Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations - Mot-clé - Amazon2023-11-09T22:14:23+00:00urn:md5:e7ec1fbd7729b619d22bab365af406cbDotclearEt si le Black Friday devenait obsolète ?urn:md5:741682333d90e37b4f91675e3aa581ac2019-11-26T11:30:00+01:002019-11-26T12:28:48+01:00Capucine CousinMarketing & consoAmazonAntipubBlack FridayCasseurs de pubFOMOMake Friday Green Again <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.wmbf1_-_copie_m.jpg" alt="Black friday" title="Black friday, nov. 2019" /></p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.7a90c0ae-black-friday-2019-les-vrais-bons-plans-chez-amazon__908_512__0-229-908-741_m.jpg" alt="Amazon" title="Amazon, nov. 2019" /></p>
<p><strong>I</strong>mporté en France depuis seulement 2013 des Etats-Unis, il
est censé incarner la grand-messe consumériste, avec une journée de promotions
XXL, de préférence sur internet, ce vendredi 29 novembre. Le <strong>Black
Friday</strong> est né dans les années 1950 aux Etats-Unis pour accompagner le
long weekend de Thanksgiving, où il s'accompagne d'une des rares journées
fériées - qui laisse au consommateur américain tout loisir de se livrer à une
<strong>orgie de shopping</strong> en ligne, à moins d'un mois des fêtes de fin
d'année.</p>
<p><strong>E</strong>n France, les marques et distributeurs y ont vu l'occasion
de créer un nouveau format, une journée de rabais monstres, à l'origine dans la
high tech et le numérique. Tout en agitant chez le consommateur la crainte de
manquer "la bonne promo" du jour (un peu comme le <strong>"fear of missing
out"</strong> (dont je parlais <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2014/06/09/%22Stop-phubbing%22%2C-nouvelle-r%C3%A8gle-de-vie-sociale-avec-son-smartphone-%28en-particulier-dans-les-bars%29">
dans ce billet</a>, en 2014, déjà! et <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2018/04/02/Pr%C3%AAts-%C3%A0-quitter-Facebook%2C-vraiment">là</a>), la
peur de louper une actu sur les réseaux sociaux, vous suivez? ;). A la clé, 5,9
milliards d'euros de dépenses attendues pour cette année en France, selon une
étude RetailMeNot.</p>
<p>Mais le Black Friday serait-il déjà tombé en désuétude en France ?
Cette année, il est censé se dérouler dans un climat empreint de tensions
sociales, de défiance vis-à-vis des pouvoirs publics, d'inquiétude diffuse face
aux effets de plus en plus visibles du changement climatique, de rejet
croissant de l'hyperconsommation et de l'accumulation de biens matériels...
Alors, une certaine vague anti-Black Friday pourrait bien cristalliser tout
cela.</p>
<p>Il y a une quinzaine d'années, ce mouvement anti-conso se concentrait,
surtout outre-Atlantique, dans - déjà un <strong>"Buy nothing Day"</strong>,
porté par les mouvements anti-pub, comme <a href="https://www.lesechos.fr/2001/11/le-mouvement-antipub-sur-le-net-pour-la-journee-sans-achat-731621">
je le relatais alors</a> dans <em>Les Echos</em>, et dans <a href="https://www.lesechos.fr/2006/11/du-poids-des-antipub-sur-les-campagnes-587441">
celui-là</a>. Mais il s'agissait de mouvements qui ciblaient les campagnes de
publicité d'alors - quitte à être récupérés par les marques, plus que la
(sur)consommation.</p>
<p><strong>"Make Friday Green Again"</strong></p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.green-friday-22-novembre-2018_m.jpg" alt="Green F" title="Green F, nov. 2019" /></p>
<p>Il y a quelques semaines, une poignée de marques se sont associées sous la
bannière <strong>"Make Friday Green Again"</strong>, entre allusion au "Make
France great again" d'Emmanuel Macron, et bien sûr, l'inénarrable "Make America
