dimanche 30 août 2009

La couv' de la semaine (2) : Jasad, revue érotique libanaise

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Petit coup de chapeau à Jasad, revue érotique libanaise lancée en décembre 2008, découverte lors de la rediffusion d'un des reportages de Canal, dans l'émission L'été papillon. Une revue certes lancée dans le pays considéré comme le plus tolérant du Moyen-Orient, mais dont la fondatrice est régulièrement soumise à la censure.

Laquelle censure surveille de très près cette revue perçue comme incarnant (trop) la liberté sexuelle à l'occidentale, mais n'est jamais interdite - son interdiction lui assurerait une exposition sans précédent, et lui assurerait une explosion des ventes...

La couv' de la semaine : Grazia

Grazia

C'était attendu, pour cette rubrique, il fallait que je parle d'un des événements les plus attendus dans la presse française, en cette rentrée : le lancement de Grazia, déclinaison française du magazine féminin/people Grazia, qui s'est imposé comme marque internationale à part entière, avec une douzaine de déclinaisons à l'international (la première étant le Grazia italien). Son premier numéro en France, annoncé et maintes fois repoussé depuis deux ans, était lancé en kiosques hier.

Comme cela a déjà été dit à plusieurs reprises, et le précise Xavier Ternisien dans son papier pour Le Monde, le groupe Mondadori y a mis les moyens : une équipe d'une cinquantaine de personnes, un budget de 25 millions d'euros (dont 8 millions dédiés au lancement), une politique de diffusion osée avec un prix de lancement à 1 € (son principal concurrent, Elle, étant à 2 €), un objectif de diff payante de 160 000 exemplaires...

Et une stratégie multi-canaux assumée : en même temps que le mag, Mondadori a lancé le site Internet idoine, l'application iPhone, le fil Twitter... Le tout avec une campagne de com' tous azimuts : spot télé, campagne d'affichages et en presse écrite.

Et même un event, un défilé de mode "de rue", le Street Fashion Show, un "défilé de street-style" qui était organisé hier, en fin d'après-midi, dans les jardins des Tuileries. Nombre de blogueuses y étaient invitées (retour assuré de cet événement sur les blogs, du coup... et bon référencement sur la toile garanti), mais, fait non négligeable, l'événement était ouvert au grand public. Un défilé qui reprend un concept en vogue dans les blogs de mode, où les blogueuses, comme sur Café Mode, shootent des nanas dans la rue pour leur look - d'où la notion de street style.

shooting grazia

So what pour Grazia ? La première impression que j'en ai est quelque peu... mitigée. Magazine de grand format, à couv' en papier glacé, sur le virage rock'n roll de Kate Moss. Le contenu ? Un mélange d'actu (avec "10 news de la semaine", dont un sujet pas mal et agréablement inattendu sur les déboires financiers de la photographe Annie Leibovitz), un sujet sur la dépénalisation possible du cannabis aux Etats-Unis, des pages mode (très) pointues, du people, quelques pages culture, et (bonne surprise qui tranche avec les féminins classiques !) pas de rubrique sexo, une seule page cuisine, et une seule page horoscope.

grazia again

Par ailleurs, Grazia a débauché des signatures : Patrick Eudeline tient une chronique culture, et Alfred Escot le premier papier déco/design. Pourtant, l'ensemble me paraît un peu fouillis. Surtout, à première vue, la ligne éditoriale est moins haut de gamme qu'annoncée. La maquette, elle aussi plus cheap qu'annoncé, me laisse aussi assez partagée : quelques belles pages, dont pour la mode en noir et blanc, mais une maquette à liserés jaunes en actu pas franchement haut de gamme.

Le tout me rappelle parfois feu Jasmin, tentative avortée d'hebdo féminin d'Axel Ganz, dont je parlais ici. En tous cas, l'initiative est courageuse, face au mastodonte Elle, et dans une conjoncture délicate - DS a cessé de paraître cet été, un peu plus d'un an après ''Isa''. A suivre...

jeudi 27 août 2009

"Tout sur le Web 2.0" chez Eric Briones

Pour bien commencer la rentrée, merci à Eric Briones (alias Darkplanneur) de m'avoir reçu, dans sa web-émission, en partenariat avec 'Stratégies', pour cette interview sur le Web 2.0 - enregistrée en mars dernier, d'où le décalage d'actu sur certains points ;)

samedi 15 août 2009

Pause estivale

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Vous aurez compris, à cet intitulé très original ;), que je serai absente un petit moment, d'ici, de Facebook, de Twitter, et des autres réseaux virtuels. Pour des petites vacances loin, absolument hors-réseau(x), dans une ambiance iodée...

Encore une fois, merci à tou(te)s de me lire régulièrement, et pour vos commentaires. A bientôt !

lundi 10 août 2009

Un pas de danse est-il brevetable ?

moonwalk

La réponse, à première vue évidente, serait non. Et pourtant... si. C'est le blog de Breeze consacré à la propriété intellectuelle qui a lâché l'info, énorme, la semaine dernière.

