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mardi 15 juillet 2008

Wikipédia référence les gènes sur Gene Wiki

Depuis quelques jours, Wikipedia compte désormais plus de 9 000 articles sur les gènes humains. Cette bibliothèque intitulée Gene Wiki vise, selon ses protagonistes, à "fournir un point de départ d'informations uniforme pour tous les gènes" - on compte près de 25 000 gènes dans le génome humain. A charge ensuite pour la communauté Wikipédienne d'enrichir cette base de données. Fait intéressant, cette initiative a été prise par une équipe de chercheurs américains basée à San Diego de... Novartis, un des plus gros labos pharmaceutiques mondiaux. Une manière pour la labo de donner un vernis collaboratif à son image de marque ?

Parallèlement, un autre projet collaboratif mené par une équipe de chercheurs de Boston et d'Harvard a établi une carte mondiale des maladies contagieuses et épidémies, HealthMap, actualisée en temps réel.

mercredi 18 avril 2007

Pourquoi l'industrie pharma doit se spécialiser face aux génériques

Cet intéressant papier du Figaro esquisse la nouvelle stratégie de l'industrie pharma face à la montée en puissance des "génériqueurs".

La big pharma est face à une problématique assez récente : la plupart des brevets qui protègent les molécules de ses blockbusters (un brevet court pendant 20 ans pour mémoire) arrivent à expiration, les génériqueurs peuvent donc produire des génériques, qui seront moins chers que les médicaments d'origine, avec les mêmes propriétés pharmaceutiques.

Comme le souligne l'article, une des stratégie des big pharma consiste donc à se concentrer sur certains symptômes - de préférence des "créneaux" porteurs, promettant de se développer dans les pays développés, comme le cancer ou les diabètes de type 2 , qui touche 170 millions de personnes.

Autre stratégie, travailler avec des associations et ONG, y compris sur des maladies négligées ou sur le sida -même si la big y consacre un budget R&D encore dérisoire, hélas...). Une "philantropie" stratégique : travailler avec des ONG permet à certains labos de s'affirmer sur certains créneaux de recherche. Par exemple, Novartis vient de lancer une base de données en libre accès sur le web, qui comporte une liste de gènes susceptibles de jouer un rôle dans l’apparition des diabètes de type 2, comme je l'évoquais dans "Les Echos" lundi.

Concrètement, ils veulent dresser une carte génétique complète des différents gènes chez les humains et leurs liens aux diabètes de type 2 et aux désordres métaboliques. Et ce dans le cadre d’une coopération public-privé, entre le Novartis Institute for BioMedical Research, l’institut Broad (une collaboration de recherche qui associe depuis 2004 le Massachussets institute of information (MIT), Harvard et ses hôpitaux, ainsi que le Whitehead Institute), et l’université de Lund (Suède).

Ces données sont « librement accessibles à tous, aussi bien les chercheurs que les étudiants », insiste Tom Hugues, directeur des bases de données dans le secteur des maladies chez Novartis. En fait, cela donne à Novartis l’assurance de travailler conjointement pour gérer une grande quantité de données, et de travailler avec d’autres acteurs déjà avancés sur ce domaine de recherches. Et de conserver son leadership dans ce domaine, en bénéficiant à son tour de l’ensemble des recherches effectuées.