Miscellanees.net - blog prolixe pub, marketing & conso, high tech, innovations - Mot-clé - Mediapart2023-11-09T22:14:23+00:00urn:md5:e7ec1fbd7729b619d22bab365af406cbDotclearBilan Hackthepress : un nouveau format journalistique, l'appli iPhone BD - photojournalismeurn:md5:089c55c59883591a6c4f5b1e7c5024842010-09-29T10:29:00+02:002010-09-29T10:49:49+02:00Capucine CousinJournalismedatajournalismhackthepressMediapartOwniRue89Street Press <p>Le datajournalism fait polémique, il n'empêche, il est bel et bien en train
de donner naissance à de nouveaux formats journalistiques ? C'était un des
sujets au cœur de la journée HackThePress, organisée par l'équipe de la
soucoupe Owni, qui se tenait hier à la Cantine, à Paris.</p>
<p>Au cours de cette journée, 6 équipes pluridisciplinaires (composées de
développeurs, designers et journalistes) <a href="http://owni.fr/2010/09/27/battle-hackthepress-design-technologie-journalisme/">
devaient concevoir une application</a> (pour ordi, iPhone, iPad...) sur un des
sujets d'actualité sélectionnés au préalable via Google News. Une
<em>battle</em> très amicale donc, qui a bien montré en quoi ces applis
pouvaient faire évoluer la manière de présenter l'info.</p>
<p>A la manoeuvre, Rue89, la Netscouade & Mediapart, Umaps, StreetPress, un
duo d’indépendants, David Castello-Lopes et Pierre Bance, ainsi qu' OWNI.</p>
<p><strong>"Expérience des profondeurs", graphe comparatif...</strong></p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.capture_appli_rue89_s.jpg" alt="capture_appli_rue89.png" title="capture_appli_rue89.png, sept. 2010" /></p>
<p>Je suis passée hier soir à la présentation des applications concurrentes,
qui se concluait par un vote (à main levée ;) pour désigner les gagnants.
Résultat: un joli <strong>bouillonnement créatif</strong> autour du
datajournalism.</p>
<p>Dans ces différents projets (voir la présentation en temps réel <a href="http://hackthepress.net/">sur le fil dédié</a> conçu par Owni, à parcourir de
bas en haut), j'ai bien aimé celui de Rue89 (pour qui je signe de temps à autre
des papiers): ils sont partis de l’histoire des mineurs chiliens, coincés à 700
mètres sous terre depuis le 5 août, et se sont basés sur des témoignages
d'internautes, sollicités pour raconter leur "expérience des profondeurs" (du
<a href="https://blog.miscellanees.net/post/2007/10/30/Le-crowdsourcing-pour-federer-lintelligence-collective-sur-le-Net">
crowdsourcing</a> donc), pour concevoir une infographie participative: il
suffit de cliquer sur un des cercles pour voir un témoignage d'internaute, que
l'on fait défiler en scrowlant.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.capture_m.jpg" alt="capture.png" title="capture.png, sept. 2010" /></p>
<p>Bien aimé aussi l'appli du duo Mediapart (autre media pour lequel j'écris
parfois) - La Nestcouade : ils sont partis des deux actus (buzz)
politiques qui s'entrechoquaient en premières positions sur Google Actu, la
quote de François Fillon expliquant que «Nicolas Sarkozy n’est pas <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2010/09/29/son" title="son">son</a> mentor» et le lapsus "économique" de Rachida Dati sur
la fellation...</p>
<p>A partir de requêtes quêtes sur un corpus d’articles de 20 sites
d’information et de tweets recueillis sur 10.000 comptes Twitter, ils ont conçu
ce graphe de "propagation sociale de actualités".</p>
<p>Finalement, c'est un inconnu (mon projet préféré :) qui a remporté la mise
(un Minitel ;): <a href="http://www.streetpress.com/">StreetPress.com</a>, qui
a conçu une BD-reportage multimédia pour supports mobiles. Il est vrai que la
BD-reportage <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2010/04/11/La-BD%2C-autre-forme-de-r%C3%A9cit-journalistique">a le vent
en poupe</a>. Pour couvrir le sujet qu'ils avaient choisi - la fin du gel des
constructions en Cisjordanie - ils ont <a href="http://plixi.com/p/47651550">alterné plusieurs formats</a> : vignettes de
BD, diaporama de photos, et interview vidéo. "Une manière de mettre en scène le
