« Libération » lance LibéLabo, son site de programmes audio et vidéo (Les Echos)

Grâce à cette §/.?! de grèce des ouvriers du Livre, pas de quotidiens en kiosques aujourd'hui... Donc autant que je diffuse l'intégralité de la version web de mes publications du jour sur ce blog...

« Libération » lance LibéLabo, son site de programmes audio et vidéo Les Echos, 20/11 LibéLabo propose des contenus qui ont vocation à pouvoir être écoutés sur différents supports nomades.

Cela faisait quatre ans que le quotidien « Libération » avait ce projet dans ses cartons. Il s'est enfin concrétisé le 24 octobre avec le lancement de LibéLabo, à la fois radio sur Internet et site Web de programmes en sons, en images et en diaporamas sonores. Pour cela, moyennant un budget initial de 90.000 euros, « Libération » s'est doté d'un studio radio flambant neuf, avec un plateau pour y enregistrer des émissions et du matériel qui permet à l'équipe d'assurer toute la chaîne technique et monter et diffuser les programmes au format numérique. Trois salariés y travaillent à temps plein, mais la radio compte aussi sur les contributions des plumes de la rédaction. D'ailleurs, une partie des journalistes ont déjà été formés au tournage et au montage.

L'objectif ? « Donner à écouter et à voir sur le site et à emporter. Et enrichir « Libération » avec des contenus audio et vidéo, en travaillant une écriture multimédia », précise Florent Latrive, journaliste de « Libération », désormais responsable à plein- temps de ce projet.

Au jour le jour, la grille de programmes s'affine. Avec de 3 à 6 émissions par jour, certaines s'imposent déjà, comme « Polémix et la Voix off », un programme de caricatures sonores lancé lors de la campagne électorale de la présidentielle, « Le Bar des sports », « Silence on joue », émission consacrée aux jeux vidéo, une « playlist » musicale concoctée par des critiques musicaux du quotidien, ainsi que des émissions de plateaux, dont une de débats économiques, montée en partenariat avec le mensuel « Alternatives économiques ». Les auditeurs commencent à être au rendez-vous, avec des premiers chiffres de 600.000 à 800.000 pages vues mensuelles et 10.000 consultations par épisode de certains programmes, comme « La Playlist » ou « Polémix et la Voix off ».

Audience et publicité

A venir aussi, un rendez-vous politique hebdomadaire, ainsi que des panoramas sonores, pour faire jouer la complémentarité entre images et sons. « Un diaporama proposera des analyses filmiques de scènes cultes du cinéma et un autre des critiques de bandes-annonces de films », dévoile Florent Latrive.

Comme pour le site de « Libération », le modèle de financement de LibéLabo repose sur l'audience et la publicité, avec des bandeaux publicitaires classiques, ce à quoi pourrait s'ajouter le sponsoring d'émissions.

Surtout, les concepteurs de LibéLabo espèrent trouver des débouchés vers plusieurs supports nomades, tels que les lecteurs MP3 ou les téléphones mobiles. Actuellement, avec la fonction de podcast, les internautes peuvent s'abonner pour recevoir les différents programmes automatiquement, dans un logiciel dédié (comme l'iTunes d'Apple, Winamp ou Juice) et au rythme où ils apparaissent. Mais « nous pouvons diffuser dans tous les formats possibles, sur les différents appareils », précise Florent Latrive. Ce qui intéresse déjà les opérateurs mobiles, à la recherche de contenus éditoriaux à proposer à leurs abonnés.

CAPUCINE COUSIN / Les Echos - Tous droits réservés