En 1993, Michael Jackson, certes artiste talentueux / excentrique / controversé (rayez la mention inutile...), mais surtout homme d'affaires avisé, a breveté "son" pas de danse, le moonwalk. Avec cette définition: ''"A system for engaging shoes with a hitch mans to permit a person standing on a stage surface to lean forwardly beyond his or her center of gravity, comprising:Moonwalk At least one shoe having a heel with a first engagement means, said first engagement means comprising a recess formed in a heel of said shoe covered with a heel slot plane located at a bottom region of said heel, said heel slot plate having a slot formed therein with a relatively wide opening at a leading edge of said heel and a narrower terminal end rearward of said leading edge, said recess being larger in size above said terminal end of said slot than is said terrminal end of said slot; and..."''

brevet MJ

Le truc étant que MJ est loin d'être l'inventeur du moonwalking : comme le rappelle cette simple définition sur Wikipedia, d'autres ont pratiqué avant lui ce pas de danse à reculons, comme James Brown. D'ailleurs, il n'aurait jamais prétendu en être l'inventeur, d'après cette même source.

So ? Ce qui me gêne est que, dans ce cas, MJ (certes sans doute très bien "conseillé") a breveté quelque chose dont il admet ne pas être l'inventeur (alors qu'un brevet protège une invention, et il est déposé en général... par son inventeur). Et quid du principe d'antériorité ?

Poussons le raisonnement un peu plus loin : dans ce cas, est-ce que tout est brevetable ? En France, ce sont les marques, dessins et modèles que l'on protège par un brevet. Pas des oeuvres de l'esprit, des oeuvres d'art, encore moins des gestes et mouvements. Mais comme me le rappelait un confrère, le brevet de MJ relève du droit américain, qui n'a rien à voir avec le nôtre...

Cela nous mène à des questions de fond passionnantes, sur ce qui est brevetable - ou pas. Le débat fait rage outre-Atlantique, et porte sur à peu près tout. On se souvient, ici, des débats sur le brevet logiciel (voir ce dossier que j'y avais consacré en 2004 pour TerraEco - accès payant hélas). Le brevet déposé sur le "paiement en un clic" par Amazon ("one click", un dispositif permettant à l'internaute d'acheter un produit sur le Web grâce à un unique clic de souris) est devenu une légende.

Aujourd'hui, un des champs potentiellement brevetables qui fait débat est celui de l'homéopathie, alors que des labos pharmaceutiques rêvent de s'emparer de recettes ancestrales et de les breveter. Par la biopiraterie, ils s'empareraient ainsi de savoirs ancestraux, qu'ils privatiseraient par le biais de brevets, comme le souligne ce collectif. Je me souviens avoir visité en août 2008 un labo de plantes médicinales mexicain qui lutte contre cela.

Le sujet est passionnant et effrayant : est-ce que tous les pans du savoir, qui relèvent du bien commun, seront un jour privatisables, brevetables ?

dimanche 9 août 2009

La couv de la semaine : le 'Spécial mystère' de Télérama

couv Telerama

Pour cette semaine, après avoir hésité sur le (fameux ;) hors-série d'été des Inrocks spécial sexe (mais j'y reviendrai, maybe...), j'ai choisi la couv' de ce numéro d'été de l'hebdo Télérama, qui, pour chaque numéro d'août où il prend ses quartiers d'été (avec un seul numéro daté du 8 au 21 août, vacances estivales obligent), choisit un sujet un peu décalé, qui nous évade. Là, j'ai donc bien aimé cette thématique "spécial mystère" (on remarquera d'ailleurs que les mag sont accros aux Unes très spéciales" en été ;), assez vaste pour nous entraîner, à priori, des univers baudelairiens aux films fantastiques...

Pourtant, le contenu m'a désarçonnée : bon point pour le papier de François Gorin (journaliste musical initialement, bonne plume à l'écriture assez rock'n roll) sur les "rockers fantômes (les assassinats et autres suicides étranges qui émaillent l'histoire du rock). Bien aimé aussi le papier sur les "films maudits", perdus, détruits ou jamais achevés. Mais le papier sur le paranormal m'a laissée perplexe, et plus encore celui sur la 'sorcellerie' dans le Berry (sic), qui nous présente, certes de manière factuelle, une ex-géologue médium.

Depuis quelques années, l'hebdo culturel un peu bobo tente de se reconvertir en magazine "sociétal". Il a connu quelques tangages ces dernières années, que ce soit lors de son rachat par Le Monde, ou à propos des dernières rumeurs qui le donnaient susceptibles d'être à vendre, en particulier auprès de Lagardère.

mardi 4 août 2009

Les robots pole dancers de Giles Walker

Quand on regarde cela, c'est troublant, ne fut-ce que parce que cela mime une sexualité (future et très hypothétique) des robots. C'est le chercheur Giles Walker qui a imaginé cette danseuse-robot, avec une musique idoine, tout aussi étrange.