reportage, l'info, pour le web", a résumé un des cofondateurs, Johan Weisz.</p>Y a-t-il (déjà) overdose de 3D ?urn:md5:7cfbc66de57dd2138f7638766dbc69192010-09-09T09:58:00+02:002010-09-09T09:58:00+02:00Capucine CousinR&D, innovations3DAvatarChristopher NolanCinémaComic ConIFAJames CameronMediapart <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.if_you_cant_make_it_m.jpg" alt="if_you_cant_make_it.JPG" title="if_you_cant_make_it.JPG, sept. 2010" /></p>
<p>Les films en 3D seraient-ils déjà condamnés ? Ou plutôt, n'y aurait-il
pas <strong>overdose de productions</strong> de films exploitant ce nouveau
format ? On en parle plus que jamais, à tel point qu'il commence à envahir
les écrans télé, potentiellement les joujoux high-tech qui pourraient cartonner
en ces fêtes de fin d'année. En tous cas c'est ce qu'espèrent les
constructeurs, qui se démènent pour <strong>imposer leurs tous jeunes écrans
télés 3D</strong>, les stars de la dernière édition de l'IFA, le salon de
l'électronique de Berlin, qui fermait ses portes mercredi. Comme j'en parle
longuement dans <a href="http://www.mediapart.fr/journal/economie/050910/les-televiseurs-3d-la-conquete-des-salons">
cette enquête parue dans ''Mediapart''</a> (en accès réservé aux abonnés,
sorry).</p>
<p><strong>"If you can't make it good, make it 3D"...</strong></p>
<p>La 3D était aussi une des stars du dernier <a href="http://www.comic-con.org/cci/">Comic-Con</a> de San Diego (une convention
spéciale pour fans de BD), outre-Atlantique. Mais pas tout à fait de la manière
attendue: elle semble bien avoir provoqué un début de polémique à Hollywood,
relayée lors de ce dernier Comic-Con.</p>
<p>Il y a <a href="http://www.doobybrain.com/2010/04/26/if-you-cant-make-it-good-make-it-3d/">cette
image, qui circule en ce moment sur le Net</a>, un photomontage où l'on voit
des lunettes bicolores pour voir en relief, et, au-dessus en flou, ce slogan
qui s'affiche: <em>"Votre film n'est vraiment pas bon ? Faites-le en
3D"</em>. Une image parodique qui ressemble furieusement à une
contre-campagne...</p>
<p><strong>La 3D, pépite pour les studios</strong></p>
<p>Dommage, il y a encore quelques mois, dopé par <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2009/12/13/La-couv-de-la-semaine-%3A-James-Cameron%2C-%22Avatar%22%2C-la-3D-dans-le-cin%C3%A9ma...">
l'effet ''Avatar''</a>, Hollywood était persuadé que le spectacle des films en
3D <strong>relancerait les entrées</strong> en salles, freinées par le home
cinema et le téléchargement. Entre parenthèses, <del>avec un bon sens du
business</del> curieusement, en cette rentrée, James Cameron a ressorti en
salles <em>Avatar 3D</em> <a href="http://www.20minutes.fr/article/585283/Culture-Pourquoi-James-Cameron-s-apprete-a-ressortir-Avatar-en-salles.php">
en une sortie de version reloaded</a>, avec "quelques minutes inédites".</p>
<p>Mieux, pour les studios et les exploitants, cette pépite permettait de
<strong>majorer les prix des tickets</strong> d'entrée. Seulement voilà, au
Comic Con, plusieurs cinéastes se sont exprimés contre la 3D, demandant le
retour du "plat", approuvés par la foule, comme <a href="http://www.nytimes.com/2010/08/03/business/media/03-3d.html">le relatait le
''New York Times''</a>| (traduction <a href="http://www.courrierinternational.com/article/2010/08/09/la-resistance-s-organise-contre-la-3d">
ici</a>) , relayé par <em>Télérama</em> la semaine dernière.</p>
<p>Ce sont pourtant des représentants de la fine fleur Hollywood qui ont mené
cette fronde anti-3D, raconte le <em>NY Times</em>: J.J. Abrams, auquel on doit
<em>24 Heures chrono</em> et <em>Star Trek</em>, Jon Favreau (<em>Iron
Man</em>), Edgar Wright (qui vient de terminer <em>Scott Pilgrim vs. the
world</em>, tiré d'une BD).</p>
<p><strong>Prouesse technique</strong></p>
<p>James Cameron a tourné son film dans les règles de l'art avec une véritable
caméra à double objectif, après avoir développé avec l'ingénieur Vince Pace une
