em></strong>, d'abord
(6,8 millions d'entrées en France à ce jour). <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2016/01/03/Attention%20spoilers%20dans%20ce%20paragraphe" title="Attention spoilers dans ce paragraphe">Attention spoilers dans ce
paragrap...</a>. Son personnage principal est une nouvelle-venue dans la saga,
Rey (jouée, comme souvent dans Star Wars, par une actrice méconnue, Daisy
Ridley, 23 ans), sans nom de famille connu : la jeune femme survit seule
sur la planète Jakku, une planète déserte rude, en revendant des pièces
détachées de machines et de robots ("scavenger" en VO, pilleuse d'épaves).
Comme naguère un certain Luke, elle s'accroche à l'espoir de retrouver sa
famille, Lorsqu'un robot droïde fugitif, le BB-8, l'appelle à l'aide, elle se
retrouve mêlée à un conflit d'envergure intergalactique, du côté des
Rebelles...</p>
<p>Ce qui est intéressant est qu'elle se revendique elle-même <strong>comme une
<em>"no-one"</em></strong>. Et pourtant, dès les premières séquences du film,
c'est une jeune femme émancipée et débrouillarde (en sommes très contemporaine)
qui se révèle : elle sait se battre seule pour éviter que l'on lui dérobe
le BB-8. Lorsque Finn veut lui porter secours, elle lui intime à plusieurs
reprises <em>"Lâche-moi la main !"</em>. Elle sait démonter, réparer un robot
en un clin d’œil, ou décrire ses caractéristiques techniques de façon détaillée
(lorsqu’elle décrit le BB-8 à Kylo Ren). Loin de la robe virginale de princesse
Leia, elle est vêtue de manière minimaliste, de la même manière que Luke
Skywalker dans <em>La guerre des étoiles</em> (1977).</p>
<p><strong>E</strong>lle sait piloter un vaisseau, dont le fameux Faucon
Millennium, de manière totalement instinctive (<em>"Je ne sais pas où j'ai
appris à le piloter"</em>, avoue-t-elle à Finn). Surtout, elle possède la
Force, et apprend progressivement à la manier. Ce qui n'en fait pas (encore)
une Jedi puisqu'elle n'a pas suivi l'enseignement. On ne sais pas (encore) si
elle a des liens de parenté avec des Jedi, comme Luke Skywalker. Mais elle
apprend à la manier, et se situe dans le camp des Rebelles. Et surtout, elle
manie le sabre laser, enfin ! Dans toute la saga Star Wars, Rey est la
première femme (il a fallu attendre 2015 tout de même...) à recourir à la Force
pour se battre, et à manier le sabre. Face à des hommes.</p>
<p>C'est là la grande nouveauté, la grande émancipation, qui en fait la
première héroïne réelle de Star Wars. Lors de mon enquête pour
<em>Stratégies</em>, l'historien Thomas Snégaroff (auteur de l'excellent <em>Je
suis ton père</em>, ed. Naive) me disait à raison que <em>"la princesse Leïa
était modelée par une vision assez conservatrice : elle a la Force mais ne
l'utilise pas, et se bat peu, à part pour utiliser parfois des fusils et
pistolets"</em>. D'ailleurs, dans ce dernier opus, on voit à plusieurs reprises
que Rey est en quelque sorte l'Elue, nouvelle dépositaire de la Force. Alors
que Leia en a hérité naturellement par son père, Dark Vador, mais ne l'utilise
pas.</p>
<p><strong>Imperator Furiosa dans Mad Max : Fury Road</strong></p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.main-qimg-f8ad70679b728550ebfcb7bd03b2f933_m.jpg" alt="main-qimg-f8ad70679b728550ebfcb7bd03b2f933.jpg" title="main-qimg-f8ad70679b728550ebfcb7bd03b2f933.jpg, janv. 2016" /></p>
<p>Imperator Furiosa dans le dernier opus de <em>Mad Max</em>, ensuite. Un des
autres blockbusters incontestables (2,3 millions d'entrées en France), et
mythiques de 2015. C'est Charlize Theron (40 ans), à l'image jusqu'alors plutôt
glamour, qui incarne ce personnage, crâne rasé et peinture de guerre noire sur
le front. A milles lieues de la jeune femme vêtue d'une robe lamé or dans les
pubs pour la parfum J'adore de Dior...</p>
<p>Dans un désert dévasté où survivent des humains, clans de cannibales, sectes
et gangs de motards, suite à une guerre nucléaire, l'"Imperator" Furiosa, c'est
donc la fidèle partisane de "Immortan Joe" (Hugh Keays-Byrne), un ancien
militaire devenu leader tyrannique. Elle le trahit et s'enfuit avec un bien
d'une importance capitale pour le chef de guerre: ses "épouses", un groupe de
jeunes femmes lui servant d'esclaves et de "pondeuses".</p>
<p>Au fil du film, on découvre une Furiosa qui a donc monté cette fuite, avec
une cause militante, assurer un autre avenir à ces jeunes femmes, et fuir
