dimanche 21 juin 2009

Visite guidée dans les bureaux de Facebook

Vu chez les camarades de Techcrunch, qui ont eu la chance de faire partie d'un pool de journalistes et de blogueurs ayant visité les nouveaux locaux de Facebook à Palo Alto...

Des locaux spacieux, d'immenses plateaux, et les inévitables espaces-détente, terrain de basket te table de ping pong... Ça me rappelle les bureaux des start-ups au début des années 2000 qui fascinaient les médias. Même feu Transfert avait sa table de ping-pong autour de laquelle étaient organisés des débriefings...

dimanche 7 juin 2009

Twitter en Une de Time magazine

Time twitter

Simple phénomène de mode Twitter ? Peut-être...

Alors qu'Eric Lecluyse est assez pessimiste quant à son utilité réelle, je reste persuadée qu'il s'impose déjà dans la communication d'entreprise (comme j'en parlais dans ce billet et cet article). Peut-être pour donner naissance, par la suite, à d'autres formes de réseaux sociaux encore plus élaborés.

dimanche 24 mai 2009

Le Web 2.0 en 2009

Le constat est cruel : vu sur ce billet de Techcrunch, voici comment se présente le paysage du Web 2.0 (notion déjà dépassée ? A laquelle j'avais consacré ce livre, ''Tout sur le Web 2.0'', l'année dernière), avec entourées en vert les sociétés rachetées (ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose)...

Web 2.0 1

Et comment il se configure aujourd'hui, avec les (nombreuses) sociétés enterrées.

Web 2.0 2

La crise est passée par là, nombre de start-ups trop fragiles, ou au modèle trop peu cohérent, n'y ont pas survécu.

Europa Film Treasures, plate-forme de diffusion cinématographique... Un archivage en ligne du 7e art européen

Très jolie initiative de Europa Film Treasures, qui collect(ionn)e des trésors de bobines et les numérise. Cette plate-forme de diffusion cinématographique, lancée en juillet 2008, mais dont je viens seulement d'apprendre l'existence, via LeMonde.fr. Basé sur un partenariat avec les plus prestigieux fonds d'archives et de cinémathèques en Europe, le site ressort des joyaux oubliés ou jadis perdus du 7e art européen, des vidéos à voir gratuitement en streaming. Des années 1890 à nos jours, on y trouve longs ou courts-métrages, documentaires, films d'animation, de science-fiction... Je trouve cette initiative très juste, à l'heure l'archivage en ligne - et donc le partage de ces ressources vers tous les internautes - est de mise.

Depuis le début de l'année, l'EFT s'est enrichi des archives de la cinémathèque croate de Zagreb ainsi que d'une vingtaine de nouvelles œuvres. Par exemple le premier film d'épouvante croate, Nocturno (1935), le film burlesque italien Robinet aviateur (1911) ou encore les péripéties d'une cascadeuse danoise, Le Film d'une casse-cou (1923).

jeudi 16 avril 2009

Zoomorama, cartographie du Web influent

zoomor

Ce n'est pas tout à fait une première (Courrier International s'était essayé à un exercice du même acabit, dans son excellent hors-série sur le Web 2.0 de novembre 2007... qui m'a servi de Bible pour mon livre ''Tout sur le Web 2.0''). Il y avait déjà eu aussi, entre autres, la cartographie OuiNon.net des forums de discussion dont je parlais , ou encore les diverses initiatives sur la blogosphère politique du RTGI.

Là, le site Zoomorama propose une carte originale du Web, basée sur le plan du métro de Tokyo , qui présente les 333 domaines Web les plus importants ainsi que les 111 personnalités les plus influentes sur Internet. Un clic sur le centre de la page permet de faire un zoom avant. Chaque domaine est évalué en fonction de son trafic, de ses revenus et de son ancienneté, quelle station est la plus appropriée en termes de popularité selon la taille et la largeur des tours. Sans surprise, on y trouve notamment Apple, Micro$oft, Apple, MySpace, Bloomberg, the WSJ, Linux, PhotoBucket.. Les lignes "de métro" permettent de regrouper les sites et blogs par thèmes (pub, édition, audiovisuel, loisirs, opinio, création, applications...). Parmi les rares Frenchies, on trouve notamment Benjamin Beljaum et son acolyte co-fondateur de Dailymotion.

dimanche 29 mars 2009

The405club.com, réseau communautaire des cadres new-yorkais sans emploi

The405club

On a vu parfois le concept de réseaux sociaux décliné çà toute les sauces, voire certains créés à l'initiative de marques, pour tenter de fédérer leurs consommateurs. Mais cela peut aussi être une moyen de créer des clubs d'un nouveau genre pour réunir des individus en proie à une certaine détresse. A New York, des anciens cadres sup' au chômage viennent d'ouvrir leur propre réseau social, The405club.com, "New York's Official Unemployment Benefit Collection Club". Les anciens salariés de Manhattan, as de la finance et autres hauts cadres victimes de la crise, s'y retrouvent et s'entraident pour retrouver du travail.

