Jouer la provoc', choquer, rien de tel pour se positionner comme une marque délicieusement décadente.. et donc branchée. Vous vous souvenez sans doute de cette vogue du porno-chic dans la pub au début des années 2000, devenue out, crise oblige.
Là, Dolce & Gabbana explore un autre versant, en mettant en scène un ménage à trois improvisé, le tout pour lancer... une montre, tout simplement. D'ordinaire, ce genre de campagne provoc' est destinée à asseoir une ligne de vêtements ou un parfum d'une telle marque. Ici, que nenni : toute la difficulté consistait à vendre un nouveau produit, qui plus est assez ennuyeux à promouvoir en télé : une simple montre. D'autant que D&G lance cette nouvelle gamme à peine un mois avant les fêtes de Noël. Ça fait court.
Résultat, dans cette pub, l'agence a pris le parti de ne pas montrer beaucoup la montre. On aperçoit brièvement les modèles homme et femme au poignet des protagonistes. A la limite, la montre en tant que telle, on s'en fout : il faut vendre au client potentiel une image de la marque, sexy et décadente, le tout se déroulant bien sûr entre gens (apparemment) bien nés dans un appartement bourgeois.
En fait, la marque italienne n'est pas la seule à s'essayer à cette forme d'érotisme soft. Longchamp s'essaie dans la dernière campagne au lesbian chic en faisant poser Kate Moss tout à côté d'une autre top.