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lundi 1 décembre 2008

Les publicités animées font leur entrée dans le métro parisien

Voilà qui ne va pas ravir les thuriféraires d'une pub (de plus en plus ?) intrusive : la RATP et le groupe publicitaire Publicis ont dévoilé aujourd'hui une nouvelle génération de panneaux publicitaires numériques, qui permettent de diffuser des images animées : je ne les ai pas encore vus (mais je posterai des photos dès que possible !) ; ils commencent à être installés dans les stations du métro parisien, dont à la station Charles de Gaulle-Etoile.

D'ici juin, 400 panneaux de ce type seront mis en place, et se substitueront à des panneaux lumineux existants, c'est zéro publicité en plus. Il s'agira d'écrans LCD haute définition, de 1,60 m sur 90 cm , fournis par Samsung. L'avantage étant bien sûr qu'ils permettront la diffusion de publicités animées, d'une durée d'une dizaine de secondes, et d'alterner les publicités de différents annonceurs.

"Le premier secteur intéressé sera bien évidemment le cinéma", précisait ce matin à la presse le président de Publicis Maurice Lévy, dont la filiale Metrobus gère la publicité dans le métro parisien. La diffusion de publicités "sonores" "est une possibilité" mais ne sera pas utilisée pour l'instant, ajoute-t-il. Surtout, des capteurs installés dans les écrans permettront de "mesurer le nombre de personnes qui passent et quelle partie de l'affiche est regardée ou pas regardée", et donc de constater de manière précise l'efficacité de la publicité, a précisé M. Lévy. Ces écrans LCD seront protégés par une alarme qui se déclenchera en cas de choc violent. Je serai curieuse de savoir sur quelle technologie repose ce système de capteurs d'audience, qui me fait penser à celui développé par la start-up Quividi, dont j'ai déjà parlé et .

A la fin du premier semestre 2009, les panneaux pourront communiquer en Bluetooth avec les téléphones mobiles compatibles des usagers de la RATP et leur envoyer des publicités ou des coupons de réduction, sur une base opt-in - donc pour les usagers acceptant de recevoir de tels messages. Les tarifs de ces panneaux pour les annonceurs ne seront fixés qu'en juin, après une période de test sur le terrain où ils seront intégrés, sans supplément, aux campagnes existantes. A suivre de près, donc... A mes yeux, c'est un nouveau format de publicité sur le créneau prometteur du wait marketing qui apparaît ainsi.

Au deuxième semestre 2009, 800 mobiliers de ce type seront également installés dans les grandes gares SNCF, à Paris et en province.

samedi 12 avril 2008

2/ Bon buzz Campagne de pré-lancement de Dolce Gusto, la machine à expresso de Nestlé

- le problème : En septembre 2007, Nestlé s'apprête à lancer sa nouvelle machine à expresso, Dolce Gusto. Mais voilà : plusieurs appareils existent déjà sur ce marché, comme la Senseo, ou dans le créneau haut de gamme, la Nespresso. Un marché encombré : sur le segment des machines à dosette, le produit se positionne sur une gamme supérieure à Senseo, équivalente à Tassimo, et inférieure à Nespresso. Les deux machines de Nestlé sont complémentaires, Nespresso étant positionné plutôt sur l'expresso et proposant un système de distribution online et dans des boutiques spécialisées, tandis que Dolce Gusto est plus familiale et vend ses capsules essentiellement en grande distribution.

Et on est à 4 mois de Noël... => Pas le temps d’organiser une campagne presse complète sur un délai aussi court.

- les faits : la marque fait donc appel à Publicis et ses filiales spécialisées (Net Intelligenz, plateforme de blogs Blog Bang...)

1/ création site web Dolce Gusto : un site événementiel, "L'affaire Dolce Gusto", qui met en avant la communauté de la blogosphère française inscrite sous la régie Blogbang. Chaque blogueur faisant de la publicité pour la machine sur son espace était référencé via une vignette sur le site spécialement créé pour l'événement.

2/ 20 blogueurs (!!) invités à un brunch sur la terrasse Publicis, sur les Champs, qui repartent… avec leur machine à expresso. Les images de l'événement ont été publiés par la marque sur une rubrique Flickr créée pour l'occasion. =>90% des blogueurs relaient l'info dans des billets louangeurs.

3/ 1 mois après, organisation d'une chasse au trésor sur le Net, sur 500 blogs de la plateforme Blog Bang, des machines étant cachées dans divers blogs. Les internautes peuvent participer à un jeu pour les retrouver et les gagner.

4/ Décembre 2007 : organisation de petits sketchs tournés avec le Jamel Comedy Club, balancés sur Dailymotion et Youtube. Le principe ? Mettre en place un mini-site entièrement en flash mettant en scène Jamel et ses acolytes dans des scénettes décalées autour de la machine Dolce Gusto. Le tout rappelle les débuts de Jamel sur Canal+, où seuls les personnages sont mis en avant dans un décor neutre, filmé par une caméra statique. Pour faire la promotion du mini-site, des bannières sont visibles sur Facebook ou encore sur Dailymotion, où une "chaîne" Creative Content a été, encore une fois, mise aux couleurs de la marque. => Nescafé cible les jeunes adultes en utilisant un ambassadeur fort et très charismatique.

5/ Parallèlement, un vrai / faux blog "Moi, la Dolce Gusto" a été lancé pour mettre en avant les derniers sketchs ; comportant un comparateur de prix, ainsi que des bons de réduction chez les distributeurs ventant les mérites de la machine. Il s'agit avant tout via cette opération de créer des backlinks virtuels permettant un référencement optimum sur des mots clés ciblés.

- Résultat : 125 000 machines vendues pour Noël. Budget campagne ?? Sans doute moins important qu'une campagne de pub classique...

mercredi 15 août 2007

"It's an Ad, Ad Ad world" (NY Times)

Dans ma revue de presse, cet intéressant article publié début août dans le NY Time (article en accès libre après avoir rempli un formulaire d'abonnement), qui fait un focus sur la stratégie du groupe de pub Publicis, qui a racheté plusieurs agences ces derniers mois.

un des points intéresants de l'article : Maurice Lévy, le patron de Publicis, "a un penchant pour de grandes ambitions, déclarant ainsi ne pas vouloir être en compétition avec Google - néanmoins, il veut que Google aie besoin de Publicis".