Il y a actuellement des travaux de recherche qui s'ébauchent sur les aspects "émotionnels" des robots, susceptibles de les rapprocher des humains. Dont des recherches sur les robots susceptibles de mimer les émotions humaines : le projet de recherche européen Feelix Growing vise ainsi à à élaborer des robots capables d'interagir avec les êtres humains et de ressentir des émotions, comme j'en parlais dans cette enquête pour Les Echos (en accès payant pour les non-abonnés, sorry).

Il y avait aussi eu, en 2007, cette thèse universitaire assez troublante de David Levy, chercheur britannique en intelligence artificielle, sur la "Relation intime avec un partenaire artificiel", son livre, Love and Sex with Robots, et son film, "Sex life of robots", montrant des androïdes de toutes sortes s’adonner de façon débridée aux plaisirs de la machine, comme j'en parlais dans ce billet.

Giles Walker, lui, met aussi en avant l'aspect écolo-friendly de sa démarche, les robots étant fabriqués à partir de pièces détachées de récup', issues de décharges. "Les moteurs qui font bouger les pièces sont un moteur d’essuie-glace de 12V et un moteur de fenêtre électrique et ils sont contrôlés par un ordinateur avec un programme DMX", précise Vincent Albry sur son blog.

dimanche 2 août 2009

La couv' de la semaine : l'International Herald Tribune et sa rétrospective de photos d'amateurs sur l'Iran

couv IHT Photo C. C.

La couv' de la semaine sera un peu moins légère et estivale que celle de la semaine dernière, mais permet d'illustrer de nouvelles pratiques au seil des illustrations. Et qui ne sont pas forcément bon signe.

Jacques Rosselin le signalait sur son fil Twitter tout à l'heure, pour sa Une du jour, l'International Herald Tribune de mettre en avant la "JPEG revolution" de la guerre en Iran, en publiant une sélection de photos d'amateurs sur l'Iran. Des photos réduites en petits carrés, recadrées, parfois violentes visuellement, parfois d'un intérêt limité.

Une manière pour l'IHT de mettre en avant l'importance des photos amateurs dans le conflit iranien, qui ont abondamment circulé ces dernières semaines via les réseaux sociaux (notamment Twitter). Mais aussi, en filigrame, le quotidien new-yorkais consacre une pratique que l'on craint de voir se répandre : exploiter des photos d'amateurs (de facto libres de droits, les crédits photos éventuels n'étant même pas publiés pour illustrer sa Une. Plutôt que de publier des photos de photographes professionnels. J'ai d'ailleurs entendu dire qu'un grand quotidien français sollicitait les internautes pour qu'ils envoient leurs propres photos, susceptibles d'être publiées sur le site web dudit quotidien (sans que les amateurs touchent quoi que ce soit, cela va sans dire !).

Un choix éditorial peut-être pervers, qui prend ici une teneur particulière, à l'heure où Gamma, une des plus grandes agences photos, est en très grande difficulté...

"Surfing the nations", quand des évangélistes font du prosélytisme via le surf

Très bon sujet diffusé ce midi (rediffusion ?) dans la non moins très bonne émission "L'effet papillon"sur Canal, à propos de ce mouvement bigot évangéliste, au discours bien conservateur malgré ses atours branchés. Son originalité ? Il cible les jeunes, par un relais bien particulier : le surf. Un nouveau mouvement a vu le jour à Honolulu et à Bali, "spots" où viennent des surfeurs d'un peu partout dans le monde pour trouver "la" vague. Et notamment des jeunes Américains. Le mouvement "Surfing the nations", donc, rassemble des "surfeurs chrétiens". Il a son gourou-fondateur, un certain Tom Gauer .

Le discours n'en est pas moins rodé : “Nous désirons investir notre temps, notre amour, et notre attention pour la jeunesse d’Hawaï afin de les voir découvrir une signification et un but à leur vie. Notre programme de Jeunesse-à-risque est à facettes multiples", précise le mouvement.

Ce qui est assez édifiant, en fait, est que ce mouvement attire les jeunes par le surf, et maintient l'ambigüité (pour ne pas être perçu juste comme un mouvement religieux) en prétendant organiser des 'événements' autour du surf (que l'on pourrait assimiler aux traditionnels concours de surf) . Le reportage diffusé sur Canal affirmait que "des marques sponsorisent 'Surfing the Nations'" et ses événements - information intéressante, malheureusement invérifiable (aucun sponsor n'étant cité sur le site de l'organisation).

D'après le reportage, le groupe encaissait chaque année, jusque l'an dernier, 100 000 $ du gouvernement américain avec le soutien généreux de Georges Bush, qui avait fait débloquer 3,7 milliards de dollars de fonds fédéraux pour aider les actions caritatives des associations religieuses.