Le titre fait référence à 405 dollars - la somme maximum perçue chaque semaine par un chômeur de la ville de New York. Sur ce site, de nombreux conseils sont aussi dispensés à ces hauts salaires habitués à mener grand train de vie et devenus du jour au lendemain sans emploi : comment dépenser moins, les erreurs à éviter dans les entretiens d'embauche... et une cellule psychologique mise à disposition. Un précédent que l'on pourrait voir débarquer en France ?

lundi 12 janvier 2009

Divorces en ligne, mariages avec un avatar, et autres déboires de la vie virtuelle

Lu la semaine dernière, cet amusant papier dans Le Figaro, qui relate très sérieusement quelques cas récents de divorces (bien réels) à cause de "traces" qu'ont laissées en ligne des conjoint(e)s trop peu précautionneux...

Ce papier relate donc quelques exemples récents du divorce, dûs à une photo déplacée qui est malencontreusement restée sur le PC familial, des textos enflammés, des e-mails... D'ailleurs, des jurisprudences récentes ont émergé, pour encadrer ces "preuves informatiques" d'adultères éventuels. Bref, quelques dérapages pourraient désormais avoir des répercussions dans la vie réelle ;)

Cela m'a fait penser à des propos très intéressants que m'a tenus le psychanalyste et sociologue Serge Tisseron lorsque je l'ai interviewé sur les nouveaux sites de rencontres pour mon papier de VSD. Pour lui, les univers virtuels tels que Second Life deviennent un pays réel à part entière, où l'on cherche de nouvelles manières d'interagir avec l'autre.

avatars SL Les avatars SL des deux "époux virtuels"

Des univers virtuels étrangement très concrets, où le droit réel s'applique d'ailleurs. Vous avez peut-être entendu de cet exemple de cette jurisprudence américaine, où une épouse délaissée a obtenu le divorce de son mari... Car il avait épousé sur Second Life une autre "épouse" virtuelle, en fait une avatar ! La justice a estimé qu'il y avait "polygamie", en quelque sorte. Autre exemple étrange, celui de ce japonais, Taichi Takashita ,qui a intenté un procès à l'Etat, car il veut se marier avec une créature de manga. Il a même initié une pétition sur cela, pour que pour que les passionnés de manga puissent épouser officiellement leurs avatars.

mardi 9 décembre 2008

Une cartographie des outils collaboratifs gratuits en ligne

Une cartographie des principaux outils collaboratifs gratuits en ligne, rien de moins. Voilà ce que présente Marc Mentré sur ce billet.

Un travail naissant, très 2.0 puisqu'il sera complété de manière collaborative par les internautes... A voir absolument donc : il compte déjà 150 outils, répartis en 13 catégories, allant des wikis à la création de réseaux sociaux privés, en passant par du micro-blogging, des logiciels de présentation, des espaces de messagerie instantanée. Indispensable pour toute entreprise, donc.

web collab

lundi 8 décembre 2008

Le coaching en ligne et le CV vidéo, ça marche ?

Le CV vidéo a été un temps très médiatisé, notamment par le biais de prestataires qui proposent d'enregistrer cette auto-présentation en vidéo par les candidats, voire de l'héberger en ligne, avec par exemple Easy CV, Youjob ou encore Jobinlive.fr. Mais au-delà du phénomène de mode, est-ce que cela marche vraiment ? Un sondage réalisé en août dernier par le site focus RH auprès de 371 personnes montrait le manque d'intérêt des services RH pour ce nouveau support - trop long à regarder, trop artificiel... Le truc étant que "c'est tout un art, extrêmement difficile à maîtriser. Pour réussir un CV vidéo, il faut un minimum de connaissances techniques (éclairage, montage, etc.), savoir créer une certaine dynamique et surtout « faire l'acteur » (texte, ton, posture, regard...)", comme le résume Jacques Froissant dans ce billet. Peut-être est-il trop tôt en fait, malgré certaines exceptions, de candidats qui excellent dans l'auto-marketing : ce fut notamment le cas de Héloïse Morel, étudiante en communication, dont le CV vidéo e bénéficié - coup de chance pour elle - d'un excellent buzz sur la Toile.

