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dimanche 24 mai 2009

Le Web 2.0 en 2009

Le constat est cruel : vu sur ce billet de Techcrunch, voici comment se présente le paysage du Web 2.0 (notion déjà dépassée ? A laquelle j'avais consacré ce livre, ''Tout sur le Web 2.0'', l'année dernière), avec entourées en vert les sociétés rachetées (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose)...

Web 2.0 1

Et comment il se configure aujourd'hui, avec les (nombreuses) sociétés enterrées.

Web 2.0 2

La crise est passée par là, nombre de start-ups trop fragiles, ou au modèle trop peu cohérent, n'y ont pas survécu.

vendredi 1 août 2008

"Tout sur le web 2.0" sur BFM et RFI

Allez hop, un petit peu d'autopromo : pour parler de mon livre sur le Web 2.0, j'ai eu le plaisir d'être reçue la semaine dernière par l'équipe de l'Atelier numérique, diffusée sur BFM le weekend dernier. Avec un focus sur les réseaux sociaux, que vous pouvez écouter .

Merci à toute l'équipe(Renaud Edouard-Baraud, François Sorel, et surtout Mathilde Cristiani) pour la préparation, et pour m'y avoir invitée !

Et ce matin, j'étais présenter mon livre pour la prochaine édition de L'Atelier des médias, diffusée sur RFI ce dimanche à 13h10.

Cette web-émission participative très complète balaie les mutations que connaissent les médias, et surtout, se veut le relais d'une communauté en ligne qui participe à l'élaboration du contenu - les internautes peuvent ainsi poser leurs questions à l'avance à propos des prochains dossiers. Et met l'accent sur des problématiques que l'on a tendance à ignorer en tant qu'occidentaux, comme le manque d'équipement en haut débit en Afrique, qui implique que les internautes peuvent difficilement accéder aux site de partage de contenus, voire à certains réseaux sociaux, au contenu trop lourd...

Pour le podcast, c'est là que ça se passe :

Un grand merci à Philippe Couve et à son équipe pour leur accueil :)

Ph Couve RFI

mercredi 7 mai 2008

L'entreprise s'essaie au marketing participatif (Les Echos)

Les marques cherchent à impliquer leurs clients jusque dans la conception du design, de l'emballage, voire la production des produits.

Qui de la démocratie participative, chère à Ségolène Royal, ou du marketing participatif a mis la consultation des Français à la mode ? Quoi qu'il en soit, si, côté politique, le système a du mal à trouver ses marques, côté produits, les initiatives fleurissent. Organiser des sessions de « café philo », créer une carte de fidélité ou offrir une boisson gratuite le jour de son anniversaire... Ce ne sont que quelques-unes des suggestions qui fleurissent sur le site My Starbucks Idea.. Une chronique marketing que j'ai publiée dans les Echos du jour, à lire , avec ce focus sur l'intéressante initiative de MyFab.

Web 2.0, Internet participatif, Facebook : les dernières publications

livres Web 2.0

Deux publications récentes à signaler, que j'ai parcourues :

D'abord Bienvenue sur Facebook ! Le mode d'emploi, petit guide pratique grand public co-écrit par trois journalistes, Jérôme Bouteiller, Karine Papillaud et Claire Germouty. Maquette très claire, facile et agréable à parcourir, ce petit bouquin est truffé de conseils sur comment utiliser Facebook à bon escient. Il balaie différents aspects (faire du e-commerce sur Facebook, l'utiliser comme réseau social professionnel...). Même s'il passe peut-être un peu vite sur les questions de protection des données privées des internautes, que soulève Facebook.

