Quand Google rachète une papeterie à journaux pour y implanter un data center

Lu dans le "En marge" des Echos de vendredi dernier : Jean-Christpohe Féraud livre cette info troublante, de Google qui a annoncé hier le rachat... d'une usine de pâte à papier, au coeur des forêts de lSunna Mile, en Finlande. Google ne va même pas y produire quelque titre de presse papier que ce soit, mais raser cette usine pour y construire... un data center.

Une de ces farms de réseaux informatique que Google ouvre à tour de bras "pour indexer la Toile et faire tourner son fameux moteur de recherche à plein régime", rappelle mon confrère. qui nous apprend que l'usine a été rachetée au papetier local Stora Enso, numéro 3 mondial du papier journal. Tout un symbole, au cynisme outrancier, à l'heure où la presse print cherche à s'adapter à la nouvelle donne du Net.

Commentaires

1. Le mardi 17 février 2009, 11:20 par Misala

Le symbole est très fort... Je me demande comment l'évolution du site sera vécu par ceux qui y ont travaillé

2. Le mercredi 18 février 2009, 11:26 par Gaël

"Do no harm"...

Je me demande si les anciens employés comprendront bien la devis de google, ou s'ils y verront tout de même une petite contradiction.

En un mot, Google était-il vraiment obligé de faire dans ce genre de symbole, ou est-ce que quelqu'un, à un moment de la chaîne décisionnelle, a trouvé ça... marrant ?

Au vu de l'absurdité du système actuel, je ne serais même pas surpris que ce soit aussi simple.

3. Le jeudi 19 février 2009, 22:43 par Capucine

@ Gael et Misala : oui, je ne peux m'empêcher de penser aussi que ce choix n'est pas involontaire du tout de la part de Google. Effectivement, les employés de la papeterie doivent enrager...

4. Le mercredi 4 mars 2009, 12:58 par Igrecpoint

Ben nan, mais comme les usines a papier on besoin de beaucoup d'eau et qu'elle sont dans des coin isole a cause de l'odeur. C'est assez évident que le site correspond bien au datacenter. Les DC Google (Ou autre) utilise l'eau des rivière pour refroidir leur bécanes depuis belle lurette.