Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations - Politique2023-11-09T22:14:23+00:00urn:md5:e7ec1fbd7729b619d22bab365af406cbDotclearComment les deepfakes débarquent en politiqueurn:md5:f8d4f74b783bc10ce82ecb07abc517712019-11-20T14:08:00+01:002019-11-20T15:30:06+01:00Capucine CousinPolitiqueDeepfakedeepfakes politiquesElections américaines de 2020Matteo RenziZao <div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.youtube.com/embed/E0CfdHG1sIsversion=3&hl=fr_FR&feature=player_embedded&version=3" width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/embed/E0CfdHG1sIsversion=3&hl=fr_FR&feature=player_embedded&version=3" />
<param name="wmode" value="transparent" /></object></div>
<p><strong>M</strong>atteo Renzi, ancien ministre de l'Intérieur italien, et
fondateur du nouveau parti Italia Viva, est assis dans un bureau luxueux, face
caméra, entre une peinture et un buste style Renaissance, juste avant le
tournage d'une interview en duplex. Un technicien vérifie si le son fonctionne,
puis sur ces images tournées à son insu, il insulte plusieurs personnalités
politiques du pays dont le président du Conseil Giuseppe Conte et le ministre
des Affaires étrangères Luigi di Maio, bras d'honneur à l'appui.</p>
<p>Réalité? Trucage? La performance a choqué des téléspectateurs Italiens, qui
ont vivement réagi sur les réseaux sociaux face à la diatribe de l'ancien
premier ministre. Mais ce n'était pas Matteo Renzi qui paraît. En y regardant
de plus près, la voix et les gestes sont différents. Même le visage semble
déformé.</p>
<p>La séquence a été diffusée le 23 septembre dernier à la télévision
italienne, dans l'émission satirique "Striscia la notizia", à mi-chemin entre
"Quotidien" et feu "Les Guignols de l'info". L'émission a tourné les images
avec un imitateur reprenant la voix et la gestuelle de Renzi, et a appliqué sur
son visage, en utilisant une technologie d'intelligence artificielle, le visage
de l'ancien ministre. Sur son site web, la production de l'émission explique
que ce résultat est <em>"pour le moment unique au monde"</em>. Les publications
sur les réseaux sociaux ont souligné immédiatement, qu'il s'agissait d'une
parodie, mais ce n'était pas le cas de la version diffusée à la télévision.</p>
<p>Plus inquiétant : le principal intéressé, Matteo Renzi, s'est amusé de
cette parodie. "<em>L'imitation est parfaite, mais c'est une imitation"</em>,
écrivait-il sur son compte Instagram, en omettant la portée dangereuse de
montages d'un tel réalisme. Avant de faire son mea culpa, plus tard, sur sa
page Facebook : <em>"Effectivement, j'ai sous-évalué la portée
potentiellement dévastatrice du deepfake, la nouvelle technique de pointe des
fake news",</em> dit-il.</p>
<p><strong>Les deepfakes</strong>: ces vidéos, où l'on injecte une dose
d'intelligence artificielle, à des fins parodiques - ou de désinformation -
c'est peut-être <strong>un des prochains outils de manipulation
politique</strong>, en particulier pour la prochaine campagne des élections
présidentielles américaines de 2020, qui est déjà engagée. Il y a quelques
années, ces deepfakes étaient une nouveauté, créées par des codeurs amateurs.
