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dimanche 11 décembre 2011

Le numérique, au centre de la campagne électorale ?

nicolas_sarkozy_google_paris.jpg

Lundi dernier, il inaugurait l'ouverture du site de données publiques Datagouv.fr. Mardi matin, il s'offrait l'inauguration du siège de Google, avec Sergey Brin en personne, et une poignée d'entrepreneurs médiatiques. Mercredi, à l'occasion de l'ouverture de la conférence LeWeb'11, grand-messe annuelle des start-ups (et des fonds d'investissement) fondée par Loïc Le Meur, il recevait à dîner à l'Elysée 300 entrepreneurs et blogueurs. Le tout en pleine "Semaine du numérique", montée par son conseiller Nicolas Princen, émaillée de plusieurs raouts et conférences autour des technologies - qui permettait d'emblée de mettre Sarkozy au cœur de cette actualité.

Il avait déjà inauguré son "tournant numérique" - du moins auprès des médias - en mai dernier, en organisant l'eG8 du Web aux Tuileries, en direct avec l'agence Publicis, quitte à zapper quelque peu les ministres habituellement en charge du sujet, comme nous le détaillions dans cette enquête. En préalable, il avait installé le 27 avril dernier un Conseil national du numérique (CNN), organe consultatif (déjà contesté sur la Toile) comptant... des entrepreneurs - ça tombe bien - comme le patron de Rentabiliweb Jean-Baptiste Descroix-Vernier, Giuseppe Di Martino (Dailymotion, Asic), Frank Esser (SFR, FFT), Gabrielle Gauthey (Alcatel-Lucent), un anti-sarkozyste (belle prise) Nicolas Voisin (Owni), et avec pour président Gilles Babinet (Eyeka, CaptainDash...).

Le numérique et l'innovation, sujet de campagne à truster

Nicolas Sarkozy est en campagne, à 5 mois des élections présidentielles. Pour lui comme pour François Hollande - et les autres candidats - le numérique et l'innovation pourraient bien en être un des sujets-clés. Il drague assidûment les acteurs du numérique, pas totalement en vain. "Jean-Baptiste Descroix-Vernier, Gilles Babinet, étaient tous retournés lors de son discours au nouveau siège de Google", me racontait un entrepreneur (libéral) la semaine dernière.

C'est peut-être en quelque sorte son discours d'Hourtin. Chez Google, son échange, près d'une heure de questions-réponses avec des entrepreneurs, blogueurs ou salariés de Google (sélectionnés au préalable), a été largement tweeté, relayée sur Facebook. Retour sur image garanti pour l'Elysée, avec ce book de photos "entrepreneuriales".

Internet, cette étrange chose, où il faut réfléchir à "comment mettre un minimum de règles en gardant la liberté du Web", il reconnaît s'"être trompé quand je parlais de régulation. J'ai pris le risque de crisper un univers qui est fondé sur le partage et la liberté". On est loin dans le discours de la "jungle sauvage où il serait permis de piller les oeuvres des créateurs", qu'il fustigeait en 2009, en pleine promo acharnée pour la loi Hadopi. Maintenant, c'est promis, il comprend les entrepreneurs du numérique: "Il a fallu que je m'y mette pour comprendre les valeurs derrière (...). Le Web n'est pas simplement une technologie, c'est aussi une façon d'être".

En 2006, le candidat aux élections présidentielles était fraîchement accueilli à la conférence LeWeb. cette année donc, il organisait mercredi 7 décembre un dîner post - Web'11: pour défendre son programme sur la compétitivité de la France dans les technologies ? Retour sur images garanti : trop content d'y être invités, nombre de privilégiés ont posté vidéos, twitpics ou photos via Facebook.