great again" de Donald Trump. Epinglant <em>"une journée infernale de
surconsommation imposée par le marché"</em>, elles veulent encourager les
consommateurs à trier leurs affaires, épurer leurs armoires (coucou Marie
Kondō), recycler, donner. <em>"Nous avons l'intime conviction que consommer,
c'est voter"</em>, argue le collectif. Les suédois ont déjà inventé un
néologisme pour désigner cette tendance naissante: le
<strong>"köpskam"</strong> (la honte de faire des achats), dans la lignée du
"flygskam" (la honte de prendre l'avion - et d'augmenter son empreinte CO2),
soulignait récemment <em>Le Monde</em> - le quotidien ne se prive pourtant pas
<a href="https://codespromo.lemonde.fr/black-friday">de sa page dédiée</a>
Black Friday, où il propose une kyrielle de codes promos en ligne ;)</p>
<p>Dans l'Hexagone, plusieurs marques semblent rejoindre ce mouvement tournant
au "Fair Friday". Plus de 500 marques, associations et distributeurs, tels
Naturalia, Nature et Découvertes, la Camif, ont ainsi rejoint le collectif,
créé par Nicolas Rohr et Frédéric Mugnier, cofondateurs de Faguo (à l'origine
de vêtements "équitables"). __ N__ouvel épisode, dimanche dernier, Amazon, un
des champions du Black Friday, a essuyé un tir nourri de critiques d'ONG,
chiffres à l'appui. Y compris sur sa politique de "contournement" fiscal.
Attac, les Amis de la terre et Solidaires, dans un document de 60 pages,
<a href="https://www.liberation.fr/france/2019/11/24/avant-le-black-friday-mauvaise-promo-pour-amazon-france_1765268">
démontrent</a> que le géant du e-commerce aurait réussi, en 2018, le tour de
force de ne pas payer d’impôt sur les bénéfices, au niveau fédéral, alors qu’il
a réalisé 11,2 milliards de dollars de profits - grâce au système qui permet de
déduire les revenus versés aux dirigeants de l’entreprise non pas en salaires,
mais sous forme de stock-options. En France, Amazon aurait réalisé 3,9
milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2017, mais n’aurait déclaré qu’1,6
milliard. Il est aussi pointé du doigt pour son bilan carbone. En 2019, il
aurait émis 18,87 millions de tonnes de CO2, soit l’équivalent d’un Etat comme
la Bolivie.</p>Le Festival de Cannes s'ouvre (presque) sans Netflixurn:md5:a5ebbc7b7e7b7c7609c84a39bf602ba42019-05-14T12:28:00+02:002019-05-16T16:01:23+02:00Capucine CousinMédiasAmazonDisneyFestival de CannesNetflixQuentin Tarantinostreaming vidéoSundanceSVoD <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.vf_slider_pulp_fiction_3054.jpeg_north_1160x630_white-1_m.jpg" alt="Quentin Tarantino / AFP" title="Quentin Tarantino / AFP, mai 2019" /></p>
<p><strong>D</strong>'ici quelques heures, le Festival de Cannes ouvrira ses
portes, pour sa 72ème édition. Cette année de nouveau, avec pour point
névralgique le Palais des festivals, il offrira son mélange de glamour, de
cinéphilie et de business. Les stars hollywoodiennes seront de nouveau au
rendez-vous: Jim Jarmush foulera le Tapis rouge ce soir, avec un film de
zombies, <em>The dead don't lie</em>, présenté en ouverture. Ces prochains
jours, <strong>Quentin Tarantino</strong> est attendu pour son nouveau film en
compétition officielle, <em>Once upon a time... in Hollywood</em> - 25 ans
après <em>Pulp Fiction</em>, qui lui avait valu la Palme ! - avec Leonardo
di Caprio et Brad Pitt. Antonio Banderas, Pedro Almodovar, Sylvester Stallone,
Bill Murray, Margot Robbie, Isabelle Huppert, les frères Dardenne, Adèle
Haenel, sont attendus. Comme avant. Ou presque.</p>
<p>Mais les choses ne sont plus tout à fait comme avant. La montée en puissance
<strong>de Netflix et Amazon</strong>, désormais à la fois studios de