En fouillant, on retrouve les relais de ce mouvement religieux sur le Net : si sa présencé y est limitée - sa page MySpace, son site officiel- il mise davantage sur des vidéos aux images léchées (rien de tel que des images de surfers 'branchés' pour véhiculer un message conservateur) via YouTube. On remarquera que celle-ci a vu sa bande-son coupée "pour des raisons de droit d'auteur" officiellement, et les commentaires sont aussi coupés.

lundi 27 juillet 2009

La CNIL s'inquiète (enfin) des logiciels-espions dans le projet de loi Loppsi 2

Cet automne promet d'être mouvementé, au vu de certains projets de lois que le gouvernement compte finaliser à ce moment-là. C'est ce que je me disais en voyant le projet de loi Loppsi 2, dont je parlais dans ce billet. D'autant plus chaud que la CNIL en rajoute une couche, avec son avis, rendu public ce 24 juillet, à propos de la Loppsi 2. Et le moins que l'on puisse dire est qu'elle est réservée quant à l'usage des logiciels-espions par la police, tels qu'ils sont esquissés dans le texte actuel.

Premier point, donc, à propos des logiciels-espions, que le projet de loi encadre - et légitime en leur donnant une reconnaissance légale. Comme je le décrivais dans mon billet précédent, le texte autoriserait, "sans le consentement des intéressés, d'accéder à des données informatiques, de les observer, les collecter, les enregistrer, les conserver et les transmettre". Ce qui inclut les lieux publics, comme... les cybercafés. Et ce dans le cadre d'une information judiciaire (pour des affaires de criminalité organisée), sous le contrôle d'un juge.

En clair, il instaurerait une surveillance des points publics d'accès à Internet (cybercafés et bornes d'accès publiques). Et ce en permettant d'enregistrer, durant au maximum 8 mois, "tous les caractères saisis au clavier et de toutes les images affichées sur l'écran de tous les ordinateurs d'un point d'accès public à Internet, et ce à l'insu des utilisateurs".

Problème : cela induirait "une forte exception" à la loi Informatiques et libertés du 6 janvier 1978, pointe la CNIL. Le problème étant que ces outils (particulièrement avec le projet Periclès) récolteraient des informations de tous ordres, sans trier "ce qui est utile ou non à la manifestation de la vérité"

Autre point inquiétant, ce projet ouvre la voie à des collectes de données sur des lieux "habituellement" protégés, comme les cabinets d'avocat,s ou les locaux d'un média : il "permettrait de collecter des données transitant sur des systèmes utilisés par des personnes protégées par la législateur" (tels les journalistes.

Aussi épinglé, le champ de l'extension des fichiers de police d'analyse sérielle, qui serait étendu à des infractions plus bénignes (peine de prison de 5 ans).

Le champ de cette collecte des données personnelles s'étendrait même aux personnes citées dans une procédure judiciaire sans y être impliquées (témoins...). Une banalisation de la fin de la confidentialité de ces fameuses données perso, en somme.

Un avis sans fard, mais hélas, purement consultatif... Qui plus est, un article du Monde du 25 juillet précise que la CNIL, saisie pour avis par le ministère de l'Intérieur le 16 avril dernier, n'a pu se pencher, dans le cadre de cette saisine, "que sur 7 articles, alors que le projet de loi en contient plus de 40". Débat parlementaire du texte, présenté en Conseil des ministres le 26 mai dernier, prévu pour cet automne.

dimanche 26 juillet 2009

La couv' de la semaine : le "spécial sexe" de Elle

Elle juillet 09

Bon, je me suis dit que cela pouvait être sympa de créer un rendez-vous sur ce blog, autour de couv' de magazines ou de quotidiens qui me semblent marquantes, pour leur design, leur approche de l'actu, ou d'autres raisons...

Légèreté estivale oblige, commençons avec le marronnier la couv' incontournable de l'été (encore que... vous me direz que c'est un genre qui marche aussi très bien au printemps). Donc, le spécial sexe de Elle, accrocheur, et dont le sujet est un rien survendu... Forcément; je l'ai acheté :) Elle ne tient pas tout à fait ses promesses. Habilement, en titrant "Spécial sexe - L'amour romantique c'est hot !" le mag louvoie en Une entre romantisme et cul (histoire d'attirer les deux types de lectrices ;), avec en prime un test "Etes-vous cul ou cucul ?".

And so... Intéressant mais sans plus. Le sujet principal, sur 3 pages, déroule diverses expériences hot de femmes qui ont su relancer et pimenter leur couple etc. Suivent 2 pages de "conseils romantiques" (sic) et des pages fashion enrobées dans ce "dossier sexe" (bon...).