Reste à voir qui il comptera comme relais médiatiques pour son programme numérique - et qui mènera sa net-campagne, laquelle en est à peine à ses débuts, à gauche comme à droite. Parmi ses ministres, celui en charge de l'Economie numérique, Eric Besson, ne cache plus son ennui, et tweete à tout-va. A l'Elysée, seul Nicolas Princen est présenté comme conseiller numérique. A 27 ans, le normalien diplômé d'HEC, arrivé pour gérer la net-campagne de Sarkozy en 2006, fustigé sur le Net en 2008, décroche ce mois-ci la 33ème place dans la "powerlist" du très branché Technikart. Il y a certes des parlementaires pointus, comme Laure de la Raudière, Patrice Martin-Lalande ou Lionel Tardy (ce dernier n'avait pas hésité à exprimer ses réserves sur Hadopi), très bons connaisseurs des dossiers mais "qui n'auront pas forcément une vision d'ensemble pour un programme numérique", me confiait la même source.

L'agence en charge depuis quelques mois de la stratégie digitale de l'UMP, Emakina, dirigée par Manuel Diaz, demeure discrète pour l'instant. Mais l'entrepreneur de 32 ans, initialement aux côtés de son frère, fondateur de BlueKiwi, a croisé depuis ses 19 ans la fine fleur des start-ups et des grandes agences digitales. Un avantage non négligeable.

Quid à gauche ?

Au PS, les candidats ont bien présenté des semblants de programmes numériques avant les primaires, comme Martine Aubry. Mais depuis, François Hollande a changé plusieurs fois de positions sur Hadopi. Pourtant, il commence à bien s'entourer sur le sujet : Fleur Pellerin, 37 ans, énarque, conseillère à la Cour des Comptes, peu connue mais pointue, chargée de théoriser son programme numérique, a commencé à le dévoiler dans les médias (comme sur Electron Libre ), elle prend ses marques sur Twitter...

nuage_sur_les_pistes_de_reforme_0__2_.jpg Nuage de tags "sur les pistes de la réforme" - Eco89

Elle a lancé un appel à contributions sur la politique numérique du PS sur Eco89. "Hussarde de la diversité", présidente du très influent club XXIe siècle, elle avait été portraitisée par'' Libé'' dès 2009. Mais habile, elle apparaît de nouveau dans la presse grand public, comme ce papier dans Elle où elle humanise son image, en tant que "working mum".

En tous cas, preuve qu'elle ne laisse pas indifférent, elle commence à essuyer des attaques très directes sur Twitter, comme de la part d'Arnaud Dassier, entrepreneur, ex-responsable de la campagne Internet de Nicolas Sarkozy - et lui-même en campagne pour les législatives.

dassier_pellerin.jpg

Dans cette équipe, Vincent Feltesse, responsable de la campagne digitale du candidat, a fait venir à ses côtés Marie-Morgan Le Barzic, 36 ans, ex-déléguée générale de Silicon Sentier et directrice de La Cantine, spot parisien qui accompagne les acteurs du numérique. Elle y sera chargée des opérations. Autre nouvelle recrue, selon mes informations, Antonin Torikian, ex-responsable du programme étudiant Imagine Cup chez Microsoft. Et Challenges évoquait récemment le nom de Jean-Noël Tronc, nouveau patron de la Sacem (et auteur du discours d'Hourtin, je dressais son portrait en 2002), qui le conseillerait à titre personnel. François Hollande doit lancer son site officiel en janvier prochain.

D'autres candidats innovent davantage sur la Toile. Surtout les petits candidats, moins relayés par les médias, qui se doivent d'affirmer leur présence numérique. Jean-Luc Mélenchon surprend déjà: avec pour directeur de campagne web le prolixe Arnaud Champrenier-Trigano (ex-responsable de l'Une, chroniqueur web, fondateur du magazine TOC), il dispose d'un site web novateur, et dévoilera à la presse son appui iPhone ce jeudi 15 décembre. Mieux, son équipe a conçu une web-série hebdomadaire, En marche, lancée le 21 novembre. Sous influence Lost et autres séries US, tous les lundis, elle suit les pérégrinations du candidat, ralentis et flash-backs à l'appui. Le premier docu-soap de campagne. A suivre...

dimanche 6 septembre 2009

Quand Nicolas Sarkozy bidonne sa visite d'usine Faurecia à l'aide de figurants

C'est le bad buzz de la semaine, la faute grave de communication politique, un joli scoop (de l'ordre du devoir citoyen) réalisé par nos confrères belges de la RTBF, que n'aurait pas dénié l'émission Arrêts sur images.

