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mercredi 11 mars 2009

Microsoft + Science Commons = du contenu sémantique pour la science en ligne

Que voilà une bonne nouvelle. Lu via le fil Twitter de Tim Or'Reilly, Microsoft et l'équipe de Science Commons s'apprêtent à ajouter du contenu sémantique à la science en ligne.

Comme je l'expliquais dans cet article de 2005 pour Les Echos, le régime Science Commons, ouvert en France en janvier 2005, est important pour favoriser la publication scientifique en accès ouvert sur la Toile : il fournit aux chercheurs un cadre plus adapté pour leurs publications, en leur proposant des modèles de licence pour la publication d'un même article dans plusieurs revues, des modèles juridiques pour l'édition commerciale en libre accès et des licences ouvertes. C'est une déclinaison des licences Creative Commons (qui protègent d'ailleurs les écrits de mon blog), qui permettent de copier et de redistribuer les contenus et de les exploiter commercialement sans rétribuer son auteur si celui-ci ne l'interdit pas.

Or, comme il l'indique sur son blog, John Wilbanks, de Creative Commons, lui a annoncé que Licrosoft allait réaliser, sous une licence open source, des applications Word qui permettraient aux scientifiques de préparer leurs articles directement avec des entités scientifiques. Plus précisément ,

"The scientific culture is not one, traditionally, where you have hyperlinks," Wilbanks told us. "You have citations. And you don't want to do cross-references of hyperlinks between papers, you want to do links directly to the gene sequences in the database." Wilbanks says that Science Commons has been working for several years to build up a library of these scientific entities. "What Microsoft has done is to build plugins that work essentially the same way you'd use spell check, they can check for the words in their paper that have hyperlinks in our open knowledge base, and then mark them up."

En gros, cela permettra aux chercheurs d'ajouter facilement des hyperliens persistants dans leurs articles. A suivre...

mercredi 7 novembre 2007

FaceBook lance son système publicitaire

L'annonce était très attendue, elle est tombée hier soir : FaceBook vient enfin de dévoiler son modèle de publicité, relaté brièvement par cette dépêche Reuters.

C'est évidemment sur la manne de ses 50 millions d'utilisateurs - et surtout leurs profils très qualifiés - que FaceBook mise. Microsoft l'a bien compris, en décidant de lâcher 240 millions de dollars pour prendre une participation au capital (1,6%)... et d'en assurer la régie publicitaire. Et pour cause, la plupart des FaceBookiens indiquent leurs préférences sexuelles, musicales, politiques, le secteur où ils bossent... Un filon énorme. Encore la semaine dernière, un pubeux expliquait sur un plateau télé de Canal + qu'un inscrit à FaceBook précisant dans son profil qu'il est désormais célibataire sera aussitôt sollicité par des sites de rencontres...

Bref, FaceBook permet à un nouveau modèle publicitaire d'émerger. Plus question de se contenter de simples bannières publicitaires, alors que FaceBook détient une énorme quantité de données privées sur ses membres ! Il peut s'offrir le luxe de proposer aux annonceurs des pubs très ciblées, via sa solution de publicité en ligne personnalisée.

D'après les premières annonces, les annonceurs pourront donc mettre de la publicité dans les pages web des profils de ses 50 millions d'utilisateurs, ainsi qu'une page dédiée à leurs marques. Et même, "quand vous cliquerez sur une pub sur votre page Facebook, vos amis le sauront. Comme le montre l'image ci-dessus", révèle le blog VTOW. Pour cela, le site de socialisation a signé un partenariat avec une dizaine de groupes, comme l'opérateur télécoms Verizon Wireless, la chaîne de location de films Blockbuster, le site de vente aux enchères eBay, le New York Times, Sony BMG, Six Apart... qui exploitent les habitudes des internautes et leur profil. Reste à voir quels seront les premiers annonceurs français.

Màj le 08/11 : quelques compléments, puisque davantage d'infos ont filtré depuis hier matin... Donc les publicitaires pourront créer, à la manière des internautes, des profils de marques ou de produits. En clair, si Olivier ajoute la Prius de Toyota dans son réseau, tous ses amis verront s’afficher, sur leur page personnelle qu'« Olivier est un fan de la Toyota Prius ». Web 2.0 oblige, es internautes deviennent ainsi des « fansumer » (fan et consommateur), un rêve pour la publicité virale. Autre fonction, nom de code « Beacon » : de même qu'ils partagent leurs goûts sur leurs groupes, leurs films ou leurs lectures préférés, les facebookers pourront désormais partager leurs actions sur des sites partenaires de Facebook. Concrètement, un internaute américain qui louera un film sur Blockbuster pourra l’indiquer à son réseau.

Social Ads 2 Source VOTW