Je me souviens d'un "spécial sexe" de Elle d'il y a deux ans, plus approfondi, qui passait davantage en revue les (nouvelles) pratiques sexuelles et amoureuses des urbains (trop souvent individualistes), de la bigamie assumée au fucking friend, sous un angle plus sociologique, plus approfondi finalement.

Comme je le disais, ce genre de dossier a le vent en poupe lors des beaux jours : L'Express titrait il y a quelques semaines sur l'infidélité et les rencontres à l'heure des réseaux sociaux, et Les Inrockuptibles sont réputés pour leur hors-série estival "spécial sexe" (pas paru cette année... crise oblige ?), une de leurs meilleures ventes annuelles.

Mise à jour du 28 juillet : bonne nouvelle pour les inconditionnels, Les Inrocks viennent de sortir leur hors-série. Au programme: rester vierge, enjeu politique aux US, les escort boys, le sexe avec Facebook, immense terrain de chasse... Via le blog de La fille du rock. .

vendredi 24 juillet 2009

La fin pour l'agence photo Gamma, quel avenir pour le photojournalisme ?

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Ce fut une des plus prestigieuses agences de photojournalisme, cofondée par Raymond Depardon, qui a vu passer dans ses rangs des photographes tels que William Carel, Gilles Caron, Françoise Demulder et Sebastiao Salgado. Pourtant, Gamma déposerait le bilan le 30 juillet, annonçait Rue89 hier soir.

La fin pour une des plus prestigieuses agences, qui avait déjà connu des évolutions inquiétantes ces dernières années, comme l'a montré son rachat en 2006 à Hachette Fillipachi Médias (groupe Lagardère) par Eyedea, filiale du fonds d'investissement Green Recovery. Ce dernier, qui possède aussi notamment l'agence Rapho et l'important fonds Keystone, aurait d'emblée cherché à la couler, laisse fortement entendre l'article de Rue89.

Auparavant, ses dirigeants auraient fait des erreurs monumentales, comme laisser partir l'année dernière Elodie Grégoire, une de leurs dernières signatures, qui suivait Nicolas Sarkozy depuis des années (comme j'en parlais ).

Mais de fait, avec 55 photographes licenciés dans le cadre de cette opération de dépôt de bilan, Eyedea n'y perd pas grand-chose, si ce n'est couler Gamma. Avec cynisme : "ce n’est qu’une identité sur trois qui dépose le bilan et un bon moyen pour eux de licencier 55 personnes en ne donnant que 35 000 euros par personne", me faisait remarquer par mail ce matin, fataliste et réaliste, un confrère, (talentueux) photographe de presse.

Sans baigner dans une nostalgie désuète, le dépôt de bilan de Gamma constitue une nouvelle étape, hélas, dans la disparition plus ou moins annoncée des agences de photojournalisme à l'ancienne, à l'ère d'Internet et de la suprématie des agences filaires telles que Reuters, AP ou l'AFP. Déjà en 2001/2002, le sujet commençait à faire débat, je me souviens avoir écrit des papiers pour Les Echos (par exemple , ou encore à propos de National Geographic... ) sur comment Internet bouleversait le modèle des agences classiques : Bill Gates rachetait l'agence Corbis en rêvant de numériser tous ses fonds d'archives, et en misant sur la vente de photos d'actualité, d'illustration et d'archives via Internet.

Et encore, phénomène qui s'accentue avec la crise, les agences filaires sont obligées de consentir de fortes réductions sur leurs tarifs d'abonnements aux flux de dépêches auprès de leurs clients (les groupes de presse) pour être sûres de conserver ces clients...

Je ne sais pas si les agences 'alternatives' lancées ces dernières années par des grandes signatures, comme l'agence VII, lancée en 2001, ou encore l'agence Noor, lancée en 2007, pourront assurer la relève en termes de vrai photojournalisme.

Cette année, je serai très probablement au festival de photojournalisme Visa pour l'image de Perpignan, début septembre, où le climat sera sans doute assez particulier. Faites-moi signe si vous y venez...

lundi 20 juillet 2009

Jean-Michel & the BillautShow (must go on...)

Bonne nouvelle du jour, le retour d'un grand monsieur. Je le connais sans doute depuis moins longtemps que Gilles Klein, mais Jean-Michel Billaut is back, et c'est vraiment une bonne nouvelle ! On le connaît notamment pour son excellent blog (un des musts en veille innovation & start-ups), pour ses interviews vidéos, le BillautShow, mais on oublie aussi parfois qu'il fut l'un des fondateurs de L'Atelier, "cellule de veille technologique" de la BNP Paribas (dont il a été un peu oublié par des successeurs quelque peu indélicats). Pour ma part, je me souviens l'avoir interviewé notamment à propos de son engagement pour le développement de la fibre optique.