Aujourd'hui, leur conception est facilitée par des services et start-ups qui
les proposent à prix réduit.</p>
<p>L'application mobile <strong>DeepNude</strong>, tout Comme l'appli chinoise
<strong>Zao</strong> sortie en août, permettent de coller des visages
facilement sur des images existantes. Pour l'heure, on peut seulement
sélectionner une banque de séquences vidéo prédéfinie, mais l'application,
simple à l'usage, a suscité de nombreuses inquiétudes. L'outil Zao a par
exemple permis en février dernier à l'émission "Complément d'Enquête" de France
2 de faire dire <strong>à Emmanuel Macron</strong> qu'il se lançait dans la
télévision.</p>
<p>On imagine les dérives possibles. <em>"Des clips frauduleux de dirigeants
d'entreprises pourraient faire couler des sociétés. Des vidéos ou bandes son
audios de dirigeants de banques centrales pourraient faire osciller les marchés
financiers",</em> s'inquiétait récemment le <em>Wall Street Journal</em>, dans
une longue enquête.</p>
<p><strong>D</strong>'autres cas de duperie par des deepfakes vidéos se sont
déjà déroulés ces derniers mois : en mai dernier, le parti socialiste
flamand, en Belgique, a publié une fausse vidéo de Donald Trump appelant la
Belgique à quitter l'accord de Paris sur le climat. La révélation de la
supercherie ("<strong>Tout le monde sait bien que le changement climatique
c'est faux... comme cette vidéo"</strong>) n'étant pas sous-titrée, elle a été
prise comme telle par une partie des internautes.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.2donald_j_trump_on_twitter_pelosi_stammers_through_news_conference_.__-_copie_m.jpg" alt="2donald_j_trump_on_twitter_pelosi_stammers_through_news_conference_.__-_copie.jpg" title="2donald_j_trump_on_twitter_pelosi_stammers_through_news_conference_.__-_copie.jpg, nov. 2019" /></p>
<p>Autre exemple récent, un discours au ralenti de Nancy Pelosi, présidente
(démocrate) de la Chambre des Représentants des Etats-Unis depuis 2019: cette
vidéo s'est répandue via des médias conservateurs, et les critiques de la femme
politique l'ont prise comme preuve d'un supposé problème mental ou d'une
maladie- même Rudi Giulany, l'avocat de Donald Trump, l'avait alors retweetée,
avant de la supprimer, en défendant son choix. Trump lui-même a posté une autre
vidéo déformée de Nancy Pelosi, qui est toujours en ligne - elle compte plus de
30 000 retweets et 90 000 likes.</p>
<p>La réplique ne s'est pas faite attendre: des start-ups proposent maintenant
des apps et services de vérifications de vidéos. Comme l'appli américaine
Amber, ou encore la start-up Deeptrace.</p>Campagne 2012 de Barack Obama : marketing politique + Big dataurn:md5:912e3c9a46e4a7a683ecf4e04929499b2012-12-16T18:58:00+01:002012-12-16T22:21:37+01:00Capucine CousinPolitiqueBarack ObamaBig dataFundraisingPersonal Democracy Forum <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.4_more_years__m.jpg" alt="4_more_years_.jpg" title="4_more_years_.jpg, nov. 2012" /></p>
<p><strong>3</strong>5 millions de "friends" sur Facebook, 24 millions de
"followers" sur Twitter, mais aussi, bien sûr, <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2012/11/07/Twitter-/-Barack%3A-les-m%C3%A9dias-traditionnels-d%C3%A9pass%C3%A9s">
plus de 775 500 retweets</a> de son tweet <em>Four more years</em>, annonçant
en direct sur le média social sa réélection...</p>
<p>Pas de doute, la campagne électorale de Barack Obama, cette année, a été
plus "digitale" que jamais. Avec une véritable machine de guerre de marketing
en ligne. Pour la décrypter, des agences digitales (Spintank, La Netscouade, La
Fonderie), et la revue Regards sur le numérique (éditée par Microsoft) avaient
invité pour un débat à la Gaïté Lyrique, la semaine dernière, l'équipe digitale
de la campagne d'Obama. Un véritable cas d'école, où ces (à peine) trentenaires
montraient très sérieusement (certaines) de leurs recettes au fil de leurs
