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dimanche 21 mars 2010

La couv' de la semaine : Be, (encore) un hebdo shopping

Becouv Photo C. C.

J'ai beaucoup hésité avec son pendant bien plus féministe et intello, l'excellent bimestriel Causette, qui fête sa première année... Finalement, le lancement du nouvel hebdo féminin Be par le groupe Lagardère m'a semblé s'imposer pour cette rubrique, dont au vu de critiques acerbes de confrères ;)

C'est donc un nouveau féminin qui a débarqué dans les kiosques le 19 mars : le troisième hebdo féminin, lancé juste quelques semaines après Envy (du groupe Marie-Claire), et quelques mois après Grazia (Mondadori). Donc, plusieurs groupes de presse lancent des féminins sur le créneau hebdo, malgré l'échec de feu ''Jasmin'', et du projet avorté d'une adaptation française de Bild. Le rythme hebdo a en effet pour avantage, à priori, d'attirer davantage les annonceurs... Dit autrement, comme l'a résumé à sa façon Libération, "le créneau de la pouffe presse est rentable" ;)

Le projet est ambitieux : pour 1 € en prix d'appel (qui sera ensuite à 1,50 € le numéro), ce premier numéro du mag, épais, a bien attiré les annonceurs (environ 40 pages de pub sur 164 pages). Pour lui assurer un vernis 2.0 supplémentaire, le magazine s'accompagne d'une appli iPhone, et bien sûr d'un site (ouvert dès janvier), avec six blogueuses, une radio, une plateforme de e-commerce, et une série TV maison (sur les coulisses de la rédaction, d'après ce qu'annonce le magazine), qui sera aussi diffusée sur la chaîne June.

Le jour de la conf de presse de présentation, Didier Quillot, patron du groupe Lagardère, a présenté son nouveau bébé comme un "féminin haut de gamme générationnel visant les jeunes femmes de 20 à 35 ans". Rien que ça. Ça tombe bien, à priori, je suis pile dans la cible ;) Il m'a donc semblé courageux intéressant de me livrer à nouveau à un petit exercice de feuilletage ;)

"Be" (prononcez "bi", anglicisme oblige - tellement plus branché... - que l'on traduit par l'injonction "Sois". Et non pas "Be", encore moins "bééé", ce qui ferait quelque peu moutonnier ;) affiche une couv' à entrées multiples, avec pour égérie Vanessa Paradis, icône trentenaire. Les multiples titres en rose vif (so girly) me laissent quelque peu perplexe : des "produits stars pour être canon au réveil" (?), "53 souliers hot hot hot" (passons...), "Sexo 2010 - les nouvelles tendances... au lit" (ok, donc il y a des tendances Q tout comme il y a des tendances fashion chaque année), et, le summum, "Chic ! La banlieue révèle son côté glam" (là, je commence à avoir peur...).

So, que donne Be ? Premier constat : plus fourni et bien moins people que son concurrent Envy, moins de pages shopping, plus de papiers. Et donc, effectivement, un mag plus haut de gamme. A première vue. Sur le fond, les papiers sont parfois écrits de manière aléatoire, avec des tournures parfois bizarres, voire franchement vulgaires (eh non, cela ne suffit pas pour faire branché...).

Le constat se confirme en le feuilletant. Ouverture sur une double photo "l'instant Be" à propos du tournage d'Angelina Jolie à Venise. Puis présentation sur une double page d'une douzaine de journalistes et chefs de rubriques, "Les Bees font le buzz" (mmm, comme le laissait pressentir la couv', je sens que l'on va s'amuser avec la titraille de ce mag). Où l'on apprend que Les Bees sont "des filles curieuses, des abeilles butineuses qui se mêlent de tout et partagent tout. Quoi aimer, que porter, de qui s'inspirer, où aller et avec qui ?". Donc voilà quelle semble être la ligne éditoriale de ce mag. Bon.

Be C. C.

