J'en parle dans Les Echos de ce lundi (article accessible là) , Les jeux de simulation pédagogiques suscitent un intérêt grandissant pour la formation des salariés. Former des médecins, des commerciaux, des ouvriers, en les plongeant dans une situation presque réelle..
En reportage à la Serious games sessions Europe lundi dernier à Lyon, j'étais frappée par la qualité de l'image, mais aussi des scénarios et des vertus pédagogiques des jeux de simulation virtuelle présentés.Cela reflète bien la professionnalisation de ce secteur en devenir, où les boîtes les plus innovantes sont d'ailleurs souvent des start-ups issues de l'univers du jeu vidéo, comme Daesign. Leur recette -: co-concevoir les jeux avec les sociétés clientes, pour aboutir à une formation sur mesure.
Parmi les plus bluffants :
« Makrini
», conçu par la société britannique PIXELearning, est un jeu de rôles qui met
en scène une entreprise imaginaire où l’avatar de l’internaute, un employé,
doit améliorer les bénéfices commerciaux tout en créant une meilleure ambiance
de travail. Avec pour message subliminal une meilleure intégration des
minorités...
Développé par la PME
Audace, ce simulateur-métier permet aux ouvriers d’apprendre à conduire des
engins lourds, par des simulations en 3 D de situations dangereuses
Conçu par L'nstitut national de recherche et de
sécurité (INRS) , avec un budget de 200 000 euros, ce serious game destiné aux
intérimaires est un véritable jeu de rôle qui permet de suivre le déroulé d’une
mission d’interim
le jeu médical américain « Pulse »,
conçu par la société américaine Breakaway (la Navy et la Texas A&M
University-Corpus Christi). Serious game le plus cher jamais réalisé, avec un
budget de 8 millions de dollars, il reconstitue un hôpital entier en 3 D