slides, tout en jurant qu'il ny a rien de nouveau, <em>"les entreprises ont
employé ces méthodes bien avant nous"</em>, dixit Ethan Roeder, le Mr Big data
de la campagne. Pourtant, il y a bien des communicants de grosses entreprises
ou d'agences de pub dans le public de l'auditorium, pour suivre cette
leçon...</p>
<p><strong>C</strong>'est une lapalissade, la com' politique utilise une
sélection d'outils venus du marketing. Il y a bien sûr la très forte présence
numérique de Barack Obama sur les médias sociaux: Facebook, Twitter, Tumblr,
mais aussi le plus confidentiel site communautaire de social bookmarking
Reddit...</p>
<p>Mais le coeur de cette campagne digitale, c'était le
<strong>fundraising</strong>, la levée de fonds, qui aura permis, in fine, de
lever 690 millions de dollars, explique Teddy Goff, 27 ans, ex-directeur
digital de l'équipe Obama for America. Comment motiver les
internautes-militants (ou simples sympathisants) à donner, et inciter leurs
amis à donner pour financer la campagne d'Obama?</p>
<p>Il y a bien sûr la classique campagne d'e<strong>mailings</strong>. Mais
affutée, avec 26 types de mails, tels qu'affichés sur une des slides, aux
argumentaires différents qui étaient envoyés, selon les types de cibles
identifiées: <em>"Thankful every day" ; "Michelle time" ; "The most
popular Obama"</em>… Là encore, il s'agissait d'inciter les sympathisants
d'Obama déjà présents sur la base d'e-mailings de la campagne de 2008 à motiver
leurs amis. Chaque mail d'appels aux dons était préalablement testé auprès de
18 groupes, avant son envoi massif. Autre canal testé, les SMS de relance.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/obama-quick-donate.jpg" alt="obama-quick-donate.jpg" title="obama-quick-donate.jpg, déc. 2012" /></p>
<p>Pour le fundraising, il y avait aussi quelques outils technos bien pensés.
Tel le service Obama for America’s <a href="https://donate.barackobama.com/page/content/quick-donate">Quick Donate</a>,
distingué par Mashable dans les <a href="http://mashable.com/innovation-index/">innovations techno-politiques</a> de
l'année, qui permettait, en un clic, d'effectuer une donation par carte
bancaire sur le site dédié, par email ou par SMS, rendant ainsi les donations
"sans contact".</p>
<p>Des outils technos que l'on retrouve aussi dans le dispositif prévu pour
gérer et impliquer les supporters dans cette campagne très "sociale". Avec une
hiérarchisation, des 2,165 millions de bénévoles enregistrés aux "core team
members", explique Betsy Hoover, directrice de l'organisation online. Un
tableau de bord ("<em>Dashboard</em>") permettait ainsi à chaque volontaire
d'afficher dernières activités, équipe, événements, ressources, messages etc.
'<strong>'Trip Planner''</strong>, une sorte de Couchsurfing.com version
militante permettait aux militants d'organiser et partager leurs transports et
logements dans les 50 Etats. Et de fait, les militants ont effectué plus de 146
millions de porte-à-porte et appels téléphoniques en 2012...</p>
<p>Autre outil malin, <strong>GottaRegistrer</strong>, l’appli mobile d’Obama
pour inscrire les électeurs - aux Etats-Unis, les partis s’occupent de les
inscrire. Map Maker, permettait aux internautes de voir quels projets près de
chez eux avaient été financés avec le controversé Recovery Act.</p>
<p>Mais cette année, c'est le <strong>data management</strong> qui a été une
des nouvelles armes du staff (<a href="http://www.guardian.co.uk/technology/2012/nov/11/obama-data-voter-statistics-victory">et
de la victoire</a>) d'Obama, chargé de faire le tri, dans des tableaux Excel,
des données récoltées sur les votants, mais aussi dans les quelques 24,1
millions de conversations sur les médias sociaux. Et voici les données
récoltées par l'équipe d'Obama sur les électeurs américains, nous livre Ethan
Roeder, en toute transparence, sur ce slide. Nom, adresse, âge, ethnie, revenu