On attaque avec l'actu (rubrique "Big Bang"), indirectement people, sur Anne Hathaway (2 pages, trois photos, et article d'un feuillet maxi). Et cette incise un peu bizarre, qui revient tout le long du magazine, où la journaliste (ici "Florence") commente dans un carré jaune son propre article ! Curieux... Ensuite, actu shopping (déjà ?), portait intéressant d'une mannequin handicapée, quelques portraits, encore de l'"actu shopping", un papier publi-reportage à peine déguisé sur le tournage de la pub pour un jus de Lancôme, un papier sur le Viagra féminin, un passage en revue des tendances vestimentaires des people (et cet étrange commentaire sur le "beige pervers version bondage de Kate Bosworth" - vulgaire et incompréhensible)... Bref, une vingtaine de pages "actus" qui n'en sont pas (contrairement à Grazia qui, pour sa part, a le mérite de tenter de traiter la vraie actu) mêlent hypocritement de la mode et du people.

S'ensuivent 6 pages de "Happy culture" (qui comptent tout de même beaucoup de papiers sur la télé.. Puis, après quelques pages d'annonces pour la e-boutique maison (l'occasion de mettre en avant des marques partenaires), puis les sujets de cover : interview de Vanessa Paradis... Puis cet étrange papier : "La banlieue, c'est glam ! Sex and the cité" (sic). Enorme, affolant : la journaliste a trouvé huit femmes auteures, réalisatrices ou journalistes "issues des banlieues" et qui "s'en sont sorties".

Et là, on enfile les perles : le papier s'ouvre sur... Puteaux (une banlieue craignos, comme tout le monde le sait) avant que les huit héroïnes nous décrivent leur boulot.. Mais j'ai beaucoup de mal à comprendre en quoi elles "nourrissent leur travail artistique de leurs années passées dans des cités" (re-sic). Heureusement, la journaliste "Myriam" se justifie courageusement dans le fameux petit carré jaune, en expliquant que ces "destins exceptionnels" ne doivent pas "faire oublier les difficultés auxquelles font face les jeunes des cités,scolarisés dans des Zep, puis confrontés à un taux de chômage de 40%". Ouf, nous voilà rassurés.

Puis, un "grand angle" sur Paris Hilton de passage dans la capitale (le titre ? "Bon baisers de Paris", no comment), un sujet intéressant sur des adeptes du family business, et, enfin, pour revenir aux choses sérieuses, 30 (!) pages de shopping avec, toujours, ces jeux de mots moyens qui semblent être la marque de fabrique de Be ("Glam-à-vous !"). Et enfin les pages beauté (dont une rubrique "wellbeing", amusant ces anglicismes censés faire branché...).

Ah, et enfin la rubrique sexo: "Etre branchée au lit, mode d'emploi", "devenir une parfaite sexonista", avec cet intertitre définitivement vulgaire (et difficile à comprendre) : "Définitivement has been le 'hand job'! La it branlette, c'est le 'foot job'". Puis un papier au titre inspiré, "Est-ce plus dur de se faire jeter par un moche ?".

En clair, premières impressions inquiètes au vu de ce magazine censé être "haut de gamme" (hum...). Les "jeunes femmes de 20 à 35 ans" urbaines et CSP + plus seraient donc juste des petites bourges individualistes accros au shopping, aux starlettes et au buzz ? Reste à voir quel groupe va dégainer à son tour un féminin "glam" pour jeunes actives...

jeudi 11 février 2010

Le journal de la semaine : Envy, l'hebdo people féminin)

envy.jpg

Cela faisait longtemps que j'avais délaissé cette rubrique, là, l'occasion était trop belle pour la reprendre... Le buzz était monté ces dernières semaines, le groupe Marie-Claire s'attelait à un défi de taille : lancer avec Envy un nouvel hebdo féminin avec pour cible (officielle ;) les jeunes adultes, et surtout destiné à défier Grazia !