Cela dit, dans la lignée du CV vidéo, de nouvelles manières de se former à l'entretien via Internet apparaissent. J'ai consacré un long article, dans le dernier numéro d'Entreprise et carrières, à une application vidéo RH qu'Auchan a lancé récemment sur son site RH, Talent.auchan.fr. "Vidéo Coach" permet aux internautes-candidats de s'entraîner en ligne à des entretiens d'embauche. Ils ont juste à sélectionner un emploi pour lequel ils veulent postuler, puis à répondre avec leur webcam à des questions posées par un recruteur-avatar. Le tout gratuitement, et sans devoir s'inscrire sur le site. Ensuite, le candidat reçoit un bilan et des conseils sur une document PDF.

Voilà un service que les services RH des grandes entreprises pourraient proposer également sur leur site : le prestataire, Jobinlive, facture cela environ 8 000 euros par an, ce qui est loin d'être ruineux... A noter que plusieurs universités l'utilisent déjà pour coacher leurs étudiants, telles les Arts et Métiers et le Groupe Edhec.

vendredi 10 octobre 2008

Babelio, service gratuit de lecture d'extraits littéraires

Initiative intéressante, le 25 septembre Babelio.com, a vu le jour. Il s'agit d'un service gratuit de lecture d'extraits littéraires. Et il a été lancé avec des poids lourds du milieu de l'édition : Grasset, Fayard, Stock, First, les Allusifs, Au diable vauvert et une dizaine d'autres maisons d'édition. Les internautes découvrent ainsi les romans de la rentrée et peuvent feuilleter les premières pages des œuvres directement sur Internet... Pour l'aspect 2.0, il y a un même un système de notation par les internautes...

lundi 6 octobre 2008

Le Web 2.0 pour les entreprises

A l'occasion de son 63ème congrès annuel, orienté sur le Web 2.0 et l'innovation notamment (eh oui !), l'Ordre des experts-comptables a eu la gentillesse de me demander de présenter un petit laïus sur les applications du Web 2.0 qui peuvent servir, de façon concrète, par les entreprises dans leur quotidien, et ce dans la lignée de mon livre sur le sujet.

Donc voici la présentation Powerpoint que j'y ai diffusée.

web 2 0 PPT

Comme services 2.0 prometteurs pour les entreprises, je citerais notamment, outre les blogs, wikis, et autres réseaux sociaux (qui permettent à l'entreprise d'améliorer sa marque-employeur auprès de jeunes diplômés sur Facebook, ou auprès de salariés aux profils internationaux sur LinkedIn ou Xing), les plateformes de microblogging, notamment Yammer (destinée aux entreprises)... Ainsi que les plateformes de vidéoconférence (référencées ). Très prometteurs aussi, les mashups, ces sites ou applications dont le contenu provient de plusieurs sources d’information (carte géographique + informations par exemple). Depuis un an, l'éditeur Serena propose ainsi Mashup Composer, son outil de création de mashups d’entreprises. Il existe même une place de marché en ligne de mashups existantes, Mashup Exchange.

mardi 26 août 2008

communication d'entreprise : l'enjeu de la e-réputation (Les Echos)

A signaler, ce papier que j'ai écrit cet été, publié dans Les Echos d'hier (consultable en ligne ) sur comment les entreprises apprennent à gérer leur communication en ligne, et plus précisément leur e-réputation.

Une dénomination nouvelle, qui a pris une nouvelle ampleur avec le Web 2.0, puisque les internautes peuvent désormais produire du contenu, le commenter, en envoyer... et donc critiquer les marques, via des blogs, réseaux sociaux, et sites de partage de contenu tels que YouTube. On est loin des "simples" affaires telles que celle de Jeboycottedanone.com.