gamme de caméras 3D dernier cri en haute définition, comme le raconte <a href="http://www.lefigaro.fr/cinema/2010/09/04/03002-20100904ARTFIG00005-la-3-d-menacee-par-son-succes.php">
ce passionnant papier paru dans ''Le Figaro''</a>. Une prouesse technique qui
rend les images d'Avatar d'autant plus bluffantes (même si on peut ne pas être
fan du scenar, ce qui fut mon cas ;), et préfigure le cinéma à grand spectacle
de demain. Du même coup, il a consacré - et industrialisé - la 3D au
cinéma.</p>
<p>Au vu de son succès, plusieurs studios hollywoodiens ont choisi d'adapter,
dans la précipitation, en phase de post-production, leurs films déjà tournés en
2D pour une diffusion en 3D. Erreur fatale : le rendu était loin d'être le
même. Exemples: <em>Alice au pays des merveilles</em> de Tim Burton, <strong>Le
Dernier Maître de l'air</strong> de M. Night Shyamalan, et <em>Le Choc des
Titans</em> de Louis Leterrier. A la grande fureur de James Cameron, qui a
brocardé ce dernier, un film en <em>"2,5D, voire en 1,8D "</em>.</p>
<p>Certains réalisateurs ont d'ailleurs dû lutter contre leurs producteurs pour
ne pas se voir imposer la 3D: ce fut le cas de Christopher Nolan, avec son
exigeant film fantastique <em>Inception</em>. Il a d'ailleurs exprimé à
plusieurs reprises <a href="http://blastr.com/2010/06/why-christopher-nolan-bel.php">ses réserves pour
tourner en 3D relief</a>. Son film en 2D a (pourtant) cartonné en salles.</p>
<p><strong>Passage trop rapide à la TV 3D ?</strong></p>
<p>Du coup, les spectateurs vont-ils accepter d'adopter ce <strong>format
encore balbutiant</strong> sur leur télé ? Le rendu 3D sur les télés est
loin d'être parfait, avait un certain nombre d'imperfections. En vrac, comme me
le citait @replikart dans un commentaire très détaillé à <a href="http://www.mediapart.fr/journal/economie/050910/la-3d-la-conquete-des-salons#">
mon papier</a> publié dans <em>Mediapart</em>, on a "une purge de la
colorimétrie, une purge du contraste, une réduction drastique du piqué, un
aplatissement des nuances/teintes, des problèmes de profondeur souvent liés à
un mauvais ajustement en post-prod', des angles de vision dérisoires que les
dalles TN ne font qu'empirer"... Voilà pour les imperfections techniques.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/.Full_HD_3D_Cinema_21-9_Platinum_Series_Lifestyle_Product_Image_1_s.jpg" alt="Full_HD_3D_Cinema_21-9_Platinum_Series_Lifestyle_Product_Image_1.jpg" title="Full_HD_3D_Cinema_21-9_Platinum_Series_Lifestyle_Product_Image_1.jpg, sept. 2010" /></p>
<p>Image Philips</p>
<p>Et sur la question des usages (là, c'est davantage mon rayon ;), alors que
le consommateur lambda s'habitue à peine à la haute définition (HD) et au
Blue-Ray, n'est-ce pas un peu tôt ? Il y a ce chiffre issu du Japon que
l'on m'a cité plusieurs fois à l'IFA ("10% des utilisateurs auraient des
problèmes oculaires avec la 3D")... Sans compter les nombreux astigmates, ou
personnes ayant des problèmes oculaires plus complexes (une bonne part de la
population mine de rien), qui ne peuvent regarder plus de 2 heures d'un
programme en 3D sans avoir mal à la tête - ou, carrément, ne peuvent voir
l'effet de relief inhérent à la 3D.</p>
<p>Un sacré saut technologique, où en plus le cerveau doit s'habituer à ce mode
de vision. Il faudra voir si la 3D est entrée dans les foyers d'ici quelques
années. Rendez-vous dans dix ans ;)</p>"Médiapart": une marque, la consécration du journalisme d'investigation numériqueurn:md5:8111418c32a5473cae8d301fb5ecec1b2010-07-11T18:06:00+02:002010-07-11T21:33:50+02:00Capucine CousinMédiasaffaire woerth-bettancourtCarte mentaleMediapart <p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/mediapart.jpg" alt="mediapart.jpg" title="mediapart.jpg, juil. 2010" /></p>
<p>La consécration. Depuis quelques semaines, dans le cadre de l'affaire
Bettancourt, dont il a fait une affaire Woerth-Bettancourt, en publiant le 16
juin des enregistrements de conversations très perso de Liliane Bettancourt,
<em><a href="http://www.mediapart.fr">Mediapart</a></em> marque un nouveau
tournant pour la presse en ligne. Et, en égrenant les scoops au fil des jours,
