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dimanche 21 juin 2009

Visite guidée dans les bureaux de Facebook

Vu chez les camarades de Techcrunch, qui ont eu la chance de faire partie d'un pool de journalistes et de blogueurs ayant visité les nouveaux locaux de Facebook à Palo Alto...

Des locaux spacieux, d'immenses plateaux, et les inévitables espaces-détente, terrain de basket te table de ping pong... Ça me rappelle les bureaux des start-ups au début des années 2000 qui fascinaient les médias. Même feu Transfert avait sa table de ping-pong autour de laquelle étaient organisés des débriefings...

mardi 19 mai 2009

Pourra-t-on enfin protéger ses contenus sur Facebook ? Apposer une licence Creative Commons sur sa page FaceB

C'est ReadWriteWeb qui l'annonce dans ce billet, maintenant, vous pouvez protéger vos photos, vidéos, mises à jour de status par une licence Creative Commons, ce système similaire à une protection de droits d'auteurs en version plus souple et personnalisable.

Une nouvelle application lancée aujourd'hui par Creative Commons permet aux utilisateurs de Facebook de placer sur leur page Facebook le fameux widget licence Creative Commons. Et de protéger ainsi leurs contenus, comme nombre d'internautes (dont moi-même) le font déjà pour protéger les contenus de leur blog, site... sans passer par le système plus contraignant du copyright.

Pour cela, il suffit d'installer l'application puis de choisir une licence CC. On choisit un type de licence CC, qui s'applique à l'ensemble de ses contenus, mais il n'est pas possible de choisir des licences différentes (donc plus ou moins restrictives) par types de contenus... tant que Facebook n'aura pas implémenté de lui-même une solution CC, comme le précise Fred Benenson,, de Creative Commons, dans le communiqué.

appli FaceB

Concrètement, la visibilité du widget est discrète. Voilà ce que ça donne sur ma page perso, sur mon compte Facebook. Pas sûr que mes contacts la voient immédiatement. Et je ne pense pas que cela s'affiche sous chacun de mes textes ou photos.

Mais à l'évidence, cela constitue une petite révolution : l'internaute devient enfin propriétaire des contenus qu'il édite, écrit, met en ligne ! Ce qui, pour le moins, va de soi... quand bien même les concepteurs de Facebook ne l'entendent ainsi. Pour mémoire, le (très controversé) règlement - Statement of Rights and Responsibilities - de Facebook précise que "les utilisateurs sont propriétaires de tous les contenus et les infromations qu'ils postent sur Facebook, mais les utilisateurs de Facebook lui cèdent aussi une licence mondiale, non-exclusive, transférable, sans licences ni royalties, pour utiliser tout contenu IP posté via Facebook ("IP Licence")". Rien que cela... Autre point très préoccupant, même lorsqu'un ancien inscrit se désinscrit et supprime son compte Facebook, l'admininstrateur de Facebook se donne le droit de garder les contenus que cet ex-abonnés a mis en ligne sur Facebook !

Autre fait important que réaffirme cette appli CC, cela signifie que les contenus publiés / diffusés / partagés par l'internaute via son compte Facebook sont bien ses propres contenus, Facebook était un simple ''interface technique"... Quand bien même Facebook voudrait que l'internaute cède ses droits (similaires à des droits d'auteurs) par sa licence (Statement of rights & responsabilities, citée ci-dessus), parfaitement léonine par rapport au droit français.

Seulement, il n'est pas certain que la propre licence de Facebook (qui a généré nombre de controverses, à raison) "sera compatible avec certaines des licences les plus restrictives du système Creative commons", souligne ReadWriteWeb.

Autre problème, les licences CC ne sont connues que par un cercle restreint d'internautes, technophiles et autres pros du Web, qui y naviguent depuis quelques années... Mais sûrement pas par l'internaute lambda, encore moins par les jeunes utilisateurs de la Toile.

Il faut espérer que les personnes à l'origine de l'implémentation de cette appli CC sur Facebook auront l'idée d'expliciter les différentes licences (car le canevas est un peu complexe... malgré les FAQ que l'on trouve ici, ou encore cette vidéo.