Ensuite, Comment le web change le monde, coécrit par le journaliste Francis Pisani, connu pour son blog dédié aux nouvelles technologies Transnets.net, et Dominique Piotet, de l'Atelier, vitrine "cellule de veille technologique" de la BNP Paribas. Tous deux sont basés à San Francisco. Là, le sous-titre, « L’alchimie des multitudes », peut laisser craindre un essai un peu abscons. En fait, ils nous font bien percevoir comment les évolutions de l’Internet, depuis quelques années, transforment les internautes en webacteurs. Car dans cette ère de l’Internet participatif (aussi appelée « Web 2.0 », terme contesté par les auteurs), les utilisateurs sont passés « du statut de voyageurs de l’Internet (internautes) à celui d’acteurs du web, façonnant les sites à leur manière, proposant services et contenus qui leur sont propres, commentant et discutant les informations disponibles ». L’ouvrage décrit le web d’aujourd’hui, soit les utilisations actuelles de l’Internet, dont par les jeunes, pour lesquels il est devenu « le lieu social de l’adolescence ». Autre point essentiel abordé dans cet ouvrage, et propre au Web 2.0, comment les webacteurs créent désormais de la valeur. L’ouvrage effleure aussi (un peu légèrement) les questions-clé de protection des données personnelles des internautes qu’induisent ces nouveaux usages, et leur capacité à se rebeller, comme contre l’outil publicitaire Beacon qu’avait envisagé de déployer Facebook... J'ai chroniqué ce livre pour les Echos, et aussi pour NonFiction, .

Enfin, j'en profite pour effectuer ce petit disclaimer : je publie moi-même en juin un livre intitulé Tout sur le web 2.0 chez Dunod, collection "Comment ça marche". J'y balaie les outils et applications-clés du Web 2.0, avec des astuces , et j'y aborde des notions apparues plus récemment (comme le crowdsourcing), et les nouvelles problématiques (juridiques par exemple) qui émergent. A suivre...

mardi 30 octobre 2007

Le crowdsourcing, pour fédérer l'"intelligence collective" sur le Net

Utiliser et rétribuer les compétences d'internautes experts dans un domaine pour créer du contenu, voire résoudre des problèmes : c'était déjà une des clés de l'Internet participatif (ou web 2.0, pour rester dans le jargon en vigueur ;-), avec des projets tels que iStockPhoto, place de marché en ligne de photos, où des photographes amateurs acceptent de vendre leurs photos pour des tarifs (très) modestes.

Même le monde des affaires commence à étudier cela. Après avoir cherché des travailleurs bon marché, avec la sous-traitance d'activités (outsourcing), la nouvelle tendance serait de trouver ces compétences partout dans le monde, via Internet. Le crowdsourcing (littéralement l'approvisionnement par la foule) serait une nouvelle source pour les entreprises, décryptait Wired, l, dans un article élogieux cet été. Outre-Atlantique, des start-ups apparaissent comme ces nouveaux intermédiaires entre entreprises en mal de nouvelles idées innovantes et internautes-experts. Ce qui soulève des questions inédites, telles que le mode de rétribution des internautes, et la question du respect de leurs droits de propriété intellectuelle. Pour le pire et le meilleur ? J'y ai consacré une enquête pour les Echos, consultable .

jeudi 7 juin 2007

Wikimanche, le Wikipedia de la Manche

Bonne initiative du département de la Manche, qui vient de lancer, sur le modèle de Wikipedia, son encyclopédie collaborative en ligne, Wikimanche, qui compte déjà plus de 300 articles en ligne. Ce qui permet à la Manche de renforcer sa visibilité sur la Toile informatique et de communiquer sur son patrimoine. Lancée par le Conseil général et Manche Numérique (syndicat mixte regroupant le Conseil Général et la totalité des 602 communes de la Manche), épaulés par les médias départementaux, Wikimanche est modéré à priori par des journalistes locaux. Un outil innovant, très Web 2.0, dont s'inspireront d'autres collectivités territoriales ?

dimanche 3 juin 2007

Media Predict, "Wall Street de la littérature"

"Les Inrockuptibles" en parlent dans leur n° de cette semaine, le concept du site Media Predict est pour le moins inédit : ils permet de spéculer sur la réussite éventuelle de livres (voire de disques) en attente de publication. Une manière de tenter d'anticiper leur succès (ou leur flop) potentiel... et leur retour sur investissement. La littérature est-elle devenue un business comme un autre ?

Créé en association avec la maison d'édition Simon & Schuster, le site met en vente des actions fictives pour 5 000 dollars, les futurs lecteurs donnant leur avis sur les livres proposés et peuvent en acheter les é"actions", explique les Inrocks. Si l'un des livres est publié, l'enchérisseur gagne 100 dollars par action...

En fait, ce concept est assez web 2.0 (ou "Internet participatif" - en gros, on demande à l'internaute de faire l'essentiel du boulot ;-). Mais cela peut permettre aux maisons d'édition de prendre la température sur la part de risque à publier un livre. A suivre...