elle-même ce régime despotique pour un paradis rêvé, un territoire utopique où
elle est née. Preuve qu'elle a longuement préparé cette fuite, elle a même
conclu un accord pour pouvoir traverser un canyon contrôlé par un gang de
motards.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.main-qimg-8626e018b871f6f6bf00b17ae01db7aa_m.jpg" alt="main-qimg-8626e018b871f6f6bf00b17ae01db7aa.jpg" title="main-qimg-8626e018b871f6f6bf00b17ae01db7aa.jpg, janv. 2016" /></p>
<p>Cette femme munie d'un bras robotisé (son bras manquant est représenté sur
sa portière de camion), conduit et entretient son immense camion, doté d'un
antidémarrage qu'elle seule peut déverrouiller. Elle peut même le réparer en
s'agrippant en-dessous à son moteur, alors qu'il roule. Comme Rey, elle sourit
peu, sait se battre, manier les armes... Elle aussi est vêtue comme une
guerrière, avec un treillis kaki. A défaut d'une romance, une amitié
s'esquissera avec Max, qui la sauve en lui transfusant du sang. Dans cette
course-poursuite littéralement infernale, elle traversera une tempête, des
canyons, perdra un œil, et manquera de perdre la vie, avant de revenir
victorieuse la Citadelle avec sa prise - le cadavre de Immortan Joe - auquel
elle va succéder en toute probabilité. Une femme devenue personnage principal
d'un film de guerre, et s'apprête à prendre le pouvoir - la boucle est
bouclée...</p>Apple sponsor de films ?urn:md5:c832919af702bb20b095bab72b7aa3522012-02-02T22:08:00+01:002012-02-07T08:28:01+01:00Capucine CousinMarketing & consoAppleBrandchannelcinémaMilleniumplacement de produit <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/images.jpeg" alt="images.jpeg" title="images.jpeg, fév. 2012" /></p>
<p><strong>E</strong>st-ce que les produits Apple seraient devenus omniprésents
au point que l'on ne pourrait plus s'en passer ? Ont-ils pénétré notre
quotidien, nos vies, sont-ils entrés massivement dans les usages? Sont-ils
devenus indispensables ?</p>
<p>La geekette Lisbeth Salander pour ses recherches de hacher, tout comme le
journaliste d'investigation Mikael Blomkvist dans <em>Millenium</em> de David
Fincher, Les très bobos personnages de <em>L'amour dure trois ans</em> de
Frédéric Beigbeder, Juliette Binoche qui incarne une journaliste dans
<em>Elles</em>, sur les écrans depuis hier, Tom Cruise dans <em>Mission
Impossible 4</em>, les protagonistes de la (très bonne) série <em>Les hommes de
l'ombre</em>, actuellement diffusée sur France 2...</p>
<p>Ce sont quelques-uns des derniers films ou séries que j'ai vus. Ils ont tous
un point en commun: les personnages y reçoivent des appels ou envoient des SMS
depuis leur iPhone, écoutent de la musique depuis... leur iPhone, écrivent,
codent, hackent, envoient des mails sur leur Macbook Pro, surfent sur Internet
ou font des montages d'images sur leur iPad. Le logo Apple y est à peine
dissimulé, bien au contraire: on reconnaît de toute façon facilement un iPhone
par sa seule ergonomie (la photo des personnages qui appellent sur un iPhone)
et un Macbook par son design (la pomme blanche sur la coque grise du
Macbook)...</p>
<p><strong>C</strong>'est dire à quel point <strong>l'univers Apple est devenu
omniprésent dans nos vies</strong>. En tous cas, c'est ce que reflète
<strong>un certain pan du cinéma</strong>, avec sa part de rêve, sa prime à la
technologie, et donc la nécessité de mettre en scène les marques branchées du
moment et/ou qui sont entrées dans les usages. Du moins pour certaines
catégories de la population. Il faut rappeler au passage que l'iPhone est loin
d'être le téléphone mobile le plus utilisé: il ne représente encore "que" 8,7%
de parts de marché dans le monde fin 2011, <a href="http://www.idc.com/getdoc.jsp?containerId=prUS23297412">d'après l'institut
IDC</a>.</p>
<p>Bien sûr, le <strong>placement de produits</strong> est monnaie courante
dans le cinéma depuis ses débuts (une pratique que l'on voit aussi débarquer
<strong>dans la littérature</strong>, que j'évoque i<a href="https://blog.miscellanees.net/post/2009/11/22/mmario">ci</a> et <a href="http://www.strategies.fr/actualites/marques/178552W/le-brand-content-s-invite-dans-la-litterature.html">
là</a>). Il est plutôt l'apanage de blockbusters américains, voire fait sens
dans la logique narrative de nombre de films (on pense bien sûr aux <em>James