se distingue de ses petits camarades "pure players du web", <em><a href="http://www.rue89.com">Rue89</a></em>, <em><a href="http://www.bakchich.info">Bakchich</a></em>...</p>
<p><strong>Journaliste d'investigation en ligne</strong></p>
<p>Car au fil des jours, il a vu ses abonnements en ligne augmenter, chaque
jour, grappillant jusque 300 nouveaux abonnés par jour. Aux dernières
nouvelles, il compterait près de 30 000 abonnés à la version payante de son
site (5 000 nouveaux abonnés depuis le début de l'affaire), contre 2 500 début
mai, <a href="http://www.20minutes.fr/article/402571/Media-Ces-pure-players-du-web-qui-se-lancent-sur-papier.php">
comme me le précisait alors</a> son rédac' en chef Bruno Bonnet.</p>
<p>Du coup, le site d'infos créé par Edwy Plenel s'est d'autant plus légitimé
comme site de journalisme d'investigation à l'ère du numérique. Et s'est même
imposé comme <strong>marque média</strong> (comme <a href="http://www.journalistiques.fr/post/2010/07/07/Mediapart%3A-affirmation-d-une-vraie-marque-media">
le soulignait Alain Joannes</a>), étant relayé par les médias classiques
(radios, télés, presse écrite). Avec des valeurs telles que l'indépendance
vis-à-vis du pouvoir, l'enquête. Et du coup, est devenu connu du grand
public.</p>
<p><strong>Coup de projecteur sur les pure players du Web</strong></p>
<p>Un phénomène inédit, un événement politique, mais aussi un virage positif
pour la presse en ligne. Alors que c'est la première "affaire" qui explose à un
moment où Internet s'est imposé comme support pour de nouveaux médias, qui
n'avait pas la même force de frappe lors des autres grandes affaires. Par
définition, c'est un média de l'immédiateté, très réactif, où l'on peut publier
l'info en temps réel. Pas besoin d'attendre l'édition du lendemain ou de la
semaine, comme ce fut longtemps le cas pour la presse écrite...</p>
<p>Car par extension, au-delà du cas de <em>Mediapart</em>, cela a apporté un
coup de projecteur médiatique sur les <em>Bakchich</em>, Arrêt sur images.net,
<em>Slate</em>, et autres <em>Rue89</em>, créés par des journalistes
expérimentés venus de la presse papier, qui y ont importé leurs méthodes de
travail - et d'investigation - et nourris par le travail de jeunes
journalistes, qui prennent donc le relais pour ce travail d'investigation à
l'heure du Net. Les relais précédents de telles actus? C'étaient <em>Le Canard
Enchaîné</em>, <em>L'Express</em>, ou <em>Le Monde</em> qui les révélaient.</p>
<p>Un phénomène dont ont aussi profité les sites web de titres de presse comme
LePoint.fr, qui a lui aussi dopé ses audiences grâce aux écoutes téléphoniques
qu'il a mises en ligne le même jour que <em>Mediapart</em>.</p>
<p><strong>Modèle économique, nouveaux types de récit
journalistique</strong></p>
<p>Médiapart a aussi osé miser sur un modèle économique hybride, avec des
contenus en bonne partie payants, et une édition papier. Le modèle payant étant
rarissime dans la presse en ligne: dans un échange donnant-donnant, ils
sollicitent une certaine forme de soutien - et de confiance - de leurs
abonnés.</p>
<p><img src="https://blog.miscellanees.net/public/Mediapart_carte_Bettencourt_2_m.jpg" alt="mediapart" title="mediapart, juil. 2010" /></p>
<p>Comme d'autres, ils testent aussi des formats innovants, comme la
<strong>"carte mentale"</strong> de l'affaire Woerth-Bettencourt, un format
plutôt anglo-saxon, mais qui demeure rarissime en France. Un format proche du
<strong>journalisme de données</strong> qui <a href="http://monecranradar.blogspot.com/2010/02/le-data-journalism-contre-albert.html">
fait beaucoup débat</a> en ce moment - Owni résume aussi, à sa manière,
<a href="http://owni.fr/2010/07/08/laffaire-woerth-bettencourt-en-une-seule-belle-image/">
l'affaire en une image</a> - mais qui permet ici de résumer, d'un coup d'oeil,
un dossier complexe.</p>
<p>Certes, les journaux papier ou JT sont coutumier de cet exercice
journalistique, mais ici ils ne l'ont pas fait. Surtout, <em>Mediapart</em>