Du coup, un marché émerge : celui de la gestion de la réputation sur Internet, ou de « l'identité numérique ». Et Plusieurs start-up proposent déjà à leurs clients - particuliers ou entreprises - un service de veille et de « nettoyage » de traces numériques, comme la société britannique Garlik, comme je l'évoquais déjà dans ces billets.

mercredi 30 juillet 2008

Lively, réseau social en ligne de Google

lively google

Si cela passe un peu inaperçu au coeur de l'été, c'est pourtant une annonce de taille, à mon avis. Et justement, dans l'interview que j'accordais il y a quelques jours à BFM (lien sur un billet à venir....), je disais que l'une des tendances qui s'esquissait pour les réseaux sociaux est celles des marques et opérateurs du Web qui cherchent à lancer leur propre réseau social, tels Orange, ou encore Nokia avec Mosh.

Là, le 9 juillet, c'est Google qui a dégainé Lively, son réseau social en trois dimensions. En fait, c'est un nouveau concept, étant à la fois jeu, moyen d'envoyer des messages instantanés, espace de discussion, monde virtuel et page Internet.

Cet espace est accessible à partir d'un compte du webmail Gmail . Un peu comme dans Second Life, les internautes y communiquent par le biais de leur avatar qu'ils peuvent personnaliser. A l'intérieur de Lively, les avatars évoluent au sein d'espaces personnels séparés, des "rooms" (pièces) que chacun décore à sa convenance.

Malin, Google y a créé des liens avec les réseaux sociaux et autres outils Web 2.0 existants : on peut y projeter, dans son espace, des vidéos via YouTube, y montrer des photos avec Picasa (le logiciel de partage d' images de Google, concurrent de Flickr)... Et surtout, y tisser des liens entre Lively et ses pages Myspace ou Facebook. Une manière pour Google de tenter de se rattacher les internautes déjà inscrits à plusieurs réseaux sociaux existants.

Je me demande cependant si les internautes viendront en masse sur ce réseau social créé par une marque - Google ? D'ailleurs, il risque de devenir un simple support marketing, comme Second Life a tendu à trop le devenir. Plusieurs marques ont déjà créé leurs espaces dans Lively, telle National Geographic...

vendredi 25 juillet 2008

Sélection de livres high tech / Web 2.0 pour l'été

livres été 08

Alors, si vous voulez des lectures pour un été studieux (ce qui risque de ne pas être le cas pour moi ;), dans la lignée de ce que je vous conseillais dans ce billet, je vous recommande :

L'Age de Peer (Village Mondial), d'Alban Martin (qui a publié cette année un bouquin sur Facebook - voir le blog dédié), qui date certes de 2006, mais n'a nullement vieilli dans sa thématique ("Quand le choix du gratuit rapporte gros"). Il passe en revue les implications concrètes de l'Internet participatif : la théorie de la long tail, la co-création, et surtout comment musique, cinéma, médias et jeux vidéos réagissent à ces changements...

Indispensable aussi, L'identité numérique en question (Eyrolles), de l'avocat Olivier Iteanu, ou comment identifiants, profils sur des réseaux sociaux et commentaires sur des blogs sont autant de traces de notre identité numérique éparpillée en ligne... Sujet passionnant, voir ma chronique pour NonFiction.

Très amusant, le Dictionnaire impertinent du futur (M21 Editions), ou comment, sans se prendre au sérieux, Anne-Caroline Paucot passe en revue les outils et services de demain, en inventant des mots-valises et expressions pour l'occasion. Comme l'Afichocoin, ce panneaux interactifs de quartier pour s'échanger des services...

Enfin, petite avant-première : j'ai collaboré à l'écriture d'un livre blanc collectif, qui paraîtra en octobre. Son thème : l'entreprise en 2018. A suivre :)

mardi 22 juillet 2008

OuiNon.net cartographie les forums de discussion du Web

Cartographie forums

J'aime bien cette initiative de OuiNon.net, en partenariat avec l'agence de RP Le Public Système, qui ont cartographié les forums de discussion selon leurs taux d'activité... et reflètent ainsi leur influence (à voir ).

Preuve que les forums de discussion sont loin d'être has been derrière les réseaux sociaux comme Facebook, ou MySpace, qui ne sont que de nouvelles formes d'espaces communautaires, qu'incarnaient déjà les forums :) D'ailleurs, certains d'entre eux sont restés très influents, comme le forum de discussion Ciao.fr.

Divisée en sous sphères: «Matérielle, passionnelle et relationnelle» et découpées en 13 territoires. Elle présente non seulement un instantané des forums francophones mais surtout, est entièrement interactive.