Bond</em>)... Même Almodovar y recourt depuis longtemps, depuis <em>Talons
aiguilles</em> (ah! Victoria Abril et ses tailleurs Chanel...) à <em>La piel
que habito</em>, entre les bagnoles BMW et les écrans plasma Panasonic. Mais il
est par essence multimarques, les scénaristes intégrant des marques dès
l'écriture du scenar pour apporter du réalisme au récit... et très
prosaïquement bénéficier d'avantages en nature (prêts de produits...), en
formalisant la pratique par la signature de contrats, en passant par des
agences spécialisées, telles Marques et films.</p>
<p>Avec Apple, on franchit un cap. Ce sont bien les produits d'une même marque
qui sont mis en scène dans plusieurs films (je vous laisse le soin de compléter
ma liste très exhaustive par d'autres exemples de films en commentaires ;). A
tel point que l'on a l'impression <strong>que certains sont carrément
sponsorisés par Apple</strong>, tellement les produits sont intégrés dans le
récit, mis en scène durant de longues secondes (ou minutes...) avec démos
grandeur nature entre les mains des acteurs ! Et je suis prête à parier
que les scénaristes desdits films ne sont pas passés par une société de
placement de produits pour intégrer des produits Apple dans leurs films !
De toute façon, il n'est pas sûr qu'Apple aurait accepté, culte de la rareté et
du secret oblige...</p>
<p>Petit passage en revue...</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.millenium_m.jpg" alt="millenium.jpg" title="millenium.jpg, fév. 2012" /></p>
<p>Dans <em>Millenium : Les hommes qui n'aimaient pas les femmes</em>,
c'est manifeste: on a au bas mot 10 minutes d'utilisation de Macbook Pro (logo
et nom bien visibles) par les deux personnages principaux, pour écrire, envoyer
des mails, hacker en loucedé, faire des agrandissements de photos... Un mode
d'emploi grandeur nature pour Mac ;) Alors certes, dans cette magnifique
adaptation, David Fincher n'a fait que reprendre des placements de produits
déjà (trèèès) omniprésents dans le roman de Stieg Larssen, me faisait-on
remarquer sur Twitter la semaine dernière. Pas de jaloux: dans le film US,
Nokia, Epson, HP, Canon ont aussi droit à leurs quelques secondes
d'apparition.</p>
<p>Si on poursuit l'exercice, dans le très mielleux (et moyen) <em>L'amour dure
trois ans</em> de Frédéric Beigbeder, le catalogue de produits est assez
hallucinant, de GQ à la marque de décor Bo (je vous laisse le plaisir d'admirer
la très impressionnante liste de remerciements dans le générique de fin...), en
passant, donc, par le Macbook Pro (lorsque le héros esquisse son roman...
forcément), et bien évidemment par l'iPhone, utilisé par le héros pour
téléphoner, écouter de la musique (le fil blanc des écouteurs reconnaissable
entre tous...), envoyer des SMS. A munira 10 minutes de placements de produits
Apple.</p>
<p><strong>A</strong>utre atout: mettre en scène les nouveaux usages de
produits qui constituent eux-mêmes des innovations de rupture. Telle l'iPad,
utilisée de manières diverses par Tom Cruise dans <em>Mission Impossible
4</em>, dont dans une impressionnante scène où elle sert de vidéoprojecteur
dans un couloir... Certes, on entrevoit à peine la pomme... En tous cas, la
tablette est mise en scène parmi d'autres joujoux technos, tels ces gants
autogrippants sur des parois vitrées, ou ces lentilles de contacts dotées de
caméras infrarouges. Au passage, on apprend au détour <a href="http://www.cultofmac.com/136399/how-much-does-mission-impossible-4-director-love-apple-let-us-count-the-ways/">
de ce billet</a> que son réalisateur Brad Bird, fan d'Apple, a travaillé...
chez les studios Pixar, et a ainsi eu l'occasion de travailler avec Steve
Jobs.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.macbook-air-mission-impossible-4_m.jpg" alt="macbook-air-mission-impossible-4.jpg" title="macbook-air-mission-impossible-4.jpg, fév. 2012" /></p>
<p>Le Macbook Air utilisé par Tom Cruise...</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/iPhone-mission-impossible-300x173.jpg" alt="iPhone-mission-impossible-300x173.jpg" title="iPhone-mission-impossible-300x173.jpg, fév. 2012" /></p>
<p>...Et son iPhone avec une app dédiée</p>
<p>Et dans <em>Les hommes de l'ombre</em>, la grosse production française du
moment, une fiction de 8 épisodes sur les spin doctors, réalisée par Dan
Franck, les personnages travaillent sur des Mac, et reçoivent leurs appels....