Autre actu importante à propos de Facebook, qui pose question en terme de gestion des données personnelles des inscrits, Facebook rejoint la plateforme OpenID. Concrètement, elle permet "d'utiliser des données de connexion communes à différents sites et services web. L'un d'entre eux, dépositaire de ces données, assure l'identification de l'utilisateur auprès d'autres sites compatibles avec ce standard. (...) es utilisateurs du réseau social vont pouvoir lier leur compte avec d'autres sites ayant adopté le standard, dont Gmail de Google. Ainsi, lorsque l'internaute s'identifie depuis son compte de messagerie Gmail, cette unique identification doit lui permettre, s'il le souhaite, de surfer en parallèle sur Facebook.", explique NetEco dans cet article.

vendredi 17 octobre 2008

3D, ADN, mode Flickr... Les sites de rencontres du futur (Les Echos)

Une enquête que j'avais réalisée pour Les Echos il y a un certain temps, publiée aujourd'hui : face au succès des mondes virtuels à la Second Life, et des réseaux sociaux tels que Facebook, les sites de rencontres tentent d'innover. Et pour cause : Facebook et autres MySpace sont devenus de nouveaux espaces de rencontres virtuels, moins dans la loose sociale la drague assumée que les Meetic et autres Match.com. Du coup, ces derniers innovent, tandis que des start-ups lancent de nouveaux concepts.

Comme me l'explique Marc Simoncini dans cette interview (en accès libre à partir de demain), Meetic planche sur une série de nouveaux projets, dont le très attendu, Peexme, "espace de rencontres" à la Facebook pour les ados, attendu pour 2009.

Surtout, de nouveaux projets très prometteurs voient le jour. J'ai été assez impressionnée par Le projet Come in my World, développé au sein de l'Explocentre d'Orange par une dizaine de passionnés, dirigés par Louis Paré : un univers virtuel en 3D spécialement destiné aux rencontres amoureuses, qui indique par exemple quels avatars correspondent aux critères recherchés par l'internaute. S'il est toujours en version beta, il compte déjà une communauté active de plusieurs miliers de beta-testeurs... Ce qui me semble vraiment innovant est cette idée d'avatar, derrière lequel l'internaute peut se protéger / se révéler. Et aussi, l'introduction du chat par la voix, où l'on discute avec d'autres internautes en découvrant leur voix...

CIMW

CIMW 2

A noter qu'ils organisent régulièrement des events et soirées blogueurs (dont une la semaine prochaine...).

Mails ils ne sont las les seuls à jouer dans cette cour : la start-up ClaudiusCity vient aussi d'ouvrir un site de chat en 3D, basé sur le chat par voix, qui sera complété par un univers virtuel l'année prochaine, promettent ses concepteurs...

claudiuscity ClaudiusCity, tous droits réservés

Il y a aussi Jiifr.com, mais aussi une pléiade d'autres sites, que je n'évoque pas dans l'article, comme Unerencontre.com, qui a lancé une nouvelle version avec des applications dynamiques à la Facebook fin août, ou encore le très amusant Adopteunmec.com (j'adore cette idée de pouvoir "faire son marché" ;)... qui joue sur le consumérisme ambiant). Une pléiade de sites et univers de rencontres, qui créent un nouveau graphe social en eux-mêmes... J'aurai l'occasion d'y revenir.

mercredi 7 mai 2008

Web 2.0, Internet participatif, Facebook : les dernières publications

livres Web 2.0

Deux publications récentes à signaler, que j'ai parcourues :

D'abord Bienvenue sur Facebook ! Le mode d'emploi, petit guide pratique grand public co-écrit par trois journalistes, Jérôme Bouteiller, Karine Papillaud et Claire Germouty. Maquette très claire, facile et agréable à parcourir, ce petit bouquin est truffé de conseils sur comment utiliser Facebook à bon escient. Il balaie différents aspects (faire du e-commerce sur Facebook, l'utiliser comme réseau social professionnel...). Même s'il passe peut-être un peu vite sur les questions de protection des données privées des internautes, que soulève Facebook.