Les thèmes les plus fédérateurs sont l’actualité santé et féminine; Auféminin.com et Doctissimo se taillent la part du lion, suivis par la high Tech.

Pour la méthodologie, parmi les milliers de forums, son concepteur a choisi de n’y représenter que les 200 plus actifs. L’ensemble a été étudié pendant 7 mois, suivant une méthode de rationalisation entre le nombre d’internautes membres, les messages postés et les sujets ouverts. "Pour résumer, c’est avant tout le nombre de messages par jour qui est pris en compte pour construire cette carte (la taille des « territoires » leur est proportionnelle). Plusieurs chiffres ont ensuite été relevés et utilisés pour fiabiliser au maximum ces données (et les relever à nouveau si besoin), notamment le nombre de visiteurs en ligne à une tranche horaire précise, le nombre de membres, le record de visiteurs en ligne simultanément, la plateforme utilisée ou encore le pays d'origine (pour faire court)", résume Christophe Druaux, designer et concepteur de cette carte.

A noter qu'il s'était déjà essayé à une cartographie de la blogosphère française. Ce qu'avait fait, à un niveau beaucoup plus poussé, le RTGI, start-up spécialisée dans la cartographie du web social, comme j'en parlais dans ce billet.

mardi 1 juillet 2008

Edition de livres à la demande: le coup d'accélérateur sur le Net

J'en parle dans cette enquête pour ZDNet, aujourd'hui, tout auteur anonyme peut aujourd'hui publier ses livres sur le Net grâce aux sites d'édition à la demande comme Lulu.com ou Thebookedition. Certains ambitionnent d'ailleurs de distribuer leurs auteurs dans le réseau physique de librairies.

Des initiatives foisonnantes, au business model encore peu affirmé.. Mais qui promettent de bouleverser le petit monde de l'édition. A suivre ces prochaines années.

mardi 20 mai 2008

Facebook français + iPhone + géolocalisation = Weplug

J'en parle dans ce papier paru dans les Echos Innov d'aujourd'hui, Weplug est le dernier-né des réseaux sociaux qui commencent à se multiplier dans la lignée de Facebook. particularité du petit poucet français : c'est un réseau social web ET mobile, qui mise sur la géolocalisation. Pratique pour repérer ses potes à proximité...

Si la multilude de services qu'il propose (et que l'on ne trouve pas sur Facebook) joue en sa faveur (possibilité de tagger son profil par mots-clés, fonctions de Twitter...), le question est de savoir si le internautes déjà inscrits sur plusieurs réseaux sociaux accepteront de s'inscrire sur un autre.

Autre fragilité potentielle, son aspect très segmentant : son service mobile n'est compatible qu'avec les iPhone, et ses concepteurs ne prévoient pas, dans le court terme, de lancer des versions pour les autres mobiles tels que le Blackberry, dont sont pourtant aussi équipés un bon nombre de mobinautes...

Weplug.JPG

mercredi 7 mai 2008

Web 2.0, Internet participatif, Facebook : les dernières publications

livres Web 2.0

Deux publications récentes à signaler, que j'ai parcourues :

D'abord Bienvenue sur Facebook ! Le mode d'emploi, petit guide pratique grand public co-écrit par trois journalistes, Jérôme Bouteiller, Karine Papillaud et Claire Germouty. Maquette très claire, facile et agréable à parcourir, ce petit bouquin est truffé de conseils sur comment utiliser Facebook à bon escient. Il balaie différents aspects (faire du e-commerce sur Facebook, l'utiliser comme réseau social professionnel...). Même s'il passe peut-être un peu vite sur les questions de protection des données privées des internautes, que soulève Facebook.