sur des iPhone.</p>
<p>Ce ne sont que quelques exemples, pris sur des productions de ce dernier
mois. Je pourrais aussi citer pour l'an dernier le blockbuster d'horreur
<em>Scream 4</em>, qui donne la part belle à l'iPhone... jusqu'à la sonnerie
récurrent dans le film, qui est la sonnerie par défaut de l'iPhone.
Maaagnifique <strong>"placement sonore"</strong> de marque...</p>
<p>Mais c'est bel et bien une habitude pour Apple, <strong>une des marques les
plus citées dans les films</strong>. Près d'un film sur trois aux Etats-Unis,
parmi les films en tête du box office ont fait apparaître un produit de la
marque à la pomme <a href="http://www.brandchannel.com/home/post/2011/02/22/2010-Brandcameo-Product-Placement-Awards.aspx">
en 2010</a>, d'après le site Brandchannel, qui tient un classement annuel de
placements de produits.</p>Europa Film Treasures, plate-forme de diffusion cinématographique... Un archivage en ligne du 7e art européenurn:md5:13026a914dfcb2cd7fa540607796d8532009-05-24T22:08:00+02:002009-05-24T22:08:00+02:00Capucine CousinWebArchivagecinémaEuropa Film Treasures <p>Très jolie initiative de <a href="http://www.europafilmtreasures.fr/">Europa
Film Treasures</a>, qui collect(ionn)e des trésors de bobines et les numérise.
Cette plate-forme de diffusion cinématographique, lancée en juillet 2008, mais
dont je viens seulement d'apprendre l'existence, via LeMonde.fr. Basé sur un
partenariat avec les plus prestigieux fonds d'archives et de cinémathèques en
Europe, le site ressort des joyaux oubliés ou jadis perdus du 7e art européen,
des vidéos à voir gratuitement en streaming. Des années 1890 à nos jours, on y
trouve longs ou courts-métrages, documentaires, films d'animation, de
science-fiction... Je trouve cette initiative très juste, à l'heure l'archivage
en ligne - et donc le partage de ces ressources vers tous les internautes - est
de mise.</p>
<p>Depuis le début de l'année, l'EFT s'est enrichi des archives de la
cinémathèque croate de Zagreb ainsi que d'une vingtaine de nouvelles œuvres.
Par exemple le premier film d'épouvante croate, <a href="http://www.europafilmtreasures.fr/FT/306/a-propos-du-film-nocturno">Nocturno</a>
(1935), le film burlesque italien Robinet aviateur (1911) ou encore les
péripéties d'une cascadeuse danoise, <a href="http://www.europafilmtreasures.fr/PY/307/fiche_technique.htm?ID=307">Le Film
d'une casse-cou</a> (1923).</p>Pirelli mise sur le buzz et Uma Thurman pour promouvoir son nouveau pneuurn:md5:140da1f43b553befc317d4535e96e3c52007-02-18T18:41:00+01:002007-02-18T18:44:31+01:00CC3345-GANDIPubbuzz marketingcinémapeoplepub <p>L'info a un peu circulé en rubrique people ces dernières semaines, la marque
italienne Pirelli a signé un contrat mirifique avec l'actrice Uma Thurman.</p>
<p>Premier résultat, ce véritable <a href="http://www.pirellifilm.com/thefilm/viewTheFilm.jsp" hreflang="fr">court
métrage</a> de 10 minutes, diffusé exclusivement sur la Toile, qui relate une
course-poursuite entre Uma Thurman, dans un coupé sport jaune vif (ça ne vous
rappelle rien ? Référence à Kill Bill...), et divers assaillants qui
veulent la tuer. Je ne vous révèle pas la fin de la story ;). Un véritable
film, avec course-poursuites à grande vitesse dans une ville US. Ce qui permet
de vanter le nouveau pneu PZero The Hero de Pirelli, composé de matériaux
innovants. Réalisé par Kathryn Bigelow (cinéaste en retrait... je me souviens
vaguement de "Point break", un blockbuster des années 90 avec Patrick
Swayze)</p>
<p>En tous cas le procédé de Pirelli pour lancer sa campagne de com' est
intéressant : superproduction sur le net (comme BMW qui, il y a qqes
années, avait diffusé de court-métrages réalisé par des pointures comme John
Woo), people, références à un film-culte... Tout pour rendre un vulgaire pneu
sexy ;)</p>