production, diffuseurs, et mastodontes à plusieurs centaines de milliards de
dollars de capitalisation boursière, et le lancement attendu de nouveaux-venus
du streaming, tels Disney Plus et WarnerMedia, brouillent les pistes dans
l'écosystème de l'entertainment.</p>
<p>Après une polémique sur la présence - ou pas - de Netflix en compétition
officielle à Cannes, il y a deux ans, la firme de Los Gatos en est désormais
absente pour la deuxième année consécutive. Comme je le raconte en détail dans
<strong><em>Netflix & co, Les coulisses d'une (r(évolution</em></strong>,
Netflix est absent de la compétition officielle pour la deuxième année
consécutive, après l'adoption par le Festival d’un règlement imposant une
sortie en salle pour tout film en compétition. <em>«À l’époque, on pensait
demander (à Netflix) et obtenir que ces films-là sortent en salles (...). Ils
n’en sont pas encore là»</em>, pointent les organisateurs du festival, qui
résistent à la plateforme de streaming, là où <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2018/09/09/Netflix-d%C3%A9croche-son-Lion-d-or-%28%C3%A0-d%C3%A9faut-d-une-Palme%29">
d’autres festivals comme la Mostra</a> de Venise accueillent ses films à bras
ouverts comme '<strong>'Roma''</strong> d’Alfonso Cuaron. <strong>Cannes est le
dernier bastion</strong>, le dernier festival à rester sur cette ligne, les
Oscars et la Mostra de Venise ayant accepté des productions Netflix en
compétition officielle.</p>
<h2>Nouvelles règles du jeu</h2>
<p><strong>Ju</strong>squ'à il y a peu, les règles du jeu étaient claires. Les
sociétés réalisaient un film calibré pour une sortie en salles, qui connaissait
ensuite une seconde vie en DVD, puis en diffusion télévisée. Cela ne fonctionne
plus, dans une ère où <strong>Netflix passe outre les traditionnelles
sorties</strong> en salles, et les plateformes de diffusion en streaming
remportent des droits de diffusion - mondiaux et tous écrans - qui auraient été
attribués, naguère, à un HBO ou un Showtime.</p>
<p><strong>P</strong>uis sont arrivées les premières plateformes de streaming,
Netflix et Amazon. Elles ont d'abord été perçues par les studios de cinéma
comme des <strong>vaches à lait</strong>. Elles ont surpayé les droits de
séries télé confirmées, en dizaines de millions de dollars (comme
<em>Friends</em>, pour laquelle Netflix a déboursé <a href="https://www.nytimes.com/2018/12/04/business/media/netflix-friends.html">100
millions de dollars</a> fin 2018 pour en conserver les droits cette année).
Dans mon livre encore, je racontais comment Netflix avait signé un contrat de 5
ans en <strong>2008 avec Starz</strong> (sorte de Canal+ version US) , puis,
fin 2012, un accord de licencing pluriannuel <strong>avec Disney de 350
millions</strong> de dollars par an. un mirifique contrat à 200 millions de
dollars avec Marvel Télévisions et…Disney fin 2013.</p>
<h2>15 milliards de dollars de productions Netflix en 2019</h2>
<p>Puis, les studios ont perçu ces steamers comme des
<strong>frenemies</strong>, ces ennemis indispensables dans le business. Ils
apportaient beaucoup d'argent à ces studios, mais disruptaient leurs modèles
traditionnels. car eux ont les poches pleines: Netflix a investi entre 8 et 12
milliards l'an dernier en production originales, et pourrait y investir 15
milliards cette année, <a href="https://variety.com/2019/digital/news/netflix-content-spending-2019-15-billion-1203112090/">
selon les analystes</a>, cités par <em>Variety</em>.</p>
<p>Depuis 2016, pour enrichir leurs catalogues, Netflix et Amazon font ainsi
régulièrement monter les enchères au <strong>festival de Sundance</strong>.