Du coup, c'était attendu : dans une conjoncture publicitaire morose, alors que le marché de la presse féminine est assez encombré, lancer un nouveau mag féminin est sacrément gonflé. D'autant qu'il est explicitement destiné à tailler des croupières à Grazia, sur lequel j'avais émis des réserves lors de son lancement, et qui s'en sort plutôt bien, avec une diffusion moyenne de 180 000 exemplaires... Même s'il est vrai que le groupe Mondadori triche un peu, en faisant osciller le prix à 1 € (le prix de lancement) et 1,50 €. Ce qui pourrait laisser penser que ce succès est un peu artificiel, puisque soutenu par ce prix bradé qui n'est plus temporaire (je suais, je suis mauvaise langue ;).

So, que penser d'Envy ? Il était donc présenté comme challenger de Grazia, visant officiellement les jeunes adultes actives urbaines, mais aussi, officieusement, les ados (d'autant que Jeune et Jolie, qui était sur ce créneau, vient de cesser de paraître). Je l'ai feuilleté fiévreusement ce midi pendant ma pause-déjeuner - après avoir courageusement affronté la neige pour rejoindre un kiosque à journaux - et croisé, en compensation, un beau gosse qui m'a affirmé l'acheter "pour le boulot".

Résultat... Pour 0,90 € (prix de lancement, avec de revenir à 1,70 €), j'ai surtout eu l'impression de parcourir un magazine people. Destiné à un lectorat féminin, certes. Mais déjà, la couv' me semble un poil agressive, avec cette multitude d'appels de Une : "mode" (deux fois), Angelina Jolie et de Sarah Jessica Parker potentiellement plaquées, Emmanuelle Seigner qui se déclare devenue "plus intéressante" (sic)... Une couv' qui me rappelle bien plus Closer (voire Voici) que Grazia.

Le contenu est à l'avenant de ce que laisse présager la Une. Dans ce premier numéro, qui a - c'est déjà ça - semblé attirer les annonceurs (45 pages de pub sur une pagination totale de 154 p), on ouvre sur ce qui devient une rubrique téléphonée chez les féminins : la "shopping liste", bien sûr basée sur ce que portent les people (censés être précurseurs de tendances, donc), étalée sur 5 pages. Et même déclinée ensuite sur 2 autres pages, avec une revue de trenchs de people.

Ensuite,(faux) scoop sur Angelina Jolie, qui pourrait adopter ("avec ou sans Brad"). Un des rares articles du mag qui, à vue de nez, dépasse les 4 000 signes. S'ensuivent des articles sur des stars plus ou moins supposément déchues, comme Kisten Dunst.

Puis, du people décomplexé mais sage - pas de trash ici : "100% potins" (ça c'est de la titraille), de la "mode people", avec "25 sacs pour flirter avec l'été" (ils anticipent)... La partie actu sauve un peu le mag, avec quelques sujets originaux, comme ce portrait de femme pasteur et sexologue. Mais attention, on ne dépasse pas les 2 feuillets par "portrait" ;). Puis retour de (nombreuses) pages mode, beauté, avant, à la fin du tunnel, un semblant de rubrique culture sur 5 pages.

Bref, premières impressions dubitatives, même si c'est à suivre... Les marketeux commencent à parler de magazine "glossy", pour designer ce mélange de people et de mode (qu'avait initié feu le magazine Jasmin). Et ce n'est pas fini : Lagardère Active va dégainer à son tour son féminin d'jeuns, Be, dans ces prochains mois...

dimanche 30 août 2009

La couv' de la semaine : Grazia

Grazia

C'était attendu, pour cette rubrique, il fallait que je parle d'un des événements les plus attendus dans la presse française, en cette rentrée : le lancement de Grazia, déclinaison française du magazine féminin/people Grazia, qui s'est imposé comme marque internationale à part entière, avec une douzaine de déclinaisons à l'international (la première étant le Grazia italien). Son premier numéro en France, annoncé et maintes fois repoussé depuis deux ans, était lancé en kiosques hier.

Comme cela a déjà été dit à plusieurs reprises, et le précise Xavier Ternisien dans son papier pour Le Monde, le groupe Mondadori y a mis les moyens : une équipe d'une cinquantaine de personnes, un budget de 25 millions d'euros (dont 8 millions dédiés au lancement), une politique de diffusion osée avec un prix de lancement à 1 € (son principal concurrent, Elle, étant à 2 €), un objectif de diff payante de 160 000 exemplaires...