l'utilise avec des ingrédients propres au Web, pour en faire un document
infiniment plus riche, plus <em>interactif</em>. Pour aboutir à une forme de
<a href="http://www.mediapart.fr/content/bettencourt">carte interactive</a>, un
format qu'ont testé déjà il y a quelques années des start-ups visionnaires,
comme <a href="https://blog.miscellanees.net/post/2007/12/28/La-campagne-electorale-americaine-sur-le-Net-cartographiee">le
RTGI</a>. En un clic, chaque point de la carte nous renvoie à un article,
chaque images constitue la porte d'entrée à un article, un document
complémentaire, ce qui permet à l'internaute d'avancer dans son enquête
perso.</p>Les médias d'info en ligne alternatifs en recherche de nouvelles formes de publicitéurn:md5:bc92fc83ddb9ed41289f8aa0b2a924b12008-09-18T23:24:00+02:002008-09-18T23:24:00+02:00CC3345-GANDIMédiasArretsurimages.netBakchich.ingoHeavenMediapartTerra Economica <p>Plusieurs ont rêvé d'exister et de croître sans publicité, ils ont dû se
rendre à l'évidence... Et cherchent de nouvelles manières d'implanter de la pub
dans leurs pages, tout en respectant leur ligne éditoriale.</p>
<p>De fait, <a href="http://www.bakchich.info/">Bakchich.info</a> a fusionné la
semaine dernière avec Desourcesure.com afin de pouvoir afficher une audience de
600 000 visiteurs uniques mensuels, d'après Stratégies. Parallèlement, les
sites se sont associés à <a href="http://www.agoravox.fr/">Agoravox</a> et à
<a href="http://latelelibre.fr/">La Télé libre</a> (un des premiers médias
"alternatifs" en ligne, développé par John-Paul Lepers) pour mettre en place
une offre publicitaire commune, Stop Intox, commercialisée par Manchette
Publicité...</p>
<p>Autre tentative de recherche d'une forme alternative de publicité, depuis
quelques mois, le mensuel <a href="http://www.terra-economica.info/" hreflang="fr">Terra Economica</a>, qui a longtemps refusé toute insertion publicitaire,
insère maintenant des pubs selon des critères "éthiques" avec <a href="http://www.agent-influence.com/" hreflang="fr">Influence</a> (la régie
publicitaire "durable" développée par Heaven) dans son journal papier et son
site <a href="http://www.planete-terra.fr/">Planete Terra</a>...</p>
<p>En revanche, <a href="http://www.arretsurimages.net">Arretsurimages.net</a>
et <a href="http://mediapart.fr">Mediapart</a> continuent à miser sur des
formules sans pub. Je ne pense pas que ce soit trop risqué pour eux, étant
donné qu'ils ont fidélisé leurs abonnés à leur formule payante</p>Mediapart + VU = MediaVuurn:md5:62b02838cb98cb75ac53de870c02b69f2008-09-15T17:27:00+02:002008-09-15T17:27:00+02:00CC3345-GANDIPhotoChristian CaujolleMediapartMediaVuphotojournalismeVu <p>De nouvelles formes de <strong>convergences</strong> entre le reportage
photo et le journalisme d'investigation apparaissent.</p>
<p>Dans la lignée de l'association photojournalisme + reportage qu'avaient
entamée des canards comme <em>Paris Match</em> à sa belle époque, <a href="http://www.mediapart.fr">Mediapart</a>, le site d'information (et
d'investigation) indépendant dirigé par Edwy Plenel, annonce aujourd'hui une
association inédite. A partir du 19 septembre, il va s'associer à la
prestigieuse agence de photo <a href="http://www.agencevu.com/">VU</a>. Créée
il y a une vingtaine d'années, cédée en 1997 au groupe Advent, elle se veut une
<em>agence de photographes</em>, comme la définit son fondateur Christian
Caujolle. Un portfolio de photos de l'agence sera ainsi diffusé chaque jour sur
MediaPart et mis en vente auprès de la communauté d'abonnés en ligne de
Mediapart. Nom du projet : <strong>MediaVu</strong>.</p>
<p>L'objectif est bien vu : remettre le photojournalisme au cœur même des
métiers de la presse, et redonner ses lettres de noblesse à la photo de presse
produite par des agences classiques (et non pas des agences filaires telles que
l'AFP ou Reuters). Et l'association entre un site d'info participatif et une
agence photo n'en n'est pas moins inédite, et inaugure une nouvelle forme de
média en ligne ? A suivre...</p>