Ensuite, Comment le web change le monde, coécrit par le journaliste Francis Pisani, connu pour son blog dédié aux nouvelles technologies Transnets.net, et Dominique Piotet, de l'Atelier, vitrine "cellule de veille technologique" de la BNP Paribas. Tous deux sont basés à San Francisco. Là, le sous-titre, « L’alchimie des multitudes », peut laisser craindre un essai un peu abscons. En fait, ils nous font bien percevoir comment les évolutions de l’Internet, depuis quelques années, transforment les internautes en webacteurs. Car dans cette ère de l’Internet participatif (aussi appelée « Web 2.0 », terme contesté par les auteurs), les utilisateurs sont passés « du statut de voyageurs de l’Internet (internautes) à celui d’acteurs du web, façonnant les sites à leur manière, proposant services et contenus qui leur sont propres, commentant et discutant les informations disponibles ». L’ouvrage décrit le web d’aujourd’hui, soit les utilisations actuelles de l’Internet, dont par les jeunes, pour lesquels il est devenu « le lieu social de l’adolescence ». Autre point essentiel abordé dans cet ouvrage, et propre au Web 2.0, comment les webacteurs créent désormais de la valeur. L’ouvrage effleure aussi (un peu légèrement) les questions-clé de protection des données personnelles des internautes qu’induisent ces nouveaux usages, et leur capacité à se rebeller, comme contre l’outil publicitaire Beacon qu’avait envisagé de déployer Facebook... J'ai chroniqué ce livre pour les Echos, et aussi pour NonFiction, .

Enfin, j'en profite pour effectuer ce petit disclaimer : je publie moi-même en juin un livre intitulé Tout sur le web 2.0 chez Dunod, collection "Comment ça marche". J'y balaie les outils et applications-clés du Web 2.0, avec des astuces , et j'y aborde des notions apparues plus récemment (comme le crowdsourcing), et les nouvelles problématiques (juridiques par exemple) qui émergent. A suivre...

mardi 15 janvier 2008

Facebook, Opensocial, Xing... et les recruteurs (Les Echos)

Facebook, nouveau vivier de candidats pour les recruteurs ? J'y ai consacré une enquête, parue dans Les Echos d'aujourd'hui (accessible en ligne gratuitement à partir de demain mercredi, ).

Les points-clés : Facebook commence à attirer les recruteurs, notamment parce qu'il constitue un vivier d'étudiants et de jeunes diplômés, qui y sont faciles à contacter, étant souvent membres de groepes créés sur FaceB par leur entreprise ou leur école. Contrairement à une idée reçue, je ne pense pas que Facebook restera longtemps - même si c'est peut-êtr encore le cas, en tous cas en France - un vivier pour des profils high tech, puisque des grandes écoles "classiques" commme Sciences Po, HEC ou Centrale y ont déjà leurs groupes...

Autre fait, comment les réseaux professionnels (LinkedIn, Viadeo , xing notamment) s'adaptent : soit en créeant eux-mêmes des services parfois dans l'esprit FaceB (notamment le news feed, adopté par Xing et IlnkedIn), soit... en rejoignant des structures concurrentes : je pense bien sûr à Open Social, projet de réseau social lancé par Google, avec LinkedIn, MySpace et Hi5 entre autres. A suivre aussi, le service d'applications ouvertes InApps lancé par LinkedIn, dont je parle .

lundi 19 novembre 2007

L'application Facebook "Compare people" rendrait l'accès possible aux profils

Cette info va rajouter du grain à moudre aux anti-facebook (dont certains ont constitué des groupes anti-FaceB au sein de ce réseau, comme le relatait ce papier du Monde), alors que le débat enfle à propos de la préservation des données à caractère personnel sur Facebook. A suivre de près d'ailleurs, ces conseils avisés de Mashable France pour y préserver votre privacy.