probable, propriétaire ou pas... Rien que cela.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.A9cUlPkCUAA828L_m.jpg" alt="A9cUlPkCUAA828L.jpg" title="A9cUlPkCUAA828L.jpg, déc. 2012" /></p>
<p>Que savait l'équipe d'Obama sur les électeurs américains? via <a href="https://twitter.com/RSLNmag">@RSLNMag</a></p>Quand les candidats dévoilent leurs playlistsurn:md5:19a509571953524ea3d7b5ae6040e9212012-02-23T21:05:00+01:002012-02-24T18:00:53+01:00Capucine CousinPolitiqueDeezerPlaylistPrésidentiellesSpotify <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.obama_m.jpg" alt="obama.jpg" title="obama.jpg, fév. 2012" /></p>
<p><strong>C</strong>omment montrer que l'on est branché, familier avec les
technologies, les réseaux sociaux et les nouvelles formes de consommation
culturelle, tout en donnant l'impression de livrer - un peu - sa culture
musicale ? Barack Obama a inauguré cette nouvelle tendance au début du
mois, en dévoilant le 8 février sur son profil <a href="https://twitter.com/#!/BarackObama/status/167629393764687872">Twitter</a> sa
playlist musicale sur Spotify. Un coup de pub inespéré au passage, pour la
start-up suédoise de streaming musical, qui ne boudait pas son plaisir le
jour-même, et se fendait d'un communiqué de presse.</p>
<p>Une playlist d'une trentaine de titres, très... politique, avec un équilibre
entre les groupes pour teenagers (No Doubt), indépendants (Arcade Fire,
Sugarland), pop-rock 80s (U2, Bruce Springsteen)... Très majoritairement US,
pas de world music ou de musique classique. Et une symbolique aussi très
politique de certains titres ("Raise Up", "Stand Up", "No nostalgia", "Everyday
America", "Home", "My town")...</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/playlist.jpg" alt="playlist.jpg" title="playlist.jpg, fév. 2012" /></p>
<p><strong>E</strong>n tous cas, les deux principaux candidats français ont tôt
fait de reprendre le concept. Après tout, Barack Obama a été à la pointe de la
communication politique sur Internet en 2007, autant reprendre ses recettes...
Nicolas Sarkozy annonçait ce matin sur son fil Twitter que ses "classiques sur
Deezer" (on remarque ici le recours à une boîte française de streaming
musical), dévoilés sur <a href="http://www.facebook.com/nicolassarkozy.fr">sa
page Facebook</a>. Au programme, 9 titres, tous français, excepté le classique
du rock'n roll "Love Me Tender" d'Elvis Presley. Sinon, du Brassens, Enrico
Marcias, Julian Clerc, Aznavour, et - seule femme - Carla Bruni (forcément).
Mention spéciale pour les titres très France profonde ("Chanson pour
l'Auvergnat", "Les gens du Nord").</p>
<p>Au passage, l’internaute curieux découvrira les goûts cinématographiques du
locataire actuel de l'Elysée, qui ne prend guère trop de risques: il est
(forcément) fan des films à succès <em>Une séparation, Intouchables</em>,
l'oscarisable <em>The Artist, Des hommes et des dieux</em>...</p>
<p><strong>Q</strong>uant au candidat François Hollande, comme l'a relevé
Vincent Glad sur Twitter aujourd'hui, il a été amené à dévoiler sa propre
playlist, sollicité <a href="http://skeudsleblog.20minutes-blogs.fr/archive/2012/02/23/francos-hollande.html">
par le blog skeudsleblog</a>. Au programme ici, 10 titres, eux aussi presque
tous français (à la seule exception du tube "Rolling in the deep" d'Adele -
fédérateur et sans risques...). La moyenne d'âge des chanteurs est bien plus
jeunes que la playlist précédentes, et on admirera l'effort d'avoir une palette
variée, entre classique 80s (Jean Louis Aubert, "Temps à Nouveau"), voire très
classique (Léo Ferré, "Jolie Môme"), plus contemporain mainstream (Olivia Ruiz,
"Elle panique", Nolwenn Leroy, "Ohwo"), avec forcément une dose de titres
engagés (le fameux "Chant des partisans" repris par Les Motivés en 2007, ou
émouvants - terriblement bobo ("Pourquoi battait mon cœur" d'Alex Beaupain,
issu de la B.O. des <em>Chansons d'amour</em> du très parisien Christophe