Cette année, Amazon a claqué 50 millions de dollars pour mettre la main sur les
droits de films tels que <strong><em>The Report</em></strong>, film dramatique
avec Adam Driver et Annette Bening, et <em>Honey Boy</em>, film
semi-autobiographique de Shia LeBeouf. Netflix a misé 10 millions de dollars
sur <strong><em>Knock Down the House</em></strong>, un documentaire sur les
jeunes stars politiques américaines, telle Alexandria Ocasio-Cortez. Les années
précédentes, tous deux y ont acquis les droits de films oscarisables, comme
<em>Manchester by the Sea</em> pour Amazon, six nominations aux Oscars 2017. Et
demain, Apple, Disney, Comcast et WarnerMedia se lanceront aussi dans la course
à l'achat de droits de programmes premium pour leurs propres plateformes de
streaming, attendues dès cet automne 2019 pour la plupart.</p>
<h2>Cannes sur son Aventin ?</h2>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.200635-festival-de-cannes-2016-21-films-en-lice-pour-la-palme-d-or-20_s.jpg" alt="200635-festival-de-cannes-2016-21-films-en-lice-pour-la-palme-d-or-20.jpg" title="200635-festival-de-cannes-2016-21-films-en-lice-pour-la-palme-d-or-20.jpg, mai 2019" /></p>
<p>Est-ce que Cannes resterait sur son Aventin ? Pas si sûr: en parallèle
au très glamour Festival se tient le Marché du Film, où les sociétés de
production viennent des quatre coins du monde pour vendre à des acheteurs des
scripts ou des faims, susceptibles d'être au box office demain. Il suffit de
longer la Croisette pour voir des affiches géantes de (super)productions,
placardées dans la rue ou sur des balcons d'hôtels.</p>
<p>Pour la première fois, le Marché du Film accueillera cette année
<strong>"Meet the steamers"</strong>, un événement destiné à connecter les
producteurs de films et les plateformes de streaming, selon <em>Hollywood
Reporter</em>. Le Festival a sélectionné une vingtaine de plateformes
indépendantes, pour des sessions de <em>speed dating</em> d'une vingtaine de
minutes. Avec notamment Flimin, Kinoscope, Le Cinéma Club, ou encore Watcha
Play. Mais les mastodontes Amazon Studios et Netflix en seront absents - alors
que leurs noms sont sur toutes les lèvres. Netflix ne sera même pas présent au
Marché du film, selon son service de presse parisien, preuve que la Guerre
froide règne encore. Tout juste y aura-t-il une production Netflix présentée
cette année à Cannes, le long-métrage <em>Wounds</em>, <a href="https://deadline.com/2019/04/cannes-directors-fortnight-wounds-netflix-flashes-rebel-spirit-exhibitor-wrath-1202595658/">
à la Quinzaine</a> des réalisateurs.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/31XpWCyE6TL._AC_US218_-1.jpg" alt="31XpWCyE6TL._AC_US218_-1.jpg" title="31XpWCyE6TL._AC_US218_-1.jpg, sept. 2018" /></p>Un pas de danse est-il brevetable ?urn:md5:2b28127560b2f9b2b655badcc8ef2a472009-08-10T21:47:00+02:002009-08-10T21:47:00+02:00Capucine CousinPropriété intellectuelleAmazonBien communBiopiraterieBrevetMichael JacksonMoonwalking <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.1203625_Michael_Jackson_moonwalking_m.jpg" alt="moonwalk" title="moonwalk, août 2009" /></p>
<p>La réponse, à première vue évidente, serait non. Et pourtant... si. C'est
<a href="http://breese.blogs.com/pi/2009/08/moonwalk-mickael-jackson-danseur-et-inventeur.html">
le blog de Breeze</a> consacré à la propriété intellectuelle qui a lâché
l'info, énorme, la semaine dernière.</p>
<p>En 1993, Michael Jackson, certes artiste talentueux / excentrique /