Le JT diffusé hier dévoilait donc cette visite dans une usine, très préparée à l'avance... à l'aide de figurants. Lors de son premier déplacement en cette rentrée (dans l'Orne), pour "éviter les dérapages", les communicants de l'Elysée ont "choisi une usine flambant-neuve, mais dans un secteur en difficulté" , Faurecia. Echanges de mots rapides avec des apprentis, présentation du PDG... Rien de tel qu'une usine à accès unique, bien contrôlé, en pleine campagne normande", pour éviter les débordements, explique d'emblée le journaliste Jean-Philippe challer. Mieux, "on fait venir des employés d'autres sites", pour gonfler les équipes, précise aussi le journaliste : des figurants, "qui sont, paraît-il, tous volontaires".

On avait déjà vu ce même phénomène, encore cet été avec Luc Chatel, lors de sa visite d'un Intermarché pour constater la "baisse" des prix des fournitures scolaires. Une visite préparée à l'aide, visiblement, de militants UMP locaux, comme en parlait notamment cet article du Monde.

Un vrai bon boulot de journaliste donc : un sujet de JT, mais dont les images sont décryptée dans le JT même. Le sujet circule à toute vitesse sur le Toile via YouTube. Enjoy...


Sarkozy bidonne sa visite d'usine à l'aide de figurants Faurecia Orne Flers Caligny RTBF

mercredi 29 octobre 2008

Nicolas Sarkozy, sa poupée vaudoue, son droit à l'image...

poupée Sarko

Le couperet est tombé hier : invoquant la liberté d'expression et le "droit à l'humour", le Tribunal de Paris a repoussé hier la demande du président de retirer de la vente la poupée vaudou. Le chef de l'Etat va faire appel.

Le président avait réclamé l'interdiction de commercialiser une poupée vaudou à son effigie. Vendue dans les librairies et sur Internet, le Manuel vaudou Nicolas Sarkozy est un livre-objet présenté dans un coffret contenant une poupée de tissu, un lot de 12 aiguilles, ainsi qu'un ouvrage de 56 pages. Outre une biographie humoristique de Nicolas Sarkozy, le manuel propose des " sortilèges magiques". Comme toute poupée vaudoue, elle est aussi fournie avec ses aiguilles pour jeter un sort au président ;) Et est décorée de ses phrases-fétiches (c'est le cas de le dire), comme les "Casse-toi pauvre con" ou "Travailler plus pour gagner plus".

"Cette représentation non autorisée de Nicolas Sarkozy ne constitue ni une atteinte à la dignité humaine, ni une attaque personnelle" a déclaré le juge des référés du Tribunal de Grande Instance de Paris, avant d'ajouter que cette poupée "s'inscrit dans les limites autorisées de la liberté d'expression." Et a souligné que cela ne caractérisait pas une atteinte fautive à son droit à l'image "ni un trouble manifestement illicite."

Une chose est sûre, cette décision va encore faire les affaires de la société Tear Prod, qui bénéficie d'un buzz incroyable depuis quelques semaines, avec ses poupées vaudoues de Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, vendues depuis le 9 octobre.

Comme la poupée vaudoue est décidément très tendance, rien que pour vous, cette adresse web qui promet de devenir incontournable pour ces fêtes de fin d'année : sur Tinypocketpeople.com, vous pouvez faire offrir à vos amis une poupée à leur effigie. Il suffit d'envoyer une photo d'identité numérisée, des choisir les fringues et les cheveux, et voilà... Expédition en quelques jours.