C'est au détour d'une brève publiée par le JDNet que l'on apprend ce matin que le caractère privé des profils Facebook serait violé par l'application "Compare People", conçue par la société Chainn. Selon cet article du site Valleywag.com, elle permettrait aux moteurs de recherche d'avoir accès aux informations des profils ayant installé l'application, soit environ 10 millions de membres selon AllFacebook.com., blog unofficial - et très critique - consacré à FaceB. En clair, si j'ai installé l'appli "Compare people" sur ma page Facebook, n'importe qui pourrait accéder à des infos sur mon profil via Google ou MSN, même s'il n'est pas inscrit à FaceB. Qui plus est, "the chainn.com domain is registered to Naval Ravikant, a cofounder of the shopping-review site Epinions", précise Vallywag. Je vous laisse imaginer les conséquences possibles...

A suivre donc... En tous cas, cette nouvelle info, si elle est confirmée, ne fera pas plaisir à la CNIL, avec laquelle Facebook est en négociations (mais Facebook étant basé aux US, l'avis de la CNIL est purement consultatif - CQFD) , tout comme avec le Club de Berlin, un groupe de travail international.

mercredi 7 novembre 2007

FaceBook lance son système publicitaire

L'annonce était très attendue, elle est tombée hier soir : FaceBook vient enfin de dévoiler son modèle de publicité, relaté brièvement par cette dépêche Reuters.

C'est évidemment sur la manne de ses 50 millions d'utilisateurs - et surtout leurs profils très qualifiés - que FaceBook mise. Microsoft l'a bien compris, en décidant de lâcher 240 millions de dollars pour prendre une participation au capital (1,6%)... et d'en assurer la régie publicitaire. Et pour cause, la plupart des FaceBookiens indiquent leurs préférences sexuelles, musicales, politiques, le secteur où ils bossent... Un filon énorme. Encore la semaine dernière, un pubeux expliquait sur un plateau télé de Canal + qu'un inscrit à FaceBook précisant dans son profil qu'il est désormais célibataire sera aussitôt sollicité par des sites de rencontres...

Bref, FaceBook permet à un nouveau modèle publicitaire d'émerger. Plus question de se contenter de simples bannières publicitaires, alors que FaceBook détient une énorme quantité de données privées sur ses membres ! Il peut s'offrir le luxe de proposer aux annonceurs des pubs très ciblées, via sa solution de publicité en ligne personnalisée.

D'après les premières annonces, les annonceurs pourront donc mettre de la publicité dans les pages web des profils de ses 50 millions d'utilisateurs, ainsi qu'une page dédiée à leurs marques. Et même, "quand vous cliquerez sur une pub sur votre page Facebook, vos amis le sauront. Comme le montre l'image ci-dessus", révèle le blog VTOW. Pour cela, le site de socialisation a signé un partenariat avec une dizaine de groupes, comme l'opérateur télécoms Verizon Wireless, la chaîne de location de films Blockbuster, le site de vente aux enchères eBay, le New York Times, Sony BMG, Six Apart... qui exploitent les habitudes des internautes et leur profil. Reste à voir quels seront les premiers annonceurs français.

Màj le 08/11 : quelques compléments, puisque davantage d'infos ont filtré depuis hier matin... Donc les publicitaires pourront créer, à la manière des internautes, des profils de marques ou de produits. En clair, si Olivier ajoute la Prius de Toyota dans son réseau, tous ses amis verront s’afficher, sur leur page personnelle qu'« Olivier est un fan de la Toyota Prius ». Web 2.0 oblige, es internautes deviennent ainsi des « fansumer » (fan et consommateur), un rêve pour la publicité virale. Autre fonction, nom de code « Beacon » : de même qu'ils partagent leurs goûts sur leurs groupes, leurs films ou leurs lectures préférés, les facebookers pourront désormais partager leurs actions sur des sites partenaires de Facebook. Concrètement, un internaute américain qui louera un film sur Blockbuster pourra l’indiquer à son réseau.

Social Ads 2 Source VOTW

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