Et une stratégie multi-canaux assumée : en même temps que le mag, Mondadori a lancé le site Internet idoine, l'application iPhone, le fil Twitter... Le tout avec une campagne de com' tous azimuts : spot télé, campagne d'affichages et en presse écrite.

Et même un event, un défilé de mode "de rue", le Street Fashion Show, un "défilé de street-style" qui était organisé hier, en fin d'après-midi, dans les jardins des Tuileries. Nombre de blogueuses y étaient invitées (retour assuré de cet événement sur les blogs, du coup... et bon référencement sur la toile garanti), mais, fait non négligeable, l'événement était ouvert au grand public. Un défilé qui reprend un concept en vogue dans les blogs de mode, où les blogueuses, comme sur Café Mode, shootent des nanas dans la rue pour leur look - d'où la notion de street style.

shooting grazia

So what pour Grazia ? La première impression que j'en ai est quelque peu... mitigée. Magazine de grand format, à couv' en papier glacé, sur le virage rock'n roll de Kate Moss. Le contenu ? Un mélange d'actu (avec "10 news de la semaine", dont un sujet pas mal et agréablement inattendu sur les déboires financiers de la photographe Annie Leibovitz), un sujet sur la dépénalisation possible du cannabis aux Etats-Unis, des pages mode (très) pointues, du people, quelques pages culture, et (bonne surprise qui tranche avec les féminins classiques !) pas de rubrique sexo, une seule page cuisine, et une seule page horoscope.

grazia again

Par ailleurs, Grazia a débauché des signatures : Patrick Eudeline tient une chronique culture, et Alfred Escot le premier papier déco/design. Pourtant, l'ensemble me paraît un peu fouillis. Surtout, à première vue, la ligne éditoriale est moins haut de gamme qu'annoncée. La maquette, elle aussi plus cheap qu'annoncé, me laisse aussi assez partagée : quelques belles pages, dont pour la mode en noir et blanc, mais une maquette à liserés jaunes en actu pas franchement haut de gamme.

Le tout me rappelle parfois feu Jasmin, tentative avortée d'hebdo féminin d'Axel Ganz, dont je parlais ici. En tous cas, l'initiative est courageuse, face au mastodonte Elle, et dans une conjoncture délicate - DS a cessé de paraître cet été, un peu plus d'un an après ''Isa''. A suivre...

mercredi 26 mars 2008

Prisma presse va lancer un "féminin de luxe"

C'est l'info que l'on retient au détour de cette interview dans Le Monde de Fabrice Boé, président du groupe Prisma presse. Le groupe, déjà éditeur de Voici, Gala, Femme actuelle, Geo, Capital... va lancer cet été Femmes, un mensuel féminin "de luxe". Il sera "sera dirigé par Marie-Claire Pauwels. Ce sera un magazine original, très haut de gamme, sur le thème de la mode et de la culture, sans équivalent sur le marché français", précise Fabrice Boé.

Il s'agit bien sûr pour le groupe de presse d'investir davantage le créneau de la presse féminine, mais aussi de se lancer dans un domaine qui continue d'avoir les faveurs des annonceurs : la presse haut de gamme, "de luxe", comme le montre par exemple la publication régulière de suppléments "spécial luxe" par Capital... ou la tentative de Management de publier des pages perso mordant sur le haut de gamme, dans l'espoir d'attirer les annonceurs.

Initiative à suivre, donc. On se souvient de l'échec du lancement de l'hebdomadaire féminin Jasmin l'année dernière, que le groupe avait voulu, initialement, positionner comme un féminin haut de gamme... avant d'en faire un mag cheap, comme j'en parlais dans ce billet.

lundi 5 novembre 2007

Le groupe Lagardère met fin à la parution du féminin "Isa"

Mauvaise nouvelle pour la presse féminine, quelques semaines après "Jasmin", qui a interrompu sa parution moins d'un an après son lancement, comme j'en parlais dans ce billet, le mensuel féminin "Isa" s'arrêterait à son tour - le numéro daté de décembre sera son dernier, m'affirmait ce midi une de ses anciennes collaboratrices.