J'en avais entendu parler notamment lors de mon passage à LCI Radio : il est passé sur le billard, à l'hôpital... Cela a suscité un certaine mobilisation sur les réseaux sociaux, avec notamment une page Facebook (le wall "billautshow must go on", ouvert par Vincent Montet) qui lui était consacrée, et plusieurs de ses amis qui s'étaient mis en quatre pour qu'il dispose d'une connexion Internet dans sa chambre d'hôpital.

Tout en racontant les efforts de ses amis pour assurer sa connexion, il signifie très simplement son retour à la vraie vie dans ce billet...

Expo Martin Parr, ses références culturelles, les produits dérivés US...

C'est une expo photo que je vous recommande : une large rétrospective de la collection du photographe Martin Parr, qui se tient en ce moment au Jeu de Paume à Paris. Elle présente les oeuvres du photographe de l'agence Magnum, avec notamment la série Luxury (les nouveaux riches de Dubaï aux courses de Longchamp), qui prend un tour surprenant dans le contexte actuel... mais aussi celles qui l'ont influencé de près ou de loin d'où des photos de qualités inégales (le piège de ce genre d'extrapolations...), avec parmi mes préférées ces portraits noirs et blancs des prolos et lower classes en Grande-Bretagne.

Intéressants, les nombreux produits dérivés exposés à cette occasion : produits de militantisme pro- Ben Laden, pro Sadam Hussein, mais aussi les nombreux produits dérivés US, reflets d'un certain ultra-consumérisme qui relève de la culture américaine.

Avec notamment ces chocolats Cadburry à l'effigie des ex- Spice Girls (vintage 90s oblige), ou encore ces produits dérivés à l'effigie de Barack Obama, des bouteilles aux tongs - so cute...

Spice girls

Obama1

Obama3

Obama2

Photos C. C.

dimanche 19 juillet 2009

Twitter + Google Street View = Stweet

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Voyager dans les villes du monde entier tout en twittant, le rêve des accros à Twitter... C' est désormais possible avec Stweet (contraction de Street et Tweet). Un mash-up issu de la rencontre entre le site de géolocalisation Google Street View et celui de microblogging Twitter.

L'innovation : sur cette application reposant sur l'API de Google Maps, l'internaute peut poster en direct son commentaire de 140 caractères. L'interface donne un accès à plus de vingt villes dans le monde. J'aime par exmeple beaucoup cette vue d'une des rues de New York. On appréciera la possibilité d'avoir une vue à 360° à partir de la photo, en quelques clics de souris, avec le petite navigateur en haut à gauche.

Pour choisir une ville, on peut passer par le menu en haut de page, mais le choix est limité (20 villes actuellement). Mais en bas de page, un champ permet de taper le nom d’une ville et le pays.

Une expérience qui est l'œuvre de l'artiste Internet Albertine Meunier, du collectif Welovethenet, qui s'est déjà illustrée avec Google Search History.

vendredi 10 juillet 2009

Le groupe Tests se frotte à son tour aux code-barres 2D

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Par communiqué de presse, signé Julien Jacob, directeur général adjoint du Groupe Tests (filiale presse informatique de NextRadioTV) annonçait hier le lancement d'un nouveau service : des tags 2D seront apposés sur ses magazines. Il lance cela avec la start-up Mobiletag, éditrice d'une application embarquée permettant aux mobiles de lire des codes barres 2D. Concrètement, grâce à ces code-barres du futur (ou QR codes, dont je parlais notamment ), apposés sur certaines pages des magazines du groupe, le lecteur pourra, "après avoir téléchargé une petite application sur son mobile, consulter des contenus additionnels dernières actualités sur un sujet : suivre les derniers rebondissements d’une actualité, prix en temps réel : pouvoir se décider et même acheter sur les sites mobiles des marchands, vidéos complémentaires : ajouter une illustration vidéo qui complètera le texte et l’image”.

Malin : le groupe propose cela précisément pour ses magazines informatiques (01Net, Micro Hebdo, L'Ordinateur Individuel...), pour une clientèle à priori sensible à ce genre d'innovations. Et l'on imagine aisément que le groupe espère jouer à plein sur la complémentarité entre ses contenus print et web (voire vidéo), comme son patron, Alain Weil, l'a déjà exprimé à plusieurs reprises, avec les limites que cela peut impliquer en terme de management interne (voir ce billet)...

Quelques magazines avaient déjà expérimenté le tag 2D, comme Closer, Voici et Public en 2007 ou le magazine Newzy.

mercredi 8 juillet 2009

French Connexion / LCI Radio

L'équipe de 'French connexion', émission consacrée à l'actu high tech diffusée sur LCI Radio, a eu la gentillesse de me recevoir pour ses éditions du 27 juin et du 3 juillet. Dans cette émission quelque peu survoltée (pas lénifiante pour un sou), présentée par Cédric Ingrand, avec Rodrigo Sepulveda et Jean-Bernard Magescas, on a causé du décès de Michael Jackson relayée en direct par réseaux sociaux, du retour de Steve Jobs, de 23andme qui vous vend votre génome personnel...

