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dimanche 19 avril 2009

Un guide des Geemiks pour cultiver son identité numérique

livreidnumeriq

Très bonne initiative : alors que maîtriser son e-réputation (ou identité numérique) est devenu vital, comme j'en ai parlé à plusieurs reprises, une équipe d'étudiants (les Geemiks), avec l'École supérieure de commerce de Lille et l'École Centrale de Lille, ont réalisé un guide pratique disponible exclusivement sur la Toile (Cultivez votre identité numérique)sous forme d'un e-book téléchargeable ici .

Inspiré par le forum YouOnTheWeb, organisé fin mars 2009, ce travail collaboratif sous licence Creative Commons a été co-écrit par une vingtaine d'auteurs (Damien Bancal, fondateur de Zataz.com, Serge Ravet, directeur de l'institut européen d'e-learning, Miguel Membrado...). Avec témoignages, contenus interactifs (vidéo, Slideshare, billets de blogs...) et de nombreux liens, il présente de manière didactique plusieurs points sensibles : comment bien connaître tous les endroits du Net où sont disséminés plusieurs éléments constitutifs de votre identité ? Comment détecter les "usurpateurs" et de déjouer leurs manœuvres ?... Mais aussi comment assurer son "personal branding" de manière très marketée (positionnement concurrentiel, cible...), comment bien choisir et assurer son réseau social... Il esquisse aussi quelques outils du futur (comme l'e-portfolio ou "CV du futur").

samedi 3 janvier 2009

Pourquoi les entreprises doivent protéger marque ET nom de domaine

article L'Usine

Parmi mes publications récentes, j'ai enquêté pour L'Usine Nouvelle sur un sujet qui promet de devenir de plus en plus crucial pour les entreprises ces prochaines années : la protection de noms de domaine, menée parallèlement à la protection des noms de marque. Cela devient un enjeu commercial à part entière pour les entreprises, confrontées au cybersquatting. Voire, cela relève de leur stratégie marketing : un bon nom de domaine contribue à façonner leur identité numérique.

D'ailleurs, pour faire face au cybersquatting, il est de plus en plus recommandé aux entreprises de déposer leur nom de domaine parallèlement à leur marque à l'étranger, et de déposer diverses déclinaisons étrangères de leur de domaine (en .es, .it)... Voire, de déposer des de domaines à consonance négative proches de leur marque (pour éviter tout cybersquatting, précisément).

Il est d'ailleurs assez remarquable que les acteurs se multiplient pour conseiller les entreprises dans leur stratégie de protection de nom de domaine. Certains registrars commencent à proposer des prestations d'aide juridique et de conseils en dépôt de noms de domaines. Tandis que des cabinets d'avocats se dotent d'avocats spécialisés en protection de noms de domaines... pour faire face aux litiges, de plus en plus fréquents, de leurs clients. On voit ainsi des entreprises confier à un cabinet de conseil en propriété industrielle ou à un cabinet d'avocat leur gestion de domaine dès son dépôt. Ainsi, le brasseur nordiste Duyck a confié ses intérêts à un cabinet de conseil en PI parisien, notamment le jour où le nom de domaine Jenlain.com a été détourné par un fan un peu trop expansif...

L'exemple de la PME de vente de voitures en lignes Auto-IES est assez remarquable : depuis quelques années, elle a décroché plusieurs jurisprudences face à la société Safenames Ltd.

dimanche 7 décembre 2008

Etude sociogeek : comment les internautes prennent soin de leur image numérique

J'en parlais en octobre dans ce billet , plusieurs acteurs du Web 2.0, dont la FING et Orange Labs, avaient initié une étude sociologique inédite en ligne : Sociogeek, destinée à passer en crible les comportements des internautes (assez) avertis, utilisant notamment les réseaux sociaux.

Résultat, clairement, cette une enquête en ligne montre qu'ils savent parfaitement comment modeler - ou du moins contrôler - leur image numérique (ou web-réputation...), et maîtriser leur exposition d'eux-mêmes en ligne, selon des critères pas très éloignés de ceux de la vie réelle. Cette enquête sous forme de quizz a d'ailleurs bénéficié d'un succès inattendu, 11 000 internautes ayant accepté d'y répondre. Forcément, cela n'set pas très représentatif de la population français dans son ensemble : ce sont des gens déjà bien actifs sur le Web qui y ont répondu..

Comme dans la craie vie, les internautes dévoilent assez peu leur vie très personnelle, et des tabous perdurent : on ne montre pas en photo ses parents, la souffrance, la douleur, le sexe… Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ils ne laissent pas plus tomber toutes les barrières sur des réseaux sociaux. Au contraire, ils ont des vrais stratégies autour de leur image, par exemple pour se créer un capital social.

Autre constat intéressant, les réseaux sociaux les plus utilisés sur Internet sont Facebook (à 69%), suivi des blogs (36%) et de Copains d'avant (24%). Quant à l'utilisation qu'ils en font, 5 660 des sondés expliquent qu'il s'agit d'un bon moyen pour discuter avec des gens qu'ils fréquentent régulièrement dans la vie réelle. En seconde position, le réseau social est aussi utilisé pour garder contact avec des personnes que l'on ne revoit plus mais que l'on a connu auparavant. Enfin, seuls 4,31% des participants avouent qu'il s'agit d'un moyen de faire des rencontres amoureuses.

dimanche 21 septembre 2008

23AndMe, le décryptage d'ADN, le réseautage génétique, le blog de Sergey Brin sur la maladie de Parkinson...