En fait, c'est la première fois qu'un président de la République française perd un procès pour atteinte au droit à l'image. Il avait remporté une (modeste) victoire, avec Carla Bruni, contre la compagnie aérienne Ryanair, comme j'en parlais dans ce billet..

jeudi 14 février 2008

Agences de pub, photos et droit à l'image (Les Echos)

Echaudées par des précédents tels que celui de Luc Besson vs SFR, ou encore John Galliano, styliste de la maison Dior, qui a écopé de 200.000 euros d'amende par le tribunal de grande instance de Paris pour des photos publicitaires qui plagiaient les oeuvres du photographe américain William Klein, les agences de pub jouent le principe de précaution pour exploiter des oeuvres dans leurs campagnes... Alors que l'on a vu de nouvelles notions apparaître, telles que le parasitisme (une nouvelle forme de contrefaçon). Le sujet, sensible, avait fait l'objet d'une table ronde à la Semaine de la pub, en janvier. J'y ai consacré un long article, consultable , dans la rubrique pub des Echos.

J'en ai profité pour faire ce focus sur la question du droit à l'image du Président de la République, qui est réapparue il y a peine 15 jours, alors que Ryanair avait mis en scène Nicolas Sarkozy et Carla Bruni dans une pub assez savoureuse. Or, le président de la République (même un Président-people, comme celui que nous avons en ce moment ;) est une personne publique, mais peut faire valoir son droit à l'image comme tout individu. Et donc s'opposer à la diffusion, sans son autorisation expresse, de son image, dont par un annonceur...

lundi 19 novembre 2007

Nicolas Beytout quitte le Figaro pour revenir auprès des Echos

Les dépêches sont tombées ce matin, l'ancien directeur de la rédaction des Echos, Nicolas Beytout, quitte celles du Figaro pour revenir auprès du quotidien économique...pour prendre la tête de DI Group, le pôle médias du groupe de luxe LVMH qui vient de racheter Les Echos. "Son rôle sera, au-delà de la gestion des magazines "Investir" ou "Connaissance des Arts", de Radio Classique et donc des Echos, d'accélérer le développement de LVMH dans les médias", indique les Echos en Une.

Visiblement, cela va donner lieu à un joli jeu de chaises musicales : Etienne Mougeotte, l'ancien numéro un de TF1 arrivé en septembre à la tête du Figaro Magazine, prendrait la direction des rédactions du Figaro et Yves Thréard la direction de la rédaction du quotidien. Parallèlement, Alexis Brézet, numéro deux du Figaro Magazine, en prendrait les commandes.

Ironie suprême, c'est par Nicolas Sarkozy que des journalistes des Echos venus l'interviewer (sur des questions d'ordre éco et politique) ont appris vendredi soir le nom de leur futur PDG. A lire, cet article de Libération qui raconte cela, et celui, beaucoup plus documenté, de Rue89, qui a sorti l'info dès hier après-midi. En tous cas, la nouvelle fait déjà du bruit au sein de la rédaction des Echos, où un CE se rassemblait ce midi...

samedi 18 août 2007

Sexe et Bling-bling Sarko-style en couv de Marianne cette semaine

Une Marianne

Petit coup de g... aujourd'hui (peut-être parce que je suis un peu amère, suite à quelques déboires ?), avec cette Une de l'hebdo Marianne, qui fait dans l'opportunisme pseudo-trash et people pour être sûr de vendre en kiosques en cette saison estivale...

