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mercredi 17 décembre 2008

Quant les entreprises réecrivent leur page Wikipedia

Le sujet était déjà connu, mais il méritait qu'un journaliste se penche (de très près) dessus pour passer quelques exemples au crible... On le sait, une des caractéristiques de l'encyclopédie collaborative Wikipedia est que c'est un wiki, donc dont le contenu est librement modifiable par tout internaute. Ce qui fait, depuis ses débuts, la force - et la fragilité - de cette encyclopédie, devenue en quelques années une références pour tous, internautes, étudiants... A tel point que les entreprises la guettent elles aussi de très près, puisque c'est un indicateur en soi de leur web-réputation.

Or, Benjamin Ferran a publié cette excellente petite enquête sur Lexpansion.com, où à partir de l'exemple de TF1, qui réécrit régulièrement sa page Wikipedia, il s'est intéressé à quelques autres grosses boîtes qui réécrivent ainsi leur propre historique en ligne... En faisant un savoureux comparatif "avant - après" dans un tableau, où il monte certaines informations qui ont été modifiées, ajoutées, ou carrément zappées par les intéressées.

"Depuis ses débuts, et dans un souci de transparence, Wikipedia permet théoriquement de repérer de tels comportements : l'adresse IP à l'origine de chaque action est en effet conservée en mémoire. Mais les recherches pour identifier les auteurs des corrections ont longtemps été fastidieuses", rappelle l'article. Mais un pas supplémentaire a été franchi l'année dernière avec le lancement du WikiScanner, dont je parle dans mon livre, Tout sur le Web 2.0.

Cette application créée par Virgil Griffith, étudiant en informatique de l'Université d'Indiana, permet de découvrir toutes les modifications faites à des articles de Wikipedia à partir d'ordinateurs liés à n'importe quelle entreprise ou organisme publics. Aux US, il a entre autres permis de révéler que des dirigeants de la CIA, aux États-Unis, ont contribué à modifier plus de 2000 définitions depuis 2002. Et que certaines entreprises, comme Wal-Mart, Diebold et Exxon Mobile, ont modifié avantageusement les définitions les concernant.

J'avais déjà eu connaissance de particuliers (par exmeple, un auteur et blogueur ayant une petite notoriété) qui avaient écrit eux-mêmes leur (auto)biographie sur Wikipedia ;)

mardi 26 août 2008

communication d'entreprise : l'enjeu de la e-réputation (Les Echos)

A signaler, ce papier que j'ai écrit cet été, publié dans Les Echos d'hier (consultable en ligne ) sur comment les entreprises apprennent à gérer leur communication en ligne, et plus précisément leur e-réputation.

Une dénomination nouvelle, qui a pris une nouvelle ampleur avec le Web 2.0, puisque les internautes peuvent désormais produire du contenu, le commenter, en envoyer... et donc critiquer les marques, via des blogs, réseaux sociaux, et sites de partage de contenu tels que YouTube. On est loin des "simples" affaires telles que celle de Jeboycottedanone.com.

Du coup, un marché émerge : celui de la gestion de la réputation sur Internet, ou de « l'identité numérique ». Et Plusieurs start-up proposent déjà à leurs clients - particuliers ou entreprises - un service de veille et de « nettoyage » de traces numériques, comme la société britannique Garlik, comme je l'évoquais déjà dans ces billets.