Honoré).</p>
<p><strong>U</strong>ne nouvelle arme de com' politique assez habile: rien de
tel que des titres ou groupes connus pour fédérer, des internautes-électeurs
sensibles à ce côté "je livre mes goûts perso, ce que j'écoute sur mon lecteur
MP3". Mais peut-être et surtout le gadget politique absolu, et finalement très
secondaire. Affligeant, très léger, simple accessoire séduisant. A prendre donc
au second degré...</p>Quand Nicolas Sarkozy bidonne sa visite d'usine Faurecia à l'aide de figurantsurn:md5:34ce91af05e5f3aecc7ec99b6e1b17492009-09-06T17:45:00+02:002009-09-06T17:45:00+02:00Capucine CousinPolitiqueCommunication politiqueFaureciaNicolas SarkozyRTBF <p>C'est le bad buzz de la semaine, la faute grave de communication politique,
un joli scoop (de l'ordre du devoir citoyen) réalisé par nos confrères belges
de la RTBF, que n'aurait pas dénié l'émission <em>Arrêts sur images.</em></p>
<p>Le JT diffusé hier dévoilait donc cette visite dans une usine, très préparée
à l'avance... à l'aide de figurants. Lors de son premier déplacement en cette
rentrée (dans l'Orne), pour "éviter les dérapages", les communicants de
l'Elysée ont "choisi une usine flambant-neuve, mais dans un secteur en
difficulté" , Faurecia. Echanges de mots rapides avec des apprentis,
présentation du PDG... Rien de tel qu'une usine à accès unique, bien contrôlé,
en pleine campagne normande", pour éviter les débordements, explique d'emblée
le journaliste Jean-Philippe challer. Mieux, "on fait venir des employés
d'autres sites", pour gonfler les équipes, précise aussi le journaliste :
des figurants, "qui sont, paraît-il, tous volontaires".</p>
<p>On avait déjà vu ce même phénomène, encore cet été avec Luc Chatel, lors de
sa visite d'un Intermarché pour constater la "baisse" des prix des fournitures
scolaires. Une visite préparée à l'aide, visiblement, de militants UMP locaux,
comme en parlait notamment <a href="http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/08/19/la-sortie-tres-encadree-de-luc-chatel-dans-un-supermarche_1230041_823448.html">
cet article</a> du <em>Monde</em>.</p>
<p>Un vrai bon boulot de journaliste donc : un sujet de JT, mais dont les
images sont décryptée dans le JT même. Le sujet circule à toute vitesse sur le
Toile via YouTube. Enjoy...</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
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<param name="wmode" value="transparent" /></object><br />
Sarkozy bidonne sa visite d'usine à l'aide de figurants Faurecia Orne Flers
Caligny RTBF</div>Dîner de blogueuses (et de journalistes !) avec NKM sur l'économie numériqueurn:md5:24a637fe64ac5be4f3dc57f9c653401f2009-04-07T16:24:00+02:002009-04-08T21:52:38+02:00Capucine CousinPolitiqueacebookblogs de fillesdînerNathalie Kosciusko-MorizetPrésnce numériqueTwitter <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/./.dinerNKM_m.jpg" alt="dîner NKM" title="dîner NKM, avr 2009" /></p>
<p>Bon alors voilà. Un peu plus de deux mois après son arrivée au secrétariat
d'Etat à la Prospective et du Développement de l’économie numérique, Nathalie
Kosciusko-Morizet organisait hier soir un dîner avec une quarantaine de
blogueuses et 5 hommes qui y étaient admis :). A l'ordre du jour, Internet, et
les relations de "nous, les filles" ;) avec la Toile. Soirée sympathique,
intéressante, à laquelle participaient des blogueuses d'horizons très divers,
et des membres du cabinet de NKM.</p>
<p>L'occasion de croiser des blogueuses et journalistes-blogueuses, entre que
je connaissais déjà, de visu (Géraldine Dormoy de <a href="http://blogs.lexpress.fr/cafe-mode/">Café Mode</a>, <a href="http://drdlg.blogs.com/du_rose_dans_le_gris/">Isabelle Germain</a>) ou par
leur signature (<a href="http://www.toutpourelles.fr/">Corinne Dillsenger,</a>
<a href="http://e-nuage.com/">Elodie Jacquemond</a>, Natacha Quester-Séméon, de