Dans celle du 3 juillet (où la prise de parole était plus délicate, avec ces énergumènes qui m'entouraient ;), on s'est penchés entre autres sur la Déclaration des droits numériques d'Hervé Morin, dont je parlais .

dimanche 5 juillet 2009

Des BD sur un mobile

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J'aime bien cette initiative innovante d'Ave!Comics, qui propose aux fans de BD de les adapter pour qu'ils les lisent... sur leur téléphone mobile ou leur ordinateur. Le service est proposé pour les principales marques de mobiles (iPhone, iPod Touch, HTC, Blackberry, Nokia, Sony Ericsson). On peut y lire les BD, et zoomer si on le souhaite sur les images. La solution a été développée avec la start-up Aquafadas, initialement un éditeur de logiciels sur Mac. A la clé : la lecture digitale de la BD, et surtout,une plateforme de vente et de téléchargement de BD : la BD devient un nouveau contenu, qui s'ajoute aux textes, musiques, vidéos... Le business moddel est imparable : Aquafadas pourra faire payer aux éditeurs de BDs la prestation technique (l’”encodage” !) de conversion au format numérique.

Pour éviter une lecture de BD case par case, et donc trop fragmentée,Ave!Comics propose un lecteur qui permet de voir plusieurs cases de BD d'un coup d'oeil, et de zoomer sur certaines. Mais cette déclinaison est visiblement disponible seulement pour l'ordinateur.

Du coup, je me demande ce que donne la lecture sur son mobile, où il faut lire la BD case par case pour que l'affichage soit assez grand. Il faudra que l'oeil s'habitue à ce mode de lecture particulier : sur le papier, on passe rapidement de case en case sur une page. Je ne sais pas si, avec ce mode de lecture sur mobile, le lecteur si laissera aussi facilement porter par le fil de l'histoire ? A vrai dire, est-ce que tout les formats sont déclinables sur mobiles ? Aquafadas a trouvé la parade: une technologie pour transformer une BD papier en film d’animation que l’on regarde sur son mobile. J'ai testé, en téléchargeant le dernier 'Lucky Luke,' et il vrai que le passage au mobile n’enlève rien (ou presque...) par rapport au papier, grâce à la scénarisation de l’album.

En tous cas, pour assurer son lancement, Ave!Comics a noué un partenariat avec l'éditeur Les Humanoïdes associés pour distribuer vingt de ces séries phares depuis l'application d'Aquafadas sur téléphones portables, notamment la saga SF de Moebius, L'Incal. Par ailleurs, avec les éditions Dargaud, ils ont sorti une version numérique du dernier Lucky Luke, en vente à 4,99 € sur iTunes.

vendredi 3 juillet 2009

Déclaration des Droits Fondamentaux Numériques, (encore) la régulation d'Internet vue par les politiques

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Il fallait y penser. Preuve peut-être que le numérique s'ancre vraiment dans nos vies (oui je sais c'est banal... ;), mais surtout, que certains estiment que la vie numérique a besoin d'un cadre formel, près de trois siècles après la Déclaration de droits de l'homme et du citoyen, et 51 ans après la Déclaration universelle des droits de l'homme, une Déclaration des droits numériques vient d'être présentée par Hervé Morin, président du Parti du Nouveau Centre et ministre de la Défense.

Preuve que la protection des données personnelles et des libertés individuelles a besoin d'être formalisée, réaffirmée. Mais aussi que le sujet numérique est soudain devenu un sujet porteur pour les politiques.

Cette déclaration des "Droits fondamentaux numériques", dévoilée le 23 juin, comporte 8 articles, et a été mise en ligne pour inviter les internautes à en débattre.

En préambule, cette déclaration précise que "la révolution numérique ouvre des opportunités sans précédent au service de la libre communication des pensées et des opinions, du progrès, de la connaissance, de la diversité culturelle et linguistique, du développement économique et social, de la réduction des inégalités et de l'épanouissement personnel et professionnel". De fait, "le développement mondial et accéléré d'Internet implique ainsi l'adoption de garde-fous et la reconnaissance de nouveaux droits et libertés ".

Les huit articles, (forcément...) inspirés de la Déclaration de 1789, balaient les sujets qui font de plus en plus débat, à l'heure de la surexposition des internautes sur les moteurs de recherche, blogs et réseaux sociaux.

Y sont ainsi abordées la question du "libre accès au réseau Internet, neutre et ouvert" (article 1), le droit au respect pour chacun "de sa vie privée numérique et au secret de ses échanges numériques (art.2), la "dignité numérique", "droit fondamental", la "propriété numérique", chacun étant "propriétaire des informations numériques le concernant" (art. 4), dans la lignée de la loi Informatique et libertés de 1978, et dans la même veine, la "transparence numérique" ("Toute personne a le droit d'être informée de l'existence des informations numériques la concernant", art.5).