23andMe

Eh oui, beaucoup de sujets à aborder dans ce billet, à propos de la start-up 23AndMe, dont je parlais il y a quelques mois dans ce billet. Pour mémoire, pour quelques milliers de dollars (400, contre 1 000 dollars à ses débuts), elle propose de décrypter le génome ADN de ses clients, pour leur livrer à la fois, tests "ethniques", tests de paternité, et surtout tests ADN, qui permettraient à ses clients de détecter certaines prédispositions qu'ils auraient pour contracter certaines maladies ou cancers.

Or, d'après ce papier très instructif du Monde, Sergey Brin, un des co-fondateurs de Google... et dont l'épouse est co-fondatrice de 23AndMe, vient d'ouvrir ce blog, où il aborde la maladie de Parkinson. Quelques rares people atteints, comme Michael J. Fox, qui a créé sa fondation, ont tenté de susciter le débat sur cette maladie . Ce que fait donc Sergey Brin à son tour, en ouvrant son blog, où il raconte que sa mère souffre de cette maladie, et qu'il pourrait aussi en être atteint - en l'état actuel des recherches, elle se transmet probablement par voie génétique. Il raconte ainsi que son test sur 23AndMe a montré qu'il présentait une mutation génétique augmentant le risque qu'il souffre lui-même un jour de cette maladie. A ma connaissance, c'est une des premières fois qu'une des personnalités de la sphère socio-économique ouvre un blog pour aborder un sujet aussi personnel.

En tous cas, clairement, l'évolution d'une start-up comme 23AndMe est à suivre de près, vu les questions éthiques que son activité soulève, y compris celle de l'identité numérique.

D'ailleurs, cette semaine, 23andMe a annoncé enrichir ses services d'une plate-forme communautaire et d'un outil de recherche généalogique. une plate-forme communautaire permet à ses clients de se connecter les uns aux autres afin de partager leurs expériences et comparer leurs génotypes personnels. Autre nouveauté : 23andMe a passé un accord avec Ancestry.com. En couplant les bases de données élaborées par ce site de généalogie avec les informations génétiques qu'elle recueille, 23andMe espère affiner le profil génétique de ses clients. Lesquels pourront, grâce à des outils interactifs, trouver l'origine de certains de leurs gènes ou se découvrir de nouveaux ancêtres...

mardi 26 août 2008

communication d'entreprise : l'enjeu de la e-réputation (Les Echos)

A signaler, ce papier que j'ai écrit cet été, publié dans Les Echos d'hier (consultable en ligne ) sur comment les entreprises apprennent à gérer leur communication en ligne, et plus précisément leur e-réputation.

Une dénomination nouvelle, qui a pris une nouvelle ampleur avec le Web 2.0, puisque les internautes peuvent désormais produire du contenu, le commenter, en envoyer... et donc critiquer les marques, via des blogs, réseaux sociaux, et sites de partage de contenu tels que YouTube. On est loin des "simples" affaires telles que celle de Jeboycottedanone.com.

Du coup, un marché émerge : celui de la gestion de la réputation sur Internet, ou de « l'identité numérique ». Et Plusieurs start-up proposent déjà à leurs clients - particuliers ou entreprises - un service de veille et de « nettoyage » de traces numériques, comme la société britannique Garlik, comme je l'évoquais déjà dans ces billets.

dimanche 22 juin 2008

Identité numérique : les services de gestion de la réputation se multiplient (ZDNet)

La gestion de la réputation sur Internet promet de devenir un enjeu central ces prochaines années, notamment sur le terrain de la communication d’entreprise. Plusieurs sociétés proposent déjà leurs services de veille en ligne. J'y ai consacré un papier pour ZDNet, à lire , dans la lignée de celui-ci (Identité numérique : trois approches et beaucoup de projets en concurrence) et celui-là sur OpenID.

jeudi 14 février 2008

Identité numérique - volet 1 - OpenID (ZDNet)

Premier volet publié , avec un focus sur OpenID, pour une enquête pour ZDNet, que j'ai consacrée à l'identité numérique. Aujourd’hui, comment l’internaute utilisateur de multiples applications et services web qui demandent un login et un mot de passe, peut-il gérer ses identités, parfois multiples, sans être victime d’une usurpation d’identité ? La question de la gestion de l’identité numérique promet d’être centrale ces prochaines années. D’ailleurs, industriels et start-ups planchent sur leurs propres solutions. Même la CNIL s’apprête à se pencher sur le sujet...

vendredi 11 janvier 2008

MyID.is et l'identité numérique des internautes

Le projet est peu connu, mais le sujet concerne tout le monde. Et touche en plus à toutes les phobies autour du phishing, de l'usurpation d'identité et de réputation en ligne, à la cyber-criminalité...

La start-up MyID.is, lancée en avril dernier par Charles Nouÿrit, va lancer cette année un service d'authentification de l'identité numérique des internautes sur la Toile. A mon avis, ce n'est que le premier projet sur ce marché incroyablement complexe et prometteur. J'en parle dans cet article, publié dans Les Echos d'hier.