controversé (rayez la mention inutile...), mais surtout homme d'affaires avisé,
<strong>a <a href="http://www.google.com/patents/about?id=MAUgAAAAEBAJ">breveté</a> "son" pas de
danse</strong>, le moonwalk. Avec cette définition: ''"A system for engaging
shoes with a hitch mans to permit a person standing on a stage surface to lean
forwardly beyond his or her center of gravity, comprising:Moonwalk At least one
shoe having a heel with a first engagement means, said first engagement means
comprising a recess formed in a heel of said shoe covered with a heel slot
plane located at a bottom region of said heel, said heel slot plate having a
slot formed therein with a relatively wide opening at a leading edge of said
heel and a narrower terminal end rearward of said leading edge, said recess
being larger in size above said terminal end of said slot than is said
terrminal end of said slot; and..."''</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.6a00d8341c7daf53ef0120a4c5956a970b_m.jpg" alt="brevet MJ" title="brevet MJ, août 2009" /></p>
<p>Le truc étant que MJ est loin d'être l'inventeur du moonwalking : comme
le rappelle cette simple <strong><a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Moonwalk">définition</a></strong> sur Wikipedia,
d'autres ont pratiqué avant lui ce pas de danse à reculons, comme James Brown.
D'ailleurs, il n'aurait jamais prétendu en être l'inventeur, d'après cette même
source.</p>
<p>So ? Ce qui me gêne est que, dans ce cas, MJ (certes sans doute très
bien "conseillé") a breveté quelque chose dont il admet ne pas être l'inventeur
(alors qu'un brevet protège une invention, et il est déposé en général... par
son inventeur). Et quid du principe d'antériorité ?</p>
<p>Poussons le raisonnement un peu plus loin : dans ce cas, <strong>est-ce
que tout est brevetable</strong> ? En France, ce sont les marques, dessins
et modèles que l'on protège par un brevet. Pas des oeuvres de l'esprit, des
oeuvres d'art, encore moins des gestes et mouvements. Mais comme me le
rappelait un confrère, le brevet de MJ relève du droit américain, qui n'a rien
à voir avec le nôtre...</p>
<p>Cela nous mène à des questions de fond passionnantes, sur <strong>ce qui est
brevetable - ou pas</strong>. Le débat fait rage outre-Atlantique, et porte sur
à peu près tout. On se souvient, ici, des débats sur le <strong><em>brevet
logiciel</em></strong> (voir <strong><a href="http://www.terra-economica.info/Brevets-logiciels-main-basse-sur,651.html">ce
dossier</a></strong> que j'y avais consacré en 2004 pour TerraEco - accès
payant hélas). Le brevet déposé sur le "paiement en un clic" par Amazon ("one
click", un dispositif permettant à l'internaute d'acheter un produit sur le Web
grâce à un unique clic de souris) est devenu une légende.</p>
<p>Aujourd'hui, un des champs potentiellement brevetables qui fait débat est
celui de l'homéopathie, alors que des labos pharmaceutiques rêvent de s'emparer
de recettes ancestrales et de les breveter. Par la
<strong>biopiraterie</strong>, ils s'empareraient ainsi de savoirs ancestraux,
qu'ils privatiseraient par le biais de brevets, comme le souligne <a href="http://www.biopiraterie.org/">ce collectif</a>. Je me souviens avoir visité en
août 2008 un labo de plantes médicinales mexicain qui lutte contre cela.</p>
<p>Le sujet est passionnant et effrayant : est-ce que tous les pans du
savoir, qui relèvent du <strong>bien commun</strong>, seront un jour
privatisables, brevetables ?</p>