Une couv' qui, comme vous le remarquerez, accumule les effets de manches tape-à-l'oeil catastrophiques, avec:

1/ "Sexe" (incontournable sur une couv' d'été), en gros et en rouge, avec pour prétexte un énième article sur le sexe sur Internet (la présence même de ce terme dans ce billet dopera-t-elle l'audience sur ce blog ? ;-) )

2/ le "Sarko style", Marianne s'évertuant à tenter de faire dans la branchitude en parlant de "droite bling bling" - CQFD. Une manière de désigner une droite ostentatoire aux accessoires très voyants, style nouveau riche en somme ;-) (on pense à la robe Prada de Cécilia lors de l'investiture de son Président de mari, vantée dans Elle et Paris-Match, à la montre Rolex de Nicolas Sarkozy, et bien sûr aux vacances présidentielles à Wolfeboro...) . Expression, au passage, que l'on ne trouve que dans la presse musicale (puisque le terme vient du rap), et dans la presse féminine. Bref une expression parisianiste, "que l'on ne connaît pas au-delà du 6ème arrondissement", comme ironisait mon confrère Cyril l'autre jour. Dans le rap, le bling-bling style désigne un style voyant, extravagant, criard, le strass, avec le bling-bling bruit de cette accumulation de quincaillerie lorsqu’on la secoue... A voir, cette définition assez complète.

rap bling bling

lundi 23 juillet 2007

Mobilisation en faveur de "La Rumeur"

Alors que Marcel Hamé, membre du groupe de rap "La Rumeur", est renvoyé devant la justice après avoir été relaxé, de artistes et des intellectuels signent un appel de soutien - tout comme l'auteure de ces lignes... Le texte de soutien (signé entre autres par Serge Teyssot-Gay, de Noir Désir, le réalisateur Christophe Honoré) a été publié par "Les Inrockuptibles". Pour mémoire, malgré deux relaxes depuis 5 ans, le ministère de l'Intérieur le poursuit pour avoir publié un texte mettant en cause les violences policières en France. Or le 11 juillet, la Cour de Cassation a cassé la relaxe prononcée en 2004 (puis confirmée en 2006) du rappeur, qui avait été poursuivi par le ministère de l'Intérieur pour avoir, dans un fanzine, parlé de policiers "assassins" en 2002 - Nicolas Sarkozy était alors Place Beauvau...

Pétition pouvant être signée sur appel@la-rumeur.com

jeudi 7 juin 2007

Arnaud Esquerré, un "parachuté" du ministère de la Culture à france Télévisions

Ce très court article de 20 Minutes annonce qu'Arnaud Esquerré quitterait le ministère de la Culture, où il fut notamment chragé de com', dans quelques jours pour rejoindre France Télévisions comme chargé de mission à la direction des ressources internationales.

Pas plus de précisions pour l'instant sur les contours de son poste. A suivre...

A propos de Nicolas Sarkozy et les médias, voir aussi cet article de 20 Minutes, avec des propos assez intéressant de Renaud Revel, journaliste médias à l'Express, avec qui j'ai eu le plaisir de travailler il y a quelques années.

vendredi 25 mai 2007

"Les politiques rajeunissent sur papier glacé" (20 minutes)

Certains critiquent encore les quotidiens gratuits, il n'empêche, je trouve qu'ils s'améliorent, notamment "20 minutes". Allez jeter un oeil à ce billet très drôle, assez incisif, qui ironise sur les clichés "so glamour" et à la Kennedy de la famille recomposée Sarkozy, publiés dans le dernier n° de Paris-Match, qui semblent avoir été un peu retouchés... "Cécilia, 50 ans, a perdu ses rides et tous ont les yeux émeraude, comme si un rayon vert les avait éblouis", s'amuse 20 minutes. A l'origine de ces photos... Philippe Warrin, le nouveau protégé de Nicolas et Cécilia Sarkozy, comme j'en parlais . Je vous recommande d'ailleurs de consulter son book en ligne, qui est assez... vulgaire édifiant. On est loin du photojournalisme...

Au passage, parmi les nombreux commentaires sur la photo officielle du président Nicolas Sarkozy, une rumeur circule avec insistance sur un forum de discussion de journalistes, selon laquelle la photo officielle (prise avec un appareil numérique, forcément), aurait été retouchée.