Dommage, car depuis sa relance en 2005, le féminin destiné à la fameuse cible des jeunes actives urbaines (20 - 35 ans) marchait bien, avec une diffusion payante globale de plus de 200 000 ex. par mois (chiffres OJD). En revanche, il pêchait par son (trop) petit format, et une maquette resserrée à l'extrême, qui le rendait parfois difficilement lisible. Pourtant, encore en mars dernier, dans une interview au Figaro (consultable ), Arnaud Lagardère jurait ne pas vouloir fermer ce titre, précisant "Nous avons déjà relancé avec succès Isa"... Avant d'affirmer quelques lignes plus loin "D’une manière générale, nous privilégions plusieurs segments, féminin, l’auto, les news, le people Notre ambition est de devenir un éditeur de contenu agrégateur d’audiences. Il s’agit d’une transformation culturelle profonde. Nous donnons la priorité à la ligne éditoriale et aux contenus qui peuvent se décliner en version numérique". Vous admirerez la formule "éditeur de contenu agrégateur d’audiences" ;-)

En clair, le groupe Lagardère a probablement décidé de fermer ce titre, pourtant rentable (qui sera peut-être revendu à autre groupe de presse, rien n'est impossible...), dans une logique de compression de coûts, voire pour se débarrasser de quelques titres de presse écrite et miser davantage sur le numérique, via son kiosque numérique, Hachette distribution, comme le rappelle ce papier de NetEconomie.com.

mardi 31 juillet 2007

Jasmin cesse sa parution

Fin de route pour, probablement, la dernière aventure d'Axel Ganz. Le fondateur de Femme actuelle et VSD ne sera pas parvenu à faire décoller Jasmin, son hebdomadaire féminin, dont le dernier numéro paraît lundi prochain. Il revient longuement sur cet échec - le premier en sa carrière - dans cette interview au Figaro.

Cela dit, le parcours de cet hebdomadaire féminin d'actualités, qui avait initialement vocation à couper l'herbe sous le pied de l'insubmersible Elle, fut chaotique dès son lancement en octobre dernier.

  • Par sa ligne éditoriale d'abord. Axel Ganz l'avait présenté aux annonceurs, et aux investisseurs allemands (qui avaient mis la main au pot pour 70% du capital du journal, Axel Ganz apportant les 30% restants) comme un hebdo féminin haut de gamme sur papier glacé, avec photos chics, un peu dans la lignée de Vogue ou d'Esquire.

Pourtant, une amie qui a travaillé chez Jasmin dès le début me confiait l'autre jour qu'Axel Ganz avait très probablement en tête dès le début de son projet l'idée de lancer un hebdo populaire - soit Femme actuelle pour un lectorat de 25-35 ans.

  • Par l'incapacité d'Axel Ganz à déléguer : perversion classique que l'on retrouve dans les gros groupes de presse dirigées par un patron quasi-omnipotent, visiblement, Axel Ganz faisait peu confiance à l'intuition de ses équipes, et avait l'art de casser la maquette du journal au dernier moment... Alors qu'il n'avait lui-même pas forcément les bonnes intuitions.
  • Par les changements successifs de ligne éditoriale : d'un hebdo féminin centré sur 'l'actualité, dont il avait une approche assez exigeante, début 2007, lorsque les ventes n'ont plus décollé, Jasmin est devenu un hebdo féminin people.

Même l'âge du lectorat ciblé était difficilement perceptible dans la ligne éditoriale du journal. Dommage, car Jasmin comptait nombre de grandes signatures, dont quelques anciens de Télérama en culture, et des anciens de Libé.

Mon constat peu paraître sévère, mais je trouve cette cession de parution vraiment dommage, car l'idée d'un hebdo féminin d'actualités était vraiment prometteuse, sans compter l'équipe de journalistes qui était derrière.

Jasmin_n_1_.jpg