<a href="http://www.memoirevive.tv/">Mémoire vive</a>). Ce fut surtout (c'est
l'intérêt de ce genre de soirées, qui relèvent aussi du networking), d'en
croiser des nouvelles, comme Anna Sam, ancienne caissière lettrée (titulaire
d'un DEA, rien que ça) auteure de <a href="http://caissierenofutur.over-blog.com/">ce blog</a> (dont elle a tiré un
livre), Bénédicte Desforges, qui tient <a href="http://police.etc.over-blog.net/">ce très bon blog</a> de flic (le second tome
de son livre est en préparation), ma voisine de table Isabelle Cantarero (avec
son <a href="http://monblogdemaman.mabulle.com/">blog de maman</a>)...</p>
<p>L'occasion d'échanger, sur les <strong>pratiques de blogueuses</strong>,
leur besoin de bloguer (et s'évader ainsi), et les polémiques (comme les
blogueuses rémunérées "à la pige" par des marques pour leurs billets ?...) -
sans compter les <strong>polémiques pichrocolines du moment</strong> (cf ces
blogueuses qui se seraient linkées les unes les autres pour remonter en tête du
<a href="http://www.wikio.fr/blogs/top">dernier classement Wikio</a> - 'en
bloguant à propos de tricot', me lâchait une blogueuse effondrée). Elles se
seraient "backlinkées" entre elles pour monter dans le classement, précisait
Mry hier dans <a href="http://mry.blogs.com/les_instants_emery/2009/04/wikio-pourri.html#more">ce
billet</a>.</p>
<p>Les annonces de NKM ? Je m'attendais à une soirée où elle consulterait
les blogueuses, dans un objectif de remontées d'infos, pour lui donner des
idées dans une logique <em>prospective</em>. Finalement, cela fut plutôt une
soirée prise de contacts. Affable, simple, elle a ouvert la soirée par un petit
discours improvisé, sans notes. Où elle s'est notamment étonnée de la "peur"
qui règne actuellement autour de l'Internet (petite anecdote qu'elle nous a
raconté au passage - "des députés m'ont fait part de leur proposition de créer
une commission sur les 'dangers de l'Internet'. Je leur ai plutôt proposé de
créer une commission sur les 'atouts et les risques de l'Internet'") ; a
annoncé vouloir travailler sur le "numérique" de façon très large, de la
prospective, l'économie, jusqu'à l'art numérique...</p>
<p>Point de programme précis. Ni de soirée-débat ou quoi que ce soit de ce
genre.</p>
<p>Nous étions réparties sur 4 tables, où NKM avait son couvert, elle
rejoignait une table pour chaque étape (entrée, plat..) du dîner. Et faisait la
conversation, s'enquérant de nos blogs et professions respectifs. Esquisses
d'infos, toutefois, sur les dossiers qu'elle compte faire avancer, notamment
sur le télétravail (une proposition de loi à l'ordre du jour, en discussion à
l'Assemblée la dernière semaine de mai - voilà pour l'info). Et sur sa
<em>présence numérique</em> sur la Toile, puisqu'elle a sa page Facebook depuis
peu, et <a href="http://twitter.com/nk_m">son fil Twitter</a> depuis hier, où
elle compte déjà 400 followers. Cela sera intéressant de voir l'usage qu'elle
en fera : va-t-elle y égrener ses déplacements et remarques, ou s'en
servira-t-elle pour veiller, ou véhiculer ses messages politiques ?</p>Un conseiller pour surveiller l'image du président sur le Weburn:md5:e7f0a82d92b8e8edb793a7eb0a4a0f8c2008-03-19T10:58:00+01:002008-03-19T11:23:51+01:00CC3345-GANDIPolitiquecommunication politiqueNicolas PrincenNSTV <p>Je me devais d'aborder cet aspect institutionnel / communication
politique : en plus de son très attendu secrétaire d'Etat à l'Economie
numérique, maroquin récupéré par l'ancien socialiste Eric Besson, l'Elysée
s'est aussi doté d'un... conseiller pour la stratégie de buzz du Président sur
le web ;)</p>
<p>Plus sérieusement, lors du remaniement ministériel annoncé hier, le pôle
Internet de l'Elysée vient d'être enrichi d'un <strong>nouveau conseiller qui
surveillera le buzz fait autour du président sur le Web</strong>. L'heureux élu
est <strong>Nicolas Princen</strong>, 24 ans, diplômé de Normale Sup et de HEC.