Autre point, le "droit à l'anonymat numérique gratuit" (art.6) ainsi que le "droit à l'oubli", chacun ayant " le droit de retrait des informations dont il est propriétaire ou le concernant (art.7). Des propositions déjà défendues par l'avocat Alain Bensoussan ou Jacques Attali, qui estime, dans "Une brève histoire de l'avenir", que le droit à l'anonymat numérique et au au secret sera bientôt un luxe... qu'il faudra monnayer. Enfin, cette Déclaration se clôture sur le "droit à une identité numérique" pour chacun. Surprenant, alors que chacun possède déjà, de facto, une identité numérique qu'il façonne lui-même au gré de ses posts, billets, commentaires, articles, profils... publiés sur la Toile, dans des forums, blogs et autres réseaux sociaux.

Bon, très bien, cela résume bien les problèmes sociologico/éthiques que connaissent Internet et ses pratiques actuellement. Et après ? On ne sait pas trop ce que ce texte va devenir. Un appel à commentaires a été lancé sur le site, tout comme via le fil Twitter dédié. Chaque article est commenté. La note de l'article premier (Le réseau Internet) relève ainsi que "le droit à une libre utilisation du réseau s'oppose à toute forme de filtrage par les pouvoirs publics, sauf pour des motifs d'ordre public comme, par exemple, la lutte contre la pédophilie". Un tel filtrage est prévu par la loi Loppsi 2.

Le texte est rapide, un peu flou, on a l'impression qu'il reste au niveau de l'écume par moments. Ce qui me gêne précisément, et aussi le côté "être libre mais pas trop", avec de bien nobles propositions, limitées par cet ajout " sous réserve de ne pas porter atteinte à l’ordre public et aux droits d’autrui", comme le soulignent Manhack et Astrid Girardeau (Libé).

Il est vrai que la régulation du Net devuient une lapalissade politique, au gré des projets de loi apparus ces dernières années

A vous de voir, de lire, et de commenter...


Préambule La révolution numérique ouvre des opportunités sans précédent au service de la libre communication des pensées et des opinions, du progrès, de la connaissance, de la diversité culturelle et linguistique, du développement économique et social, de la réduction des inégalités et de l’épanouissement personnel et professionnel.

Pour autant, l’essor des technologies de l’information et de la communication appelle à affronter de nouveaux défis qui ignorent les frontières géographiques et juridiques.

Le développement mondial et accéléré de l’Internet implique ainsi l’adoption de garde-fous et la reconnaissance de nouveaux droits et libertés qui, conciliés avec ceux déjà existants, visent à permettre le plein exercice des droits fondamentaux définis par :

  • la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de1789 ;
  • la Déclaration universelle de 1948 ;
  • la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme ;
  • la Charte des droit fondamentaux de l’Union européenne.

Article 1er : Réseau Internet Toute personne a le droit d’accéder et d’utiliser librement le réseau Internet, neutre et ouvert, sous réserve de ne pas porter atteinte à l’ordre public et aux droits d’autrui.

Article 2 : Vie privée numérique Toute personne a droit au respect de sa vie privée numérique et au secret de ses échanges numériques. Les systèmes d’information personnels sont assimilés au domicile privé.

Article 3 : Dignité numérique La dignité numérique est un droit fondamental.

Article 4 : Propriété numérique Toute personne est propriétaire des informations numériques la concernant, dans le respect des droits et libertés d’autrui. L’usage de ces informations est défini par la personne concernée.

Article 5 : Transparence numérique Toute personne a le droit d’être informée de l’existence des informations numériques la concernant.

Article 6 : Anonymat numérique Le droit à l’anonymat numérique gratuit est reconnu à toute personne, sous réserve de ne pas porter atteinte à l’ordre public et aux droits et libertés d’autrui.

Article 7 : Droit à l’oubli Toute personne a le droit de retrait des informations dont elle est propriétaire ou la concernant, sous réserve de ne pas porter un préjudice grave aux personnes physiques ou morales détenant lesdites informations et de ne pas nuire au devoir d’information générale et de réalité historique.

Article 8 : Identité numérique Toute personne a droit à une identité numérique.

mercredi 1 juillet 2009

Voir en avant-première sur Internet les Unes des media

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Ce service m'a fait penser à Gilles Klein, fan des couv' de quotidiens en ce moment sur son blog... Revue2presse.fr est un site qui affiche sur une même page les "unes" des journaux quotidiens du matin (dont les régionaux), en avant-première, avant leur sortie en kiosques. Ou quand le Web anticipe sur le papier, paradoxe de l'exercice... Avec par exemple ces Unes attendues demain matin. Le site propose également différentes catégories couvrant l'ensemble de la presse française (200 titres référencés), de l'hebdomadaire au mensuel.

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