Ensuite, Comment le web change le monde, coécrit par le journaliste Francis Pisani, connu pour son blog dédié aux nouvelles technologies Transnets.net, et Dominique Piotet, de l'Atelier, vitrine "cellule de veille technologique" de la BNP Paribas. Tous deux sont basés à San Francisco. Là, le sous-titre, « L’alchimie des multitudes », peut laisser craindre un essai un peu abscons. En fait, ils nous font bien percevoir comment les évolutions de l’Internet, depuis quelques années, transforment les internautes en webacteurs. Car dans cette ère de l’Internet participatif (aussi appelée « Web 2.0 », terme contesté par les auteurs), les utilisateurs sont passés « du statut de voyageurs de l’Internet (internautes) à celui d’acteurs du web, façonnant les sites à leur manière, proposant services et contenus qui leur sont propres, commentant et discutant les informations disponibles ». L’ouvrage décrit le web d’aujourd’hui, soit les utilisations actuelles de l’Internet, dont par les jeunes, pour lesquels il est devenu « le lieu social de l’adolescence ». Autre point essentiel abordé dans cet ouvrage, et propre au Web 2.0, comment les webacteurs créent désormais de la valeur. L’ouvrage effleure aussi (un peu légèrement) les questions-clé de protection des données personnelles des internautes qu’induisent ces nouveaux usages, et leur capacité à se rebeller, comme contre l’outil publicitaire Beacon qu’avait envisagé de déployer Facebook... J'ai chroniqué ce livre pour les Echos, et aussi pour NonFiction, .

Enfin, j'en profite pour effectuer ce petit disclaimer : je publie moi-même en juin un livre intitulé Tout sur le web 2.0 chez Dunod, collection "Comment ça marche". J'y balaie les outils et applications-clés du Web 2.0, avec des astuces , et j'y aborde des notions apparues plus récemment (comme le crowdsourcing), et les nouvelles problématiques (juridiques par exemple) qui émergent. A suivre...

dimanche 4 mai 2008

Comment Myspace promeut ses propres groupes: Me, Myspace and My Band

Passage hier sen première partie de soirée à La Maroquinerie, petite salle de concert parisienne que j'aime beaucoup, dans le 20ème arrondissement. j'y avais été invitée par MySpace France, à l'occasion du premier des 4 concerts de ses MySpace bands.

Le concept est bien pensé: avec le programme Me, Myspace and My Band, MySpace veut "donner la chance aux groupes les plus populaires sur MySpace de rencontrer le public de leur région". Ainsi, après un tour de France d'un an, là, 20 groupes parisiens sont programmés sur 5 dates, par thèmes (pop rock, électro rock, hip hop...). Myspace joue presque le rôle de label musical derrière ses jeunes protégés : ces groupes, qui incarnent "le meilleur de la scène Myspace", ont d'ailleurs leurs titres proposés en téléchargement payant (avec la première compilation... donc d'autres suivront) sur la plate-forme iTunes. L'entrée est gratuite en présentant une feuille imprimée de son profil Myspace... Pour plus d'infos, voir le site dédié.

Toujours sur le plan business, je pense qu'il faudra guetter MySpace de près : début avril, 3 des 4 grandes compagnies du disque, Universal Music, Sony BMG et Warner, se sont ainsi alliées à MySpace pour lancer un site de musiques à télécharger ou à écouter, baptisé MySpace Music. Elles y mettront à disposition la totalité de leur catalogue. Le site, dont la date de lancement n’est pas encore connue, proposera de la musique en lecture continue (streaming), l’ensemble des titres étant gratuits, avec la publicité. Il proposera aussi du téléchargement payant : à l’unité par titre, ou moyennant un forfait mensuel. Le site utilisera également des fonctions de socialisation, comme la possibilité de partager des listes de lecture entre amis, et de consulter les pages personnelles ou blogs d’artistes. Il comportera aussi de la vente de produits dérivés, comme des places de concerts.

Petit concert très sympa donc, au milieu d'un public essentiellement composé d'ados (le gros de l'auditoire de MySpace, donc ?), où j'ai notamment apprécié le hip hop électro très énervé détonnant de I am un chien..., qui se référait furieusement aux Beastie Boys, avec des beats lourds, et la personnalité de son leader...

concert MyS I am..

Et le rock enlevé, avec de très beaux textes, de Mademoiselle K , qui a déjà percé sur les ondes depuis l'année dernière.

concert MyS Mlle K

mercredi 27 février 2008

Comment Cash Express veut jouer les intermédiaires sur eBay

Aux US, on appelle ça les drop-off stores, ces structures (souvent des start-ups) qui jouent les intermédiaires entre les particuliers vendeurs et les acheteurs sur eBay. J'en parle dans cet article dans Les Echos : Cash Express, enseigne spécialisée dans l'achat et la mise en vente de produits d'occasion de particuliers, a lancé son service Drop Express, via sa cinquantaine de boutiques franchisées. Reste que ce business est assez casse-gueule : plusieurs start-ups ont fermé en cascade ces derniers mois aux US, comme le rappelle cet article, après l'âge d'or de 2003-2005.

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