Il avait déjà travaillé sur NSTV, la web-TV de campagne de Nicolas Sarkozy. Il
aura donc pour charge suivre l'opinion publique sur le Web, la jauger, et
évaluer ses conséquences sur l'image du chef de l'Etat.</p>
<p>Bref, il y a du boulot, au vu des précédents un peu ennuyeux de l'image de
marque de Nicolas Sarkozy, entre le "casse toi pauvre con" au Salon de
l'Agriculture, un stylo plaqué or glissé discrètement dans la poche, un regard
appuyé dans le décolleté de la petite amie de Leonardo di Caprio… Toutes des
images captées par des webcams, et rediffusées illico sur Dailymotion et autres
YouTube.</p>
<p>Alors, Nicolas Princen, LA Nouvelle star ? ;) En tous cas, le nouveau
conseiller de notre président s’est déjà vu consacrer deux groupes sur
Facebook, "<a href="http://www.facebook.com/group.php?gid=9995966452">Nicolas
Princen et sexy</a>" et le "<a href="http://www.facebook.com/group.php?gid=25675405042">groupe des gens qui pensent
que Nicolas Princen, l’Oeil de Paris, devrait surveiller le monde entier</a>".
Alors que se multiplient déjà les articles, les vidéos, les forums, cela ne
semble pas prêt de s’arrêter.</p>
<p>La "mission Oeil" de Sarkozy, un aperçu là...</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.youtube.com/v/CpUQjHei11Y&hl=fr" width="425" height="350"><param name="movie" value="http://www.youtube.com/v/CpUQjHei11Y&hl=fr" />
<param name="wmode" value="transparent" /></object><br />
Surveiller le Net "Mission Oeil de Sarkozy" Nicolas Princen</div>La campagne électorale américaine sur le Net cartographiéeurn:md5:1cfcb687d48735073585b2990eb9882c2007-12-28T15:38:00+01:002007-12-28T15:41:13+01:00CC3345-GANDIPolitiquePresidential watch 2008RTGI <p>Le <a href="http://rtgi.fr/">RTGI</a> est une start-up prometteuse qui
cherche à cartographier le web social - elle s'était déjà ilustrée en la
matière lors de la dernière campagne électorale française - voir <a href="http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39368356,00.htm">cette
interview</a> que son cofondateur, Guilhem Fouetillou, m'avait alors
accordée.</p>
<p>Nouvelle étape, elle vient de lancer <a href="http://presidentialwatch08.com/">Presidential watch 2008</a>, et on y trouve
une carte du web de l'élection présidentielle américaine. Le blog ad hoc vient
d'être lancé <a href="http://presidentialwatch08.com/index.php/blog/">là</a>.
le principe reste le même : dresser une carte des sites d'linfluence qui
nourissent le débat sur la campagne électorale, et comment sont représentées
les communautés politiques sur la Toile.</p>
<p>Voilà ce que cela donne :</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/rtgius.gif" alt="RTGI US" /></p>Candidat yaourt : les candidats sont-ils un produit marketing comme un autre ?urn:md5:1d3a7b3a6f103078ee8b39e6bcd2e3242007-04-16T16:13:00+02:002007-04-16T16:53:38+02:00CC3345-GANDIPolitiquemarketing politique <p>... C'est en tous cas ce que laisse entendre l'agence de pub Oko, avec ce
<a href="http://www.candidatyaourt.com" hreflang="fr">site parodique</a>
<strong>Candidat yaourt</strong>, où elle demande aux internautes d’associer
chacun des candidats à un type de dessert, qui comporte des définitions se
rapprochant parfois délicieusement de certains candidats :-), allant du flan
caramel ("ça balance à droite, à gauche") au yaourt 0% matière grasse ("un seul
partis-pris : le respect de la ligne"). Une manière de dénoncer les
sondages qui se multiplient sur le Net... Et derrière le site fun et parodique,
il y a bien sûr une critique de fond sur le <strong>marketing
politique</strong> à l'américaine (c'est ma marotte, certains le savent
:) : les candidat(e)s à la présidentielles sont-ils des "produits" qu'il
faut vendre comme un vulgaire baril de lessive ou... un simple yaourt, avec des
recettes marketing éculées ?</p>Communication, médias, pub : les propositions des candidats à la présidentielleurn:md5:e11570e170b46b104301ebb1281653842007-03-02T18:48:00+01:002007-03-02T21:19:07+01:00CC3345-GANDIPolitiquecommunicationmédiaspub <p>Dans son numéro en kiosques à partir du lundi 5 mars, l’hebdo <a href="http://www.cbnews.fr/" hreflang="fr">__CB News__</a> consacre un
<strong>dossier spécial</strong> aux programmes com' - médias - pub des
principaux candidats à la présidentielle. Y sont notamment abordées la loi sur
TV du futur, leurs positions à propos du rapprochement entre le CSA et l'Arcep,
leurs idées pour défendre la presse quotidienne, le rôle des services publics,
les messages sanitaires anti-obésité... quelques
<strong>verbatims</strong> :</p>
<ul>
<li>François Bayrou : « La loi sur la TV du futur constitue un
incroyable cadeau et menace l’équilibre du paysage télévisuel et son
pluralisme. Il faudra la modifier ».</li>
<li>Olivier Besancenot : « La télévision doit redevenir un service
public. Ce qui suppose, en premier lieu, une renationalisation de
TF1. »</li>
<li>Nicolas Sarlozy : « Je ne suis pas favorable à une augmentation
de la redevance. Il y a déjà trop de prélèvements obligatoires dans notre pays.
Je propose l’introduction de pauses publicitaires plus longues. »</li>
<li>Marie-Georges Buffet : « Les chaînes publiques de l’audiovisuel
seront financées par une augmentation du rendement de la redevance, payée
proportionnellement aux revenus du foyer, et par une majoration des taxes sur
l’ensemble de la publicité dans l’espace public afin de supprimer, dans une
période de trois ans, toute publicité sur les chaînes publiques. »</li>
<li>Dominique Voynet : « Les Verts demandent l’arrêt de la publicité
sur les chaînes publiques et proposent, pour conserver un niveau de recettes
important, de remplacer ce financement par une taxe sur les recettes pub des
chaînes privées. »</li>
<li>Ségolène Royal : « Une taxation des recettes publicitaires des
chaînes privées devra être envisagée. Elle pourrait permettre d’abonder un
fonds d’aide à la création audiovisuel et au développement des chaînes locales
et associatives ».</li>
<li>Jean-Marie Le Pen : « Le financement d’un service public,
remplissant ses missions, respectueux de tous les</li>
<li>courants d’opinion, doit être exclusivement public ».</li>
<li>Nicolas Sarkozy : « Je trouve raisonnable que la publicité soit
interdite ou encadrée pour certains produits (alcool, tabac, médicaments, armes
à feu). Pour tous les autres produits pouvant faire l’objet d’une publicité, le
meilleur système est celui de l’autodiscipline des professionnels
concernés. »</li>
<li>François Bayrou : « Élu président, je demanderai au gouvernement
de présenter un projet de loi qui interdit aux industriels en affaires avec
l’Etat de détenir des medias, pour garantir le pluralisme et l’indépendance de
la presse. »</li>